mardi 12 juin 2012

Libye : l’avocate australienne de la CPI sera libérée si elle donne des infos

L’avocate australienne membre d’une délégation de la Cour pénale internationale (CPI), retenue en Libye, sera libérée si elle révèle où se trouve une des figures du régime de l’ancien dirigeant Muammar Kadhafi, a indiqué un porte-parole du gouvernement actuel à la télévision australienne.
Melinda Taylor sera libérée si elle fournit des informations sur Mohammed Ismail, l’ancien bras droit du fils de Kadhafi, Seif al-Islam, qui est actuellement en fuite, a indiqué Mohammed al-Harizi à l’Australian Broadcasting Corporation.
"Nous voulons ce type. C’est très important pour nous de l’attraper parce que ce gars est très très très dangereux pour nous", a-t-il déclaré.
Melinda Taylor fait partir d’une délégation de quatre membres de la CPI venus rendre visite en prison à Seif al-Islam, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes contre l’humanité durant la révolution mais que Tripoli refuse de livrer à la Cour internationale.
Un responsable du bureau du procureur général libyen a indiqué lundi que les quatre personnes avaient été placées en détention préventive pour 45 jours.
Selon les autorités libyennes, Melinda Taylor a tenté de remettre au fils de Kadhafi une lettre codée écrite par son ancien bras droit, prouvant qu’elle l’avait rencontré, a indiqué à la télévision australienne Mohammed al-Harizi.
Interrogé pour savoir si la jeune femme de 36 ans serait libérée si elle indiquait où se trouvait le fuyard, le porte-parole du gouvernement actuel a répondu : "Oui. Oui". "Nous n’avons rien contre cette femme mais nous voulons des informations qu’elle possède, et après elle sera libre", a-t-il déclaré.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire