samedi 29 décembre 2012

Mauritanie : A Nouakchott, l'ex-commissaire mauritanien aux droits de l'homme libéré sous caution

L'ancien commissaire mauritanien aux droits de l'homme, Mohamed Lemine Ould Dadde.
DR
 

L'ancien commissaire mauritanien aux droits de l'homme Mohamed Lemine Ould Dadde a été libéré hier mercredi 26 décembre. Il était incarcéré depuis septembre 2010 et avait été condamné à trois ans de prison pour détournement de fonds publics. Il s'agit là d'une liberté provisoire, assortie d'une caution de 9 millions d'ouguiyas (près de 22 500 euros). Ses avocats n’ont eu de cesse de dénoncer les « incohérences » du dossier, ainsi que la « détention arbitraire » de leur client. Ils dénoncent également un procès politique.

" J'ai soutenu qu'il s'agit d'un dossier hautement politique. Jusqu'à présent, le pouvoir niait l'existence de l'esclavage. Et [Mohamed Lemine Ould Dadde] était très activiste contre l'esclavage." (Maître Brahim Ould Ebety,avocat de Mohamed Lemine Ould Dadde)

 

vendredi 28 décembre 2012

Israel : Israel criticised by Britain over West Bank university plan

Israel plans to found a university in the West Bank Jewish settlement of Ariel.
(Photograph : Ariel Schalit/AP)

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The British government has warned that the official authorisation of Israel’s first settlement university will create another hurdle in the peace process.
Israel’s defence secretary, Ehud Barak, approved the upgrade of a college in the settlement of Ariel, 11 miles inside the West Bank, earlier this week.
In a statement released on Thursday, FCO minister Alistair Burt said the UK was deeply disappointed by the decision.
"Ariel is beyond the green line in a settlement that is illegal according to international law. This decision will deepen the presence of the settlements in the Palestinian territories and will create another obstacle to peace," the statement said.
Burt also repeated London’s call for Israel to reverse a recent spate of settlement expansion plans, saying it should "take no further steps aimed at expanding or entrenching settlement activity".
Britain and other European countries have become increasingly vocal in their criticism of Israel’s plans to build thousands of new homes in settlements in the West Bank and East Jerusalem. They say such settlement expansion threatens the possibility of a viable Palestinian state.
An internal analysis paper prepared by Israel’s foreign ministry has warned that the European Union may press for the establishment of a Palestinian state independent of negotiations in 2013.
According to a report in Haaretz, the paper said : "A growing understanding can be seen in the EU of the ineffectiveness of the current process.
"This understanding is accompanied by repeated calls to find new channels of progress ... The emphasis from their perspective is not on actual direct negotiations between Israel and the Palestinians, but rather on the essential need to move ahead quickly to a permanent-status solution, because the EU recognises that without a solution, things could go downhill on the ground."
European diplomats in Jerusalem have warned that 2013 could be the last chance for the creation of a Palestinian state.
Officials at Israel’s foreign ministry are concerned about the country’s growing isolation internationally, but fear there is a gap between their position and the stance taken by Israel’s political leadership.

(Harriet Sherwood The guardian, Friday 28 December 2012)

Palestine : "Bienvenue en Palestine" à Gaza

Une délégation de militants pro-palestiniens, en majorité français et égyptiens, est entrée jeudi dans la bande de Gaza, via Rafah, à la frontière entre l’Egypte et le territoire palestinien, afin de convoyer de l’aide, a constaté l’AFP.
La mission "Bienvenue en Palestine" vise à dénoncer le blocus du territoire palestinien, où elle doit séjourner jusqu’au 1er janvier.
Mise sur pied par l’association EuroPalestine, cette délégation est composée de quelque 90 membres, dont une soixantaine de Français et 25 Egyptiens, selon les organisateurs.
Elle est arrivée en fin d’après-midi en provenance du Caire via le terminal frontalier de Rafah, unique point de passage entre la bande de Gaza et le monde extérieur non contrôlé par Israël. Le terminal a rouvert en mai 2011 après la chute du président égyptien Hosni Moubarak.
La délégation apporte notamment des médicaments, du matériel chirurgical et des livres d’apprentissage du français, ont précisé les organisateurs.
L’initiative coïncide avec le quatrième anniversaire du déclenchement de la dévastatrice offensive israélienne de décembre 2008 contre les groupes armés palestiniens à Gaza.
Plusieurs opérations similaires à la mission "Bienvenue en Palestine" avaient échoué par le passé.
Le blocus terrestre, aérien et maritime de la bande de Gaza a été imposé en juin 2006 à la suite de la capture d’un soldat israélien (relâché en octobre 2011 contre un millier de prisonniers palestiniens), puis renforcé en 2007 au moment de la prise de contrôle de l’enclave par le mouvement islamiste Hamas.
Il a ensuite été allégé après l’assaut israélien contre le ferry turc Mavi Marmara en mai 2010 (neuf morts), navire amiral d’une flottille humanitaire qui tentait de briser le blocus.
En 2011, un rapport de l’ONU avait jugé "excessive" et déraisonnable cette intervention militaire, mais considéré comme légal le blocus.
Les autorités israéliennes affirment que ce blocus n’affecte pas la population civile de Gaza, où, selon le ministère de la Défense, entrent chaque semaine avec l’autorisation d’Israël plus de 50.000 tonnes de produits.

Syria : The place to be

Aleppo, Syria, 27 dec 2012 : A Free Syrian Army fighter sits in a garage used as a gathering place for the rebels.
(Photograph : Ahmed Jadallah/Reuters)

Somalie : Un policier kényan abattu dans une ville frontalière de la Somalie

Un policier a été tué tard jeudi soir dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés à Mandera, ville frontalière de la Somalie, pays où l'armée kényane affronte depuis octobre 2011 les insurgés islamistes Shebaab, a annoncé vendredi la police.
"L'agent patrouillait quand des hommes armés lui ont tiré dessus et se sont enfuis" en emportant son fusil, a déclaré vendredi à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat, un gradé de la police dans la région.
"Nous suspectons des membres des Shebaab", a-t-il poursuivi, précisant que le collègue de la victime, avec lequel elle patrouillait était indemne.
Le chef régional de la police, Philip Tuimur a confirmé le meurtre.
Depuis l'entrée de l'armée kényane en Somalie en octobre 2011, le Kenya est le théâtre régulier d'attentats armés, à la grenade ou à la bombe, à Nairobi ou en province, notamment dans les zones frontalières de la Somalie.
Ces attaques, qui ont plusieurs fois visé les forces de l'ordre, sont souvent attribuées par les autorités aux Shebaab. Ceux-ci ont à plusieurs reprises menacé le Kenya de représailles, mais n'ont jamais revendiqué aucun des attentats commis depuis un an sur le sol kényan.
Mi-novembre, trois policiers avaient été abattus par des inconnus, alors qu'il changeaient un pneu dans la ville garnison de Garissa, également frontalière de la Somalie.
Une opération de police lancée après ces meurtres, accompagnée de brutalités selon des témoins, avait provoqué des heurts avec la population locale et fait plusieurs blessés.
Les Shebaab avaient nié toute implication directe dans le meurtre des policiers, sans exclure que "des sympathisants" aient agi seuls.
Chassés de Mogadiscio en août 2011 par une force de l'Union africaine (UA), les Shebaab ont essuyé depuis une série ininterrompue de revers militaires qui les a privés de la quasi-totalité de leurs bastions. Ils contrôlent néanmoins toujours de larges zones rurales du sud et du centre somaliens.

Palestine : Abbas menace de dissoudre l’Autorité palestinienne

Le président palestinien Mahmud Abbas a menacé jeudi de dissoudre l’Autorité palestinienne et de rendre la gestion de la Cisjordanie à Israël si le gouvernement israélien qui sera issu des élections du 22 janvier ne cherchait pas à relancer les négociations de paix.
"S’il n’y a pas de progrès même après les élections, je vais prendre mon téléphone et appeler (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu", a déclaré M. Abbas dans un entretien avec le quotidien israélien Haaretz.
"Je lui dirai (...) : assieds-toi à ma place, prends les clés, et tu seras responsable de l’Autorité palestinienne", a-t-il ajouté.
"Une fois que le nouveau gouvernement d’Israël sera en place, Netanyahu devra décider : oui ou non", a insisté M. Abbas dans cet entretien publié jeudi soir sur le site internet du journal.
Ce n’est certes pas la première fois que M. Abbas a recours à une telle menace, mais la situation de l’Autorité palestinienne a sérieusement empiré ces derniers mois en raison d’une crise financière sans précédent.
En outre, Israël a multiplié les annonces de projets de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est annexée et a récemment bloqué le transfert des taxes qu’il prélève au nom de l’Autorité palestinienne en représailles à la démarche du président Abbas qui a abouti en novembre à l’obtention du statut d’Etat observateur à l’ONU pour la Palestine.
L’Autorité palestinienne a été instaurée en 1994 au retour à Gaza du chef historique de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, après 27 ans d’exil. Elle était prévue, selon l’accord d’Oslo sur l’autonomie palestinienne, pour une période transitoire qui devait, en principe, prendre fin en mai 1999.
Présidée par M. Arafat, mort en 2004, puis par M. Abbas, l’Autorité palestinienne exerce le pouvoir exécutif, législatif et assure théoriquement la sécurité en Cisjordanie.
Les pourparlers de paix sont bloqués officiellement depuis septembre 2010. Dans l’interview accordée au Haaretz, Mahmud Abbas réclame pour les reprendre l’arrêt de la colonisation israélienne pendant les négociations, la reprise du versement des taxes et la libération de 120 prisonniers palestiniens de longue durée.
Le gouvernement israélien dit vouloir des négociations "sans conditions préalables", en leur fixant pour objectif la reconnaissance d’Israël en tant qu’"Etat du peuple juif" et le maintien sous son contrôle d’une partie des Territoires occupés du futur Etat palestinien.
"Il ne s’agit pas de conditions préalables. Il s’agit d’engagements qu’Israël a déjà promis de tenir dans le passé", a plaidé le président palestinien dans le Haaretz.
Netanyahu a convoqué des élections législatives anticipées pour le 22 janvier en Israël, pour lesquelles sa coalition de droite part largement favorite.

Syrie : Moscou met en garde contre un "chaos sanglant" faute de solution négociée

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à mis en garde jeudi la communauté internationale contre un "chaos sanglant" faute de solution négociée au conflit syrien, au moment où Moscou, qui reste un soutien du régime de Damas, multiplie les contacts diplomatiques sur ce dossier.
"L’autre choix, en dehors d’une solution pacifique, c’est un chaos sanglant. Plus il continuera, plus grande sera son ampleur et plus la situation s’aggravera pour tout le monde", a-t-il déclaré dans un entretien avec l’agence de presse russe Interfax.
"Les chances s’amenuisent d’aboutir à une décision sur la base du communiqué de la rencontre du groupe d’action sur la Syrie du 30 juin de cette année à Genève", a-t-il regretté.
"Mais elles existent encore et il faut se battre pour cela", a-t-il martelé.
Ce document prévoit la formation d’un gouvernement de transition, sans se prononcer sur le sort du président Bashar al-Assad.
La Russie multiplie les contacts concernant le dossier syrien, à deux jours de l’arrivée à Moscou de l’émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi.
Le chef de la diplomatie russe a eu des entretiens jeudi dans la capitale russe avec une délégation syrienne dirigée par un vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal Mokdad.
La Russie a démenti à cette occasion l’existence, évoquée dans la presse, d’un accord entre Russes et Américains sur la constitution d’un gouvernement de transition aux pouvoirs étendus, avec maintien du président syrien Bashar al-Assad jusqu’au terme de son mandat en 2014 sans possibilité de se représenter.
Le chef de la diplomatie égyptienne, Mohamed Amr, est attendu lui aussi à Moscou pour des entretiens vendredi qui devraient également porter sur la Syrie.
Le conflit en Syrie a fait plus de 45.000 morts en 21 mois, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).


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لافروف يحذر من "فوضى دامية" في سوريا في حال فشل المفاوضات
حذر وزير الخارجية الروسي سيرغي لافروف الاسرة الدولية من "فوضى دامية" في حال عدم التوصل الى حل تفاوضي للنزاع في سوريا، في حين تكثف موسكو اتصالاتها مع العديد من الاطراف بهذا الشأن.
وقال لافروف في حديث مع وكالة انباء "انترفاكس" ان "الخيار البديل للحل السلمي هي الفوضى الدامية. ثم ستتسع، وكلما اتسعت تفاقم الوضع بالنسبة للجميع".
(ا ف ب)
 الحلقي لأعضاء مجلس الشعب عن محافظة دمشق : أزمة الخبز والطحين والمازوت بدأت تتلاشى
أكد رئيس مجلس الوزراء السوري الدكتور وائل الحلقي أن أزمة الخبز والطحين والمازوت بدأت تتلاشى نتيجة حزمة من الإجراءات العملية للحد من هذه الأزمة، موضحا أن الحكومة مستمرة بجهودها لتأمين كل الاحتياجات والمستلزمات الأساسية للمواطنين.
وشدد الحلقي، خلال لقائه اليوم أعضاء مجلس الشعب عن محافظة دمشق، على أهمية الدور الايجابي لأعضاء مجلس الشعب في التواصل المباشر مع المواطنين والوقوف على مشكلاتهم ومتطلباتهم الأساسية ومعالجتها عبر التواصل مع الجهات الحكومية المعنية، موضحا أن هذا الدور يأتي ضمن إطار التكامل والتعاون بين السلطتين التشريعية والتنفيذية بهدف تحقيق حياة أفضل للمواطنين والنهوض بكل القطاعات التنموية والخدمية في المحافظات على أساس التنمية الشاملة والمتوازنة.
وأشار رئيس الوزراء السوري إلى أن أزمة الخبز والطحين والمازوت بدأت تتلاشى نتيجة حزمة من الإجراءات العملية للحد من هذه الأزمة، موضحا أن الحكومة مستمرة بجهودها لتأمين كل الاحتياجات والمستلزمات الأساسية للمواطنين والعمل على إعادة تأهيل وصيانة البنى التحتية والمرافق الخدمية التي تتعرض لاعتداءات وتخريب المجموعات المسلحة بشكل ممنهج وخاصة المطاحن والمخابز وصوامع الحبوب وخطوط نقل النفط وشبكات الكهرباء والاتصالات الهاتفية.
وأوضح الحلقي أن سوريا منفتحة على كل المبادرات السياسية الهادفة إلى حل الأزمة بشكل يضمن سيادتها ووحدتها أرضا وشعبا وعدم التدخل الخارجي في شؤونها الداخلية، منوهاً بالتضحيات "الكبيرة" للجيش السوري من أجل فرض الاستقرار والأمن والأمان على كامل التراب الوطني.
("سانا")

القيادة القطرية للبعث في سوريا تنفي ترحيبها بمقترح انتقال السلطة
نفت القيادة القطرية لـ"حزب البعث العربي الاشتراكي في دمشق" لقناة "سكاي نيوز عربية" ترحيبها بانتقال السلطة في سوريا على غرار ما حدث في اليمن.
وكان موقع تابع لـ"حزب البعث العربي الإشتراكي في العراق" نقل ترحيب الحزب بخطة الأمم المتحدة الداعمة للحلول السياسية والانتقال السلمي للسلطة على غرار ما جرى في اليمن.
وأشار الموقع إلى أن القيادة القطرية للحزب ستعقد اجتماعا للوقوف على المستجدات والتطورات السياسية والعسكرية في سوريا ومناقشة خطة المبعوث الدولي والعربي الى سوريا الأخضر الإبراهيمي التي نقلها للرئيس بشار الأسد.
("سكاي نيوز عربية")

لافروف بعد لقائه المقداد : يجب ألا يحل الصراع في سوريا بالقوة
أكد وزير الخارجية سيرغي لافروف على أنه يجب حل الأزمة في سوريا من خلال الحوار وليس القوة.
وأضافت وزارة الخارجية الروسية في بيان أن لافروف أكد، خلال اجتماعه مع نائب وزير الخارجية السوري فيصل المقداد في موسكو، اليوم، أنه "لا بديل لحل سلمي للصراع الداخلي في سوريا من خلال حوار سوري وعملية سياسية" على نطاق واسع.
(رويترز)

"الائتلاف الوطني السوري" مستعد لانتقال سياسي "لكن بدون الاسد"
أعلن "الائتلاف الوطني لقوى الثورة والمعارضة السورية" أنه منفتح على أي عملية انتقال سياسي في سوريا لا يكون الرئيس بشار الاسد والمقربون منه جزءا منها.
وقال المتحدث باسم الائتلاف وليد البني، اليوم، "نقبل بأي حل سياسي لا يشمل عائلة الاسد والذين سببوا الما للشعب السوري. وخارج هذا الإطار كل الخيارات مطروحة على الطاولة".
(ا ف ب)

باريس : يجب أن لا يكون الأسد جزءاً من العملية الانتقالية
جدّدت فرنسا تأكيدها، اليوم، أن الرئيس السوري بشار الأسد "الذي يتحمل مسؤولية سقوط 45 ألف ضحية في هذا النزاع، لا يمكن أن يكون جزءاً من الانتقال السياسي" في سوريا، وذلك في تصريح إعلامي لوزارة الخارجية.
وكان المبعوث الدولي الأخضر الإبراهيمي دعا في وقت سابق اليوم، الى تشكيل حكومة انتقالية في سوريا قبل إجراء الانتخابات، مشددا على ان التغيير يجب ان يكون "حقيقيا".
( ا ف ب)

موشيه يعالون : واشنطن تستعد لاحتمالات التدخل في سوريا
أعلن نائب رئيس الوزراء الإسرائيلي موشيه يعالون إن الولايات المتحدة تستعد لاحتمالات التدخل في سوريا على خلفية المخاوف من استخدام الأسلحة الكيميائية ضد المدنيين أو نقلها إلى أياد غير مسؤولة.
ونقلت الإذاعة الإسرائيلية، عن يعالون قوله، اليوم، إن "الجهات المختصة في إسرائيل تتابع عن كثب الأحداث الراهنة في سوريا"، مستبعدا توجيه الأسلحة الكيميائية الموجودة في سوريا إلى إسرائيل.
وحول الاجتماع السري الذي عقد مؤخرا في عمان بين رئيس الوزراء الإسرائيلي بنيامين نتنياهو والملك الأردني عبد الله الثاني لبحث تطورات الأزمة السورية، رفض يعالون تأكيد التقارير الإخبارية التي تحدثت عن هذا الاجتماع.
وشدد على العلاقات الإستراتيجية القائمة بين إسرائيل والأردن، موضحا أن هناك مصالح مشتركة للبلدين رغم الخلافات في وجهات النظر.
(الاذاعة الاسرائيلية)

"العالم" :وحدات إسرائيلية سرية تدخل سوريا عبر تركيا
نقلت قناة "العالم" عن معلومات صحافية غربية أن "وحدات عسكرية تابعة للجيش الإسرائيلي، دخلت سراً عبر تركيا، في فترات زمنية متقطعة إلى الأراضي السورية بهدف السيطرة على أسلحة كيميائية مفترضة في سوريا".
ولفتت المعلومات أن "اجتماعات عقدت في تركيا بين خبراء إسرائيليين من المعهد البيولوجي الإسرائيلي وعدد من الضباط المنشقين عن الجيش السوري بالإضافة إلى قادة بعض المجموعات المسلحة".
وتأتي هذه المعلومات لتتقاطع مع معلومات نشرت من قبل في صحف ألمانية حول وجود قوات عسكرية أميركية وفرنسية متمركزة في شمال الأردن على مقربة من الحدود مع سوريا.
وأضافت أن "القوة العسكرية الفرنسية تتألف بشكل أساس من فرقة المظليين الفرنسية التي تضم بعثات استكشافية سبق ودخلت سوريا عدة مرات تحت غطاء مستشفى مؤقت لمعالجة الجرحى في سوريا".
("العالم")

نتنياهو التقى الملك الأردني في الآونة الأخيرة في عمان لبحث الوضع في سوريا
التقى رئيس الوزراء الإسرائيلي بنيامين نتنياهو في الآونة الأخيرة الملك الأردني عبد الله الثاني في عمان، لبحث الوضع في سوريا، بحسب ما أفادت الإذاعة الإسرائيلية اليوم.
وذكرت الإذاعة نقلا عن "مصادر رسمية"، أن نتنياهو بحث مع الملك الأردني مسألة الأسلحة الكيميائية، التي يملكها نظام الرئيس السوري بشار الأسد لكن من دون تحديد موعد اللقاء.
ولم ينف مسؤول في رئاسة الوزراء في القدس المحتلة هذه المعلومات لوكالة "فرانس برس"، كما أنه لم يؤكدها.
من جهته، أعلن وزير الشؤون الإستراتيجية الإسرائيلية موشيه يعالون صباح اليوم، أن "إسرائيل والأردن لديهما الكثير من المصالح المشتركة وهما قلقتان من تدهور الوضع في سوريا"، لكن من دون تأكيد اللقاء بين نتنياهو والملك الأردني.
( ا ف ب)

Palestine : Hamas bans Palestinian journalists from Israeli media co-operation

TV cameras point towards the Gaza Strip from the Israeli side of the border.
(Photograph : Jack Guez/AFP/Getty Images)

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Hamas has banned Palestinian journalists in Gaza from working with or giving interviews to the Israeli media.
The order, issued this week, said : "The government has decided to bar co-operation or work with Zionist media due to its hostility. The prohibition applies to all Palestinian reporters and journalists." It has also instructed its own government officials not to give interviews to Israeli press or television.
Since the Israeli government banned Israeli journalists from entering Gaza in 2006, citing security reasons, the Hebrew media has depended on local Palestinian or international journalists for reports from inside the enclave.
Matan Drori, the foreign news editor of Ma’ariv, which has had a Gaza-based Palestinian correspondent for more than five years, said Hamas’s move was "very unfortunate".
"It is important for Israelis to understand the motivations and behaviour of the other side, and perhaps also as a way of building bridges for the future. It will be a major loss not to have an authentic voice from inside Gaza," he said.
Drori said Ma’ariv would be forced to rely on Facebook and Twitter for reports from inside the enclave, with fewer ways of verifying information.
Sami Ajrami, who has been Ma’ariv’s correspondent in Gaza for the past 18 months, and filed dispatches for the paper during last month’s eight-day conflict, said he was disappointed by the ban.
"The Israeli public should know what’s happening in Gaza. This is not good for the Palestinian cause. But we are under the Hamas regime, and Hamas has been criticised a lot in the Israeli and international media, so they want to impose controls," he said.
Ajrami said Hamas may extend the ban to the international media. "They will refuse entry permits to foreign journalists who are critical of Hamas."
Abeer Ayyoub, a 25-year-old journalist who has written for the Israeli paper Haaretz and for the Guardian, called on the Hamas government in Gaza to reconsider its ban.
"There are two sides to the conflict, and both sides should be covered," Ayyoub said. "The Israeli media will have no one in Gaza writing about what is going on. I was speaking up for Gaza in the Israeli media. I was telling Israelis what life is like here."
Amira Hass, an Israeli journalist for Haaretz who lived in Gaza for several years and now reports from the West Bank, said Hamas’s real aim was "to control information that comes out of Gaza. This is not the end of the story. The next step will be to move against the foreign media."
The government media office in Gaza did not respond to a request for comment.
Hamas has cracked down on Palestinian journalists inside Gaza who have been critical of the de facto government. A report by Human Rights Watch last year said : "Journalists in the Gaza Strip have … faced arbitrary detention, assault, and other forms of harassment from the Hamas authorities." It gave examples of journalists being detained and assaulted by security forces, and media outlets being closed.
But the Islamic faction, which has run Gaza for more than five years, has so far allowed the international media to operate without restriction, other than the introduction last year of Hamas-issued permits to enter Gaza.
Meanwhile, Israel is to allow construction materials to enter Gaza from next week for the first time since 2007. Despite easing its blockade of the enclave two and a half years ago, it has continued to ban the import of almost all construction materials, such as cement and steel, saying they could be used for military purposes.
Twenty truckloads of construction materials will be permitted to cross into Gaza from Sunday as part of the Egyptian-brokered ceasefire agreement that ended last month’s conflict.

[Harriet Sherwood The guardian, Thursday 27 December 2012)

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حكومة حماس تفرج عن 26 معتقلاً بينهم 6 من كوادر حركة فتح
أفرجت وزارة الداخلية والأمن الوطني التابعة لحكومة حماس عن 26 محكوماً بقضايا أمنية مختلفة، بينهم 6 من كوادر حركة فتح.
وقال وكيل وزارة الداخلية كامل أبو ماضي : "جرى الإفراج عن 26 محكوماً بقضايا أمنية من مركز الإصلاح والتأهيل الرئيسي (الكتيبة) غرب غزة، هم 6 من كوادر حركة فتح، و20 من السجناء الجنائيين على خلفيات متعددة". واعتبر أن الإفراج عن كوادر من فتح، "يعدّ خطوة صحيحة في طريق تعزيز المصالحة وإنهاء الانقسام، لا سيما بعد سماح الحكومة بعودة 17 عنصراً من فتح الى القطاع".
ولفت إلى أنّ المُفرج عنهم من فتح "كانوا مسجونين على خلفية جرائم وقضايا أمنية"، متأملاً أن تكون هذه الخطوة "دافعة إيجابية للمصالحة".
وقال أبو ماضي موجهاً رسالته للجنائيين المُفرج عنهم "أنتم جزء أصيل من أبناء المجتمع، فلا تعودوا الى أخطائكم لأن عودتكم لما كنتم عليه له عواقب وخيمة".
(يو بي آي)
 
مدون مجهول يهدد إسرائيل بكشف معلوماتٍ سرية
قامت الشرطة الإسرائيلية بالتحقيق مع مدونٍ مجهول يدعى "Eishton"، والذي أخذ على عاتقه مهمة الكشف عن معلومات سرية تتعلق بمقتل 126 جندي إسرائيلي العام الماضي.
وكان المدون الصحافي "Eishton"، تحدى الرواية الرسمية بشأن مقتل الجنود في وقتٍ سابق، مدعياً أن الانتحار هو السبب الرئيسي وراء مقتل الجنود الإسرائيليين. وقد اعتمد في ذلك على وثائق عامة وبعض الوثائق الخاصة التي تسربت من داخل الجيش الإسرائيلي.
ودافع عن المدون أحد الصحافيين في صحيفة "هآرتس"، ووصف العمل الذي يقوم به "Eishton" بالخطير والمهني على الرغم من أن المدون هو مجرد مبتدئ وهاوٍ.
ومنذ أسبوعين، أعلن "Eishton" عبر صفحة على "الفايسبوك" بأنه كان تحت التحقيق الرسمي من قبل الشرطة العسكرية والشرطة الإسرائيلية. وعكست هذه القضية ردود أفعال متفاوتة، حيث دافع موقع "ويكيليكس" عن حرية الإعلام، بينما صرّح آخرون بأن "Eishton" يهدد أمن الدولة. وعلى الرغم من أن الشرطة الإسرائيلية تعرف هوية "Eishton" تمامًا، إلا أنه لم يتم الكشف عنه بشكلٍ علني.
وقال "Eishton" إنه سوف يعترف بأي تهمة ويقبل أي عقوبة في حال قام الجيش الإسرائيلي بنشر أسماء وأسباب وفاة وتواريخ الأحداث التي أدت إلى مقتل الجنود. ووعد بنشر جميع المعلومات في غضون الـ 24 ساعة، وأضاف بأن "كلمته هي ضميره" على حد تعبيره.
ويعتبر هذا الأمر تهديداً للحكومة الإسرائيلية، إلا أنه من غير المرجح ان يمتثل الجيش الإسرائيلي لمطالب مدونٍ مجهول، حتى أنه لم يوجه إليه أي تهمة حتى الآن.
وكانت بداية القصة، عندما أعلن الجيش الإسرائيلي في نيسان الماضي أن 126 جندياً لقوا حتفهم في العام السابق، مما يعني أنهم قتلوا إما بسبب اقتتالٍ مباشر مع المقاومة الفلسطينية أو في فترة خدمتهم الإلزامية داخل المستوطنات. ويدعي "Eishton" أن معظم الوفيات كانت بسبب أمراض وانتحار.
يشار إلى أن الجيش الإسرائيلي ازداد تفاعله مع وسائل الإعلام الاجتماعية في وقتٍ سابق من هذا العام، وذلك خلال المعركة التي خاضها ضد قطاع غزّة والتي أشعلت حرباً الكترونية قصيرة الأمد آنذاك.
("الميادين")

أمير قطر يؤجل زيارته لرام الله
أجل أمير قطر الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني زيارته إلى رام الله حتى نهاية الشهر المقبل دون إيضاح الأسباب، في وقت تقتصر فيه زيارة الوفد العربي على الأمين العام للجامعة العربية نبيل العربي وأعضاء الأمانة العامة للجامعة.
وقال وزير الخارجية رياض المالكي لوكالة "معا" الفلسطينية إن قطر أجلت زيارة الأمير والتي كانت مقررة هذا الشهر إلى رام الله لغاية نهاية الشهر المقبل دون إيضاح الأسباب".
وأضاف أن الأمين العام لجامعة الدول العربية نبيل العربي سوف يصل إلى رام الله قبل ظهر السبت المقبل، في زيارة رسمية يرافقه فيها أعضاء الأمانة العامة للجامعة.
وتم الاتفاق في مكالمة هاتفية بين المالكي والعربي أن تقتصر هذه الزيارة على شخص الأمين العام، على أن يتم التداول خلال الزيارة على ترتيب لزيارة كافة أعضاء مجلس وزراء الخارجية العرب إلى رام الله في القريب العاجل، وتهيئة الأجواء لإنجاح هذه الزيارة.
كما أكد المالكي أنه سوف يتم استقبال الأمين العام من قبل الرئيس محمود عبّاس، وتم التأكيد على أن مواضيع البحث سوف تتمحور على التقرير الذي سوف يقدّمه الأمين العام حول جهوده في تفعيل شبكة الأمان المالية العربية، إضافة إلى بحث إمكانية تكليف وفد وزاري عربي لزيارة عواصم بعض الدول دائمة العضوية في مجلس الأمن لتفعيل البحث فيما ورد في قرارات لجنة المتابعة الأخيرة حول مبادرة السلام العربية، بالإضافة إلى ترتيب زيارة وزراء الخارجية العرب المقبلة لفلسطين، والتهنئة بحصول فلسطين على صفة الدولة المراقب في الجمعية العامة للأمم المتحدة.
("معا")

مروان البرغوثي يحذر من انتفاضة ثالثة :عباس شريك مريح لإسرائيل ولن نتخلى عن حق العودة
حذّر القيادي في حركة فتح المسجون في إسرائيل مروان البرغوثي من اندلاع انتفاضة ثالثة إذا استمر الاحتلال الإسرائيلي للأراضي الفلسطينية.
ونقلت صحيفة "جيروزاليم بوست" الإسرائيلية عن البرغوثي قوله في مقابلة مع "القناة العاشرة للتلفزيون الإسرائيلي" بثّت ليل أمس، إنه "لو كان رئيس السلطة الفلسطينية، فأنه ما كان يستطيع أن يتعهد بأنه لن تكون هناك انتفاضة ثالثة".
ووصف البرغوثي الرئيس الفلسطيني محمود عباس، بأنه "الشريك المريح جدا للغاية بالنسبة لإسرائيل وأنه لم يكن أمامه أي خيار سوى التوجه إلى الجمعية العامة للأمم المتحدة لرفع وضع فلسطين وإلا كان سيذهب إلى منزله".
وأكد على انه لن يتخلى عن حق العودة وأن إسرائيل أثبتت أنها لا تريد السلام.
("جيروزاليم بوست"، سما)

الجيش الاسرائيلي يعتقل 11 مواطنا من الضفة ومستوطنون يقتلعون 40 شجرة زيتون جنوبي نابلس
اعتقلت قوات الاحتلال الإسرائيلي، اليوم ، 11 مواطناً من محافظات الخليل وبيت لحم وجنين والقدس المحتلة.
وأفادت مصادر أمنية لوكالة الأنباء الفلسطينية "وفا" أن قوات الاحتلال اعتقلت خمسة مواطنين من محافظة الخليل جنوبي الضفة الغربية، ثلاثة منهم من بلدة بيت أمر. وأشارت إلى أن قوات الاحتلال نفذت عمليات دهم وتفتيش في بلدة يطا جنوبي الخليل واعتقلت المواطن لؤي المصري، كما داهمت البلدة القديمة في مدينة الخليل واعتقلت المواطن احمد المحتسب (24عاما).
وقال المتحدث الإعلامي للجنة الوطنية لمقاومة الجدار والاستيطان في بلدة بيت أمر يوسف أبو ماريا لـ"وفا"، إن قوات الاحتلال داهمت البلدة واعتقلت الطفل نسيم طه أبو ماريا (14عاما) والفتيين جهاد ناصر اخليل (16عاما) واحمد أيمن اخليل (16عاما) بعد مداهمة منازل ذويهم والعبث بمحتوياتها.
كما داهمت تلك القوات عدة أحياء في مدينة الخليل، ونصبت حواجزها العسكرية على مداخل بلدات سعير وحلحول شمالا، ويطا جنوبا، وأوقف جنود الاحتلال العشرات من مركبات المواطنين ودققوا في بطاقاتهم الشخصية ما تسبب في إعاقة مرورهم.
وفي محافظة جنين، اعتقلت قوات الاحتلال الإسرائيلي، الشقيقين جهاد وحيدر محمد قبها من بلدة يعبد جنوبي غربي جنين، بعد مداهمة منزل ذويهما والعبث بمحتوياته مستخدمة الكلاب البوليسية. وأضافت المصادر أن قوات الاحتلال داهمت منزل المواطن مؤيد قبها، واستجوبت ساكنيه في العراء. في حين اعتقلت محمد سالم طقاطقة، عمار سامي طقاطقة ومحمود يوسف طقاطقة من بلدة بيت فجار جنوبي بيت لحم.
وفي القدس المحتلة، اعتقلت قوات الاحتلال المواطن المقدسي رامي عثمان داوود غريب(31 عاماً)، من قرية العيسوية. وقالت والدة المعتقل للوكالة أن قوات الاحتلال حوّلت نجلها المعتقل إلى مركز شرطة تل بيوت حيث يتم التحقيق معه حتى اللحظة.
من جهة أخرى، اقتلع مستوطنون 40 شجرة زيتون في قرية قصرة جنوبي نابلس في الضفة الغربية.
وقال مسؤول ملف الاستيطان في شمال الضفة الغربية غسان دغلس لوكالة "وفا"، إن المستوطنين تسللوا فجرا إلى الجهة الجنوبية من القرية ودمروا حقول زيتون، مشيراً إلى أن "ما يجري على الأرض هذه الأيام يؤشر إلى تصاعد خطير في هجمات المستوطنين، خاصة في ريف المحافظة الجنوبي".
(وفا)

الجيش الاسرائيلي ينذر سكان خربتي الميتة والبرج في الأغوار بالرحيل
أنذرت سلطات الاحتلال الإسرائيلي، اليوم، سكان خربتي الميتة والبرج في منطقة الأغوار الشمالية بالرحيل عن خيمهم.
وقال رئيس مجلس قروي المالح، عارف دراغمة لوكالة الأنباء الفلسطينية "وفا" إن سلطات الاحتلال حددت مساء الثلاثاء المقبل موعداً أخيراً لمغادرة سكان الخربتين في مساكنهم، مضيفاً أن الإنذارات الحالية الخطية تحمل صفة الرحيل الإجباري المؤقت، بحجة إجراء تدريبات عسكرية.
يشار إلى أن منطقة الأغوار شهدت هذا العام عمليات ترحيل واسعة لسكان المضارب.
("وفا")

نتنياهو التقى الملك الأردني في الآونة الأخيرة في عمان لبحث الوضع في سوريا
التقى رئيس الوزراء الإسرائيلي بنيامين نتنياهو في الآونة الأخيرة الملك الأردني عبد الله الثاني في عمان، لبحث الوضع في سوريا، بحسب ما أفادت الإذاعة الإسرائيلية اليوم.
وذكرت الإذاعة نقلا عن "مصادر رسمية"، أن نتنياهو بحث مع الملك الأردني مسألة الأسلحة الكيميائية، التي يملكها نظام الرئيس السوري بشار الأسد لكن من دون تحديد موعد اللقاء.
ولم ينف مسؤول في رئاسة الوزراء في القدس المحتلة هذه المعلومات لوكالة "فرانس برس"، كما أنه لم يؤكدها.
من جهته، أعلن وزير الشؤون الإستراتيجية الإسرائيلية موشيه يعالون صباح اليوم، أن "إسرائيل والأردن لديهما الكثير من المصالح المشتركة وهما قلقتان من تدهور الوضع في سوريا"، لكن من دون تأكيد اللقاء بين نتنياهو والملك الأردني.
( ا ف ب)

Égypte : les leaders de l’opposition laïque visés par une enquête

Le procureur général égyptien, Talaat Abdallah, a demandé jeudi qu’une enquête soit ouverte à l’encontre des trois principaux chefs de l’opposition laïque. Ils sont accusés d’avoir incité au renversement du président islamiste Mohamed Morsi, a-t-on appris de source judiciaire. Sont visés le Prix Nobel de la paix et ancien chef de l’agence nucléaire de l’ONU, Mohamed El Baradei, l’ancien patron de la Ligue arabe, Amr Moussa, et le leader de la gauche nationaliste, Hamdeen Sabbahi. Moussa et Sabbahi ont été candidats à la présidentielle de juin contre Mohamed Morsi.
Le procureur général, nommé par Morsi il y a quelques semaines, a demandé au ministre de la Justice, Ahmed Mekki, de nommer un juge d’instruction pour enquêter sur des accusations d’"incitation au renversement du régime" portées contre les trois opposants par un membre du Syndicat des avocats, Me Hamed al-Sayyed. Ce type d’enquête peut, si les accusations sont jugées fondées, mener à des inculpations et à un procès.
MM. El Baradei, Moussa et Sabbahi sont à la tête du Front national du salut (FSN), principale coalition de l’opposition, qui a mené un combat farouche contre le projet de Constitution soutenu par les islamistes, qui vient d’être approuvé par référendum. Le FSN estime que ce référendum a été entaché de graves fraudes et d’irrégularités, et a promis de poursuivre son combat pour faire invalider la nouvelle loi fondamentale, accusée de favoriser l’islamisation de la législation et d’offrir peu de garanties pour certaines libertés. Le FSN appelle en outre à des manifestations contre Mohamed Morsi le 25 janvier prochain, pour le deuxième anniversaire du début du soulèvement populaire qui poussa l’ancien président Hosni Moubarak à la démission.
L’adoption de la Constitution - par 63,8 % des votants mais avec une participation de seulement 32,9 % - doit être suivie dans un délai de deux mois par des élections législatives, pour lesquelles l’opposition réfléchit à un front commun. Les semaines précédant le référendum, qui s’est tenu les 15 et 22 décembre, ont été marquées par de nombreuses manifestations des deux camps et des affrontements parfois violents entre militants, dans lesquels huit personnes ont trouvé la mort.

Israël : la droite nationaliste religieuse progresse dans les sondages

À trois semaines des élections législatives en Israël, le Foyer juif, parti de la droite nationaliste religieuse très proche du mouvement des colons, s’impose comme la troisième force politique du pays, selon un sondage publié jeudi par la radio publique. Le Foyer juif, dirigé par Naftali Bennett, un ex-chef de cabinet du Premier ministre Benyamin Netanyahou, obtiendrait 15 députés alors qu’il en a 3 seulement aujourd’hui au Parlement. Un sondage publié mardi dans le journal Haaretz le créditait de 13 sièges.
Il talonne le Parti travailliste (centre-gauche), en recul avec 16 élus (- 4), tandis que les formations centristes de Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères, et de l’ex-journaliste vedette Yaïr Lapid remporteraient respectivement 11 sièges (+ 2) et 9 (inchangé). À gauche, le Meretz est crédité de 5 députés (+ 2).
La liste commune formée par le Likoud (droite) de Benyamin Netanyahou et Israël Beiteinou (droite nationaliste) de l’ex-chef de la diplomatie Avigdor Lieberman est toujours donnée largement gagnante mais en baisse avec 34 sièges (- 2). Ses alliés potentiels, le parti Shass (religieux orthodoxe sépharade) et le Judaïsme unifié de la Torah (religieux orthodoxe ashkénaze) gagneraient respectivement 13 sièges (+ 3) et 6 (inchangé) le 22 janvier.
Enfin, les trois listes issues de la communauté arabe d’Israël se maintiendraient avec 11 élus, sur un total de 120 au Parlement.
Ce sondage a été réalisé le 25 décembre auprès d’un échantillon de 500 personnes représentatif de la population adulte d’Israël avec une marge d’erreur de 4,4 %.

mercredi 26 décembre 2012

Syria : Now in Aleppo

Aleppo, Syria, 25 dec 2012 : a fighter from the Islamist Syrian rebel group Jabhat al-Nusra is seen through a smashed bus window during a gun battle with government forces.
(Photograph : Ahmed Jadallah/Reuters)

Israel : Ehud Barak formally approves West Bank university of Ariel

Housing in Ariel. A renewed academic boycott could follow the official upgrade of the Ariel institution once known as the College of Judea and Samaria.
Photograph : Nir Elias/Reuters

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Israel’s first settlement university was created this week after the defence secretary, Ehud Barak, ordered the upgrade of a college in Ariel, a city 11 miles inside the West Bank, in a controversial move likely to lead to a renewed boycott drive by academic institutions in other countries.
Official papers granting formal approval to Ariel University were signed on Wednesday by the head of the Israeli military’s central command, Major General Nitzan Alon.
The institution, which used to be called the College of Judea and Samaria, declared itself a university in 2007, an upgrade that was opposed by most other universities in Israel.
The presidents of all bar one of Israel’s existing universities filed a petition at the supreme court challenging the authorisation of Ariel University. They feared that its upgraded status could lead to budget cuts for their institutions.
"These are election days and any decision on this sensitive matter at this time can be interpreted as a political move. There is no logic in acting so urgently," their petition stated.
About 12,000 students are enrolled at Ariel University, including a few hundred Israeli-Arabs. Ariel, home to almost 20,000 Israeli Jews, is one of the biggest West Bank settlements.
The Israeli cabinet backed university status for the college in September. "Ariel is an inseparable part of Israel and it will remain [so] in any future [peace] agreement just like the other settlement blocs," Binyamin Netanyahu, Israel’s prime minister, said at the time.
Last year 165 academics at other Israeli educational institutions declared a boycott of Ariel University Centre, as it was called from 2007 until this week. They said they would refuse to participate in activities at the college as it was based in a settlement classified as illegal under international law.
"Ariel is not part of the sovereign territory of Israel, and we therefore cannot be required to go there," said their petition.
Following this week’s upgrade, Omar Barghouti, of the Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel, said : "Many academics around the world had already joined the widespread silent academic boycott of Israel – that is the unannounced, yet very effective, shunning of academic visits to and relations with Israeli academic institutions – well before this latest upgrade of Ariel.
"After the upgrade, what started as a trickle may well develop into a South Africa-style deluge of academic boycott against Israel."
The upgrade order was the latest action by the Israeli government aimed at consolidating and expanding the Israeli presence in the West Bank and East Jerusalem. Since the UN general assembly voted a month ago to recognise the state of Palestine, Israel has authorised the construction of thousands of new homes in existing settlements, the development of a highly sensitive expanse of land east of Jerusalem, and the building of the first new settlement across the Green Line for 15 years.
The announcements precede the general election in Israel on 22 January.
Although Netanyahu’s right-wing alliance is on course to emerge as the biggest party in the 120-seat parliament it is facing a significant challenge from the far-right, pro-settler Jewish Home party, led by Netanyahu’s former chief of staff, Naftali Bennett.
Some analysts believe the string of settlement announcements is an attempt to stem the loss of votes from Netanyahu’s alliance to Jewish Home.
A state-funded arts centre which opened in Ariel two years ago has also been the subject of a cultural boycott. About 60 Israeli actors refused to appear at the Ariel Centre for Performing Arts, saying they did not wish to "strengthen the settlement enterprise".

(Harriet Sherwood, The Guardian, Wednesday 26 December 2012)

Syrie : l’émissaire international Brahimi attendu samedi à Moscou

L’émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi est attendu samedi pour des entretiens à Moscou, a déclaré mercredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, cité par l’agence de presse Itar-Tass. Moscou avait indiqué auparavant que Lakhdar Brahimi avait souhaité des consultations avec la direction russe, principal soutien du régime de Damas, alors que le conflit syrien a déjà coûté la vie à 44 000 personnes en plus de 21 mois.

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20 morts, dont huit enfants, dans un bombardement dans le nord
Vingt personnes ont été tuées, dont huit enfants, dans un bombardement mercredi contre un village situé dans le nord de la Syrie, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
"Au moins vingt personnes, dont trois femmes et huit enfants, ont été tuées dans un bombardement du village Qahtaniyé, dans la province de Raqa", a indiqué cette organisation qui bénéficie d’un large réseau de militants et de médecins à travers le pays.
"Des dizaines de personnes ont été blessées dans ce hameau de Qahtaniyé, dont toute une famille. Elles ont été transportées à l’hôpital sur des motocyclettes car il n’y a pas de voitures en état de marche par manque d’essence", ont affirmé des militants de Raqa News Network sur une page Facebook.
Raqa a été le théâtre d’une escalade ces derniers mois lorsque les rebelles ont lancé plusieurs opérations dans cette province proche de la frontière turque.
Mais, précise l’OSDH, les victimes sont tous des paysans. "Pour être clair : il n’y a pas de Front al-Nosra, ni de groupes rebelles réellement organisés dans ce secteur, ce ne sont que des paysans", a précisé Rami Abdel Rahman, directeur de l’OSDH.

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فيصل المقداد يلتقي لافروف في موسكو الجمعة
قالت مصادر ديبلوماسية لـ"السفير" إن كل من نائب وزير الخارجية السوري فيصل المقداد ومعاون وزير الخارجية أحمد عرنوس وصلا اليوم إلى موسكو، في زيارة غير مقررة مسبقاً، وتأت بعد أقل من شهر على زيارة مشابهة لمقداد إلى العاصمة الروسية.
وسيلتقي المقداد وعرنوس الجمعة، وزير الخارجية الروسي سيرغي لافروف في اجتماع من المفهوم أن يكون مرتبطاً بنتائج لقاء الأسد مع الإبراهيمي، والذي سيبقى في سوريا أسبوعاً كاملاً لاستكمال محادثاته، من دون أن يكون واضحاً إن كان سيلتقي الأسد مرة أخرى، وهو ما يبدو غير مرجح، حتى اللحظة.
 "حرييت" : تركيا ترفض "خطة أميركية ـ روسية" لحلّ الأزمة في سوريا
أفادت مصادر ديبلوماسية تركية، بأن أنقرة ترفض خطة أفيد أنها تحظى بموافقة روسية – أميركية لحلّ الأزمة في سوريا.
وكانت عدة تسريبات صحافية قد أشارت إلى خطة روسية – أميركية يعمل المبعوث الدولي الأخضر الإبراهيمي للترويج لها، تقوم على تشكيل حكومة يوافق عليها كافة الأطراف في سوريا على أن يبقى الرئيس بشار الأسد في منصبه حتى 2014 على أن يكون له صلاحيات محدودة، من دون أن يترشح مجدداً للانتخابات.
ونقل الموقع الالكتروني لصحيفة "حرييت" التركية، اليوم، عن مصادر دبلوماسية تركية إن أي خطط مماثلة لن تحظى بموافقة تركيا.
وأضافت الصحيفة نقلاً عن المصادر أن تركيا تؤمن أن العملية الانتقالية مع استمرار تواجد الأسد في الحكم غير ممكنة بعد الآن.
(حرييت)

الأخضر الإبراهيمي يزور موسكو السبت
أعلن نائب وزير الخارجية الروسي ميخائيل بوغدانوف، اليوم، أن الموفد الدولي لسوريا الأخضر الإبراهيمي سيصل إلى موسكو السبت لإجراء مباحثات، بحسب ما نقلت عنه وكالة أنباء "ايتار-تاس".
وذكرت موسكو في وقت سابق أن الإبراهيمي أبدى رغبته في التشاور مع قادة روسيا، حليف دمشق، بشأن النزاع الذي أوقع حتى الآن نحو 45 ألف قتيل خلال 21 شهرا، بحسب المرصد السوري لحقوق الإنسان.
(ا ف ب)
الإمارات تؤيد عملية انتقالية "غير طائفية" في سوريا
أعلن وزير خارجية الإمارات العربية المتحدة أن بلاده تؤيد عملية انتقالية سياسية غير طائفية في سوريا، لدى استقباله رئيس "الائتلاف الوطني لقوى الثورة والمعارضة السورية" احمد معاذ الخطيب في أبو ظبي، على ما أفادت وسائل الإعلام الرسمية اليوم.
وأكد الشيخ عبد الله بن زايد آل نهيان "عزم الإمارات على دعم تحول حكومي مستقبلي غير طائفي". كما أكد على دعم الإمارات للجهود التي يبذلها المبعوث الدولي والعربي إلى سوريا الأخضر الإبراهيمي من اجل وقف العنف في سوريا "والعمل مع المجتمع بكافة فئاته ومكوناته لبناء سوريا الحديثة التي تستوعب جميع أبنائها دون استثناء أو تمييز بعيدا عن روح الكراهية والانتقام".
(ا ف ب)
صالحي : إيران لن تسمح بفرض حلول خارجية على سوريا
أعلن وزير الخارجية الإيرانية علي أكبر صالحي، اليوم، أن طهران لن تسمح بفرض حلول خارجية على سوريا.
ونسبت وكالة "مهر" للأنباء إلى صالحي قوله على هامش جلسة مجلس الوزراء "فليعلم الجميع، إن إيران لن تسمح بفرض حلول أجنبية من الخارج على سوريا".
وأضاف أن المبادرة الإيرانية ذات البنود الستة "هي الحل الوحيد للأزمة السورية، ونأمل بأن نشهد تسوية هذه الأزمة بناء على هذه المبادرة، رغم أن الظروف صعبة".
واعتبر صالحي أن الحوار السوري -السوري "هو الحل الوحيد للازمة السورية".
وقال إن "دخان الأزمة السورية يؤذي عيون الشعب السوري، وليعلم الذين يواصلون الاشتباكات، وحتى لو فرضنا وصولهم إلى السلطة، فإنهم لن يتمكنوا من الحكم على بحر من الدماء".
وأضاف وزير الخارجية الإيراني "سنعقد اليوم اجتماعا مع السفراء الأجانب لدى طهران لتبادل وجهات النظر بشأن مبادرة إيران ذات البنود الستة، وطبعا ما يبعث على الارتياح أن مبادرات أخرى تم طرحها، إلا أن مبادرة إيران هي أكثرها شمولية". و أشار إلى أن زيارة المبعوث الأممي والعربي إلى سوريا الأخضر الإبراهيمي، إلى دمشق، "تأتي في هذا المجال".
وقال صالحي "نعتقد انه لا يمكن تقديم أي حل بشأن سوريا خارج إطار مبادرة إيران ذات البنود الستة".
(مهر)

"الوطن" السورية : "جبهة النصرة" تمهد لإعلان "إمارة إسلامية" في حلب
أفادت صحيفة "الوطن" السورية عن معلومات من مدينة حلب أن "جبهة النصرة" التابعة لتنظيم "القاعدة"، بدأت منذ فترة "حملة تطهير أفضت إلى إقصاء وإلقاء القبض على عشرات المسلحين الذين يتبعون لباقي التشكيلات المقاتلة في أحياء المدينة التي يتمركزون فيها، في مسعى لبسط هيمنتها بشكل مطلق ومن دون منازع تمهيداً لإعلان إمارتها الإسلامية".
وروى شهود عيان في اتصالات هاتفية مع الصحيفة، أن "أحياء المشهد وبستان القصر والفردوس شهدت في الأيام الأخيرة دخول دوريات يقودها عناصر من جبهة النصرة اختطفت الكثير من عناصر المسلحين المحليين من أبناء الأحياء الذين يدعون أن جماعاتهم تتبع للجيش الحر بشكل صوري".
وقال أحد سكان حي المشهد "بات الحي خالياً تقريباً من المسلحين من سكانه الذين تطوعوا في وقت سابق مع الجماعات المسلحة المختلفة، بعد اقتيادهم من قبل جبهة النصرة إلى أماكن مجهولة للتحقيق معهم بذريعة لجوئهم إلى السطو على المنازل والمحال التجارية، حيث إن معظمهم سمعته سيئة ويشتكي السكان من تصرفاته".
ولفت آخر من حي الفردوس إلى أن المسلحين "كانوا ينصبون الحواجز المتنقلة ويفتشون المارة والسيارات ولا قوانين تردع تجاوزاتهم بحق الأهالي، وهو ما حسّن صورة جبهة النصرة في عيون السكان المتلهفين للتخلص من المراهقين المسلحين، لكن طلب منا أن نغير هتافاتنا التي كنا نرددها في المظاهرات المطالبة بخروج المسلحين والتي تقول (الجيش الحر حرامي بدنا الجيش النظامي)، لتصبح (الجيش الحر حرامي بدنا الجيش الإسلامي) أي الإسلاميين من جبهة النصرة".
من ناحية أخرى، أشارت الصحيفة إلى أن وحدات من الجيش السوري واصلت أمس ملاحقتها للمجموعات المسلحة موقعة عدداً من القتلى والجرحى في صفوفهم في ريف دمشق، فيما عادت الاشتباكات إلى مخيم اليرموك للاجئين الفلسطينيين بعد عودة المسلحين إليه.
وقالت مصادر أهلية للصحيفة إن مخيم اليرموك "يشهد بشكل يومي بين الفينة والأخرى، اشتباكات بين اللجان الشعبية الفلسطينية والمسلحين الذين عاودوا دخوله بعد أن انسحبوا إلى أطرافه، الأمر الذي أدى إلى نزوح العديد من الأهالي مرة ثانية".
وبحسب الأهالي الذين تحدثوا للصحيفة، فإن "أصوات تلك الاشتباكات تسمع في الأحياء المحيطة في المخيم مثل الزاهرة الجديدة والقديمة ودف الشوك والزهور". كما ذكر شهود عيان أن "عددا من الشهداء والجرحى المدنيين قضوا خلال الاشتباكات المتقطعة التي دارت خلال الأيام الأربعة الأخيرة".
وتواصلت الاشتباكات في القدم والعسالي بين عناصر الجيش والمجموعات المسلحة حيث تكبد المسلحون خسائر فادحة في الأرواح والمعدات، حسبما ذكرت مصادر أهلية للصحيفة.
وأوقعت وحدات من الجيش عدداً من أفراد المجموعات المسلحة بين قتيل وجريح، خلال ملاحقتهم في مدينة داريا في ريف دمشق ودمرت عدداً من "أوكار إجرامهم".
وفي مدينة يبرود، دمرت وحدة من الجيش "أوكاراً لمجموعات مسلحة بما فيها من أسلحة وذخيرة وإرهابيين مرتزقة كانوا يرتكبون أعمال قتل وسلب ونهب واعتداءات على الأهالي".
وفي حماه، يميل الوضع الأمني عموماً إلى الفتور في النهار، ويشتد إلى درجة السخونة في الليل، حيث يسمع الحمويون دوي انفجارات وقذائف، وأزيز رشقات نارية كثيفة، رغم تحصنهم في ممرات وحمَّامات شققهم السكنية. ليتبينوا صباح اليوم التالي، أن ما سمعوه ناجم عن استهداف مجموعات "إرهابية" مسلحة لحواجز حفظ النظام.
("الوطن" السورية)

"هيئة التنسيق السورية" : مع أي حل دولي يقوده الإبراهيمي لحل الازمة
أكد المنسق العام لـ"هيئة التنسيق الوطنية السورية المعارضة" حسن عبد العظيم أن معارضة الداخل "مع أي حل دولي" يقوده المبعوث الدولي والعربي إلى سوريا الأخضر الإبراهيمي لحل الأزمة السورية.
وقال عبد العظيم في حديث لصحيفة "الوطن" السورية، بعد لقاء جمع الإبراهيمي ووفد من المعارضة السورية في الداخل، امس، إن وجهات نظر الجانبين "التقت على ضرورة العمل على إيقاف العنف وإيجاد حل سياسي يؤدي إلى انتقال سلمي للسلطة وإقامة نظام جديد بإرادة الشعب السوري".
واعتبر أن "ما يزيد المسألة تعقيدا وصعوبة، هو ما يرد من اقتراحات من المعارضة ومن قوى دولية وإقليمية يتمسك بعضها ببقاء الرئيس (حتى العام 2014) أو برحيله قبل أي حل سياسي للأزمة".
وقال إن "أي حل يتم الوصول إليه عبر الجهود الإقليمية والدولية على يد الإبراهيمي، إذا كان يتضمن تنحي الرئيس فنحن لا نعارضه، وإن كان يتضمن بقاءه وإعطاء صلاحياته لحكومة انتقالية نعتبر أن هذه الفرصة الأخيرة لحل الأزمة في سوريا".
("الوطن" السورية)

القوات السورية تنفذ حملة ضد المقاتلين المعارضين في ريف حماة
أعلنت القوات السورية النظامية، مساء اليوم، أنها تنفذ حملة ضد المقاتلين المعارضين في ريف حماة الذي شهد في الفترة الأخيرة اشتباكات وأعمال عنف، بحسب بيان صادر عن القيادة العامة للجيش والقوات المسلحة.
وجاء في البيان الذي نشرته وكالة الأنباء الرسمية السورية "سانا"، "عمد الإرهابيون المرتزقة إلى الاعتداء على القرى الآمنة في ريف حماة وارتكاب المجازر بحق المدنيين الأبرياء لإرهابهم وترويعهم وإجبارهم على ترك منازلهم وتشريدهم من قراهم".
وأضاف "إن وحدات من قواتنا الباسلة تقوم بالتصدي لهذه المجموعات المجرمة ومنعها من تحقيق أهدافها الدنيئة، موقعة في صفوفها خسائر كبيرة".
وتابعت القيادة العامة للجيش والقوات المسلحة أنها "تقدر عاليا تعاون المواطنين مع جيشهم الباسل"، معتبرة أن هذه الهجمات هي بمثابة "محاولة يائسة للتعويض عن الخسائر التي تمنى بها تلك العصابات".
(ا ف ب)

مخيما البداوي والبارد يأويان 474 عائلة نازحة من مخيم اليرموك
أوضحت اللجان الشعبية في مخيمي البداوي ونهر البارد أن عدد العائلات الفلسطينية النازحة من مخيم اليرموك قرب دمشق بسبب الأحداث الأمنية التي شهدها اخيرا، بلغ 474 عائلة، وهي تقيم بغالبيتها عند أقارب أو معارف لها في المخيمين، وأن أحدا منهم لم يعد بعد إلى مخيم اليرموك.
وأشار مسؤول لجان حق العودة أحمد موسى أن النازحين "لم يتلقوا سوى مساعدات بسيطة على شكل أغطية وفرش، ويعانون من نقص كبير في الخدمات والتقديمات، وأن وكالة غوث اللاجئين الفلسطينيين الأونروا إكتفت بتقديم مبلغ 40 دولارا لكل شخص نازح، ولمرة واحدة فقط".
ولفت إلى أن اللجان الشعبية ولجان حق العودة "تحاول في ظل النقص الكبير الذي تعانيه لمساعدة النازحين، إلى تأمين التواصل بينهم وأقارب لهم في المخيمين، ومعالجة مشاكل الإيواء والصحة التي يعانون منها بالتنسيق مع الأونروا وهيئات المجتمع المدني في المخيمين".
(الوكالة الوطنية للاعلام)

Israël : Netanyahu lance sa campagne à droite toute, avec l’Iran en ligne de mire

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, chef du Likoud (droite), grand favori des élections législatives du 22 janvier, a lancé mardi soir sa campagne en assurant que sa priorité était de "stopper" le programme nucléaire iranien.
"Qui les électeurs considèrent-ils comme le candidat le plus à même de faire face à la menace iranienne ? A la menace liée aux missiles ? A la menace du terrorisme ?", s’est exclamé Netanyahu devant ses partisans rassemblés à Jérusalem.
"Il nous reste encore beaucoup de choses à faire. Avant toute chose, nous devons stopper le programme nucléaire iranien, et le temps passe. C’est ma première mission en tant que Premier ministre", a averti le chef du gouvernement israélien qui a menacé ces derniers mois de recourir à une opération militaire contre l’Iran.
Israël et les Occidentaux soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.
Netanyahu a dressé un bilan économique flatteur de son gouvernement et n’a que brièvement évoqué le conflit avec les Palestiniens : "Notre main sera toujours tendue vers nos voisins pour une paix véritable et réciproque, tout en continuant à insister sur les intérêts vitaux de l’Etat d’Israël en dépit de toutes les pressions", a-t-il répété.
Promettant de "renforcer" encore les colonies juives, le Premier ministre, qui est doublé sur sa droite par une progression des nationalistes religieux, jure à nouveau qu’"avec l’aide de Dieu, nous continuerons à vivre et à bâtir à Jérusalem, qui restera toujours indivisible sous la souveraineté israélienne".
A l’approche des élections, le gouvernement Netanyahu a promis de construire des milliers de logements pour les colons à Jérusalem-Est annexée et en Cisjordanie occupée, pour punir les Palestiniens d’avoir demandé et obtenu le statut l’Etat observateur à l’ONU.
Ces "provocations" ont été condamnées par la communauté internationale -y compris les Etats-Unis- qui ne reconnaît pas l’occupation et l’annexion de Jérusalem-Est, le secteur en majorité arabe de la Ville sainte, ni les colonies juives, illégales au regard du droit international. Les Palestiniens considèrent que ces projets de colonisation sonnent le glas du processus de paix.
L’allié politique de Netanyahu, l’ex-ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, qui a démissionné à la suite de son inculpation pour fraude et abus de confiance, était présent pour le coup d’envoi de la campagne électorale à Jérusalem.
Lieberman reste le numéro deux de la liste commune qui regroupe les candidats de son parti ultra-nationaliste Israël Beiteinou et ceux du Likoud, mais il a été interrogé par la police mardi soir, selon les médias, et son avenir politique paraît compromis à court terme.
Selon le dernier sondage, le bloc Likoud-Israël Beiteinou est crédité de 35 députés sur 120, en baisse par rapport aux précédentes semaines.
Mais Netanyahu n’aurait aujourd’hui aucune difficulté à former une confortable coalition dans la prochaine Knesset (Parlement), avec l’appui de l’extrême droite et des religieux ultra-orthodoxes, sans compter d’éventuels partenaires centristes. Il est le grand favori et pourrait donc obtenir un troisième mandat de Premier ministre.
Selon un sondage publié mardi par le quotidien Haaretz (gauche), Netanyahu reste le dirigeant politique auquel les Israéliens font le plus confiance.

Egypte : Démission du ministre des Communications égyptien

Le ministre égyptien des Communications, Hany Mahmoud, a démissionné, a rapporté l’agence officielle Mena mardi soir. "Je n’ai pas pu m’adapter à la culture du travail gouvernemental, surtout dans le cadre de la situation actuelle du pays. C’est pourquoi j’ai présenté ma démission il y a plus d’un mois, et je continuerai à travailler jusqu’à ce qu’un nouveau ministre soit choisi", a-t-il dit, selon l’agence, qui cite le compte Twitter du responsable. "Je ne regrette pas d’avoir accepté le ministère. [...] J’ai accepté le poste pour l’Égypte et je le quitte pour l’Égypte", a-t-il ajouté.
Hany Mahmoud n’a pas donné plus de précisions sur les raisons de sa décision, mais la date de sa démission semble coïncider avec l’annonce, le 22 novembre, d’un décret par lequel le président Mohamed Morsi s’est accordé des pouvoirs exceptionnels.
Le président a depuis retiré son décret, mais la profonde crise politique qui en a découlé divise toujours le pays. Cette démission intervient après celle, samedi, du vice-président Mahmoud Mekki, en même temps que les Égyptiens votaient sur un projet de Constitution controversé. Le projet de loi fondamentale, défendu par les islamistes au pouvoir et dénoncé par l’opposition, a été adopté par 63,8 % des votants, a annoncé mardi soir la commission électorale.

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Les Etats-Unis appellent Morsi à "mettre fin aux divisions"
Les Etats-Unis ont appelé mardi le président égyptien Mohamed Morsi à mettre "fin aux divisions" et à "élargir le soutien au processus politique" après l’adoption de la Constitution controversée défendue par les islamistes.
"Le président Morsi, en tant que président démocratiquement élu d’Egypte, a la responsabilité d’agir d’une façon qui reconnaisse le besoin urgent de mettre fin aux divisions, de bâtir la confiance et d’élargir le soutien au processus politique", a déclaré le porte-parole du département d’Etat Patrick Ventrell dans un communiqué.
Avec un taux de participation de 32,9%, le projet de loi fondamentale a été approuvé par 63,8% des près de 52 millions d’électeurs inscrits, a annoncé mardi à la presse le président de la commission électorale Samir Aboul Maati.
Les Etats-Unis "ont toujours soutenu le principe selon lequel la démocratie nécessite bien plus que la simple règle de la majorité. Elle nécessite de protéger le droit de bâtir des institutions qui la rende concrête et pérenne", observe le département d’Etat, rappellant que "de nombreux Egyptiens ont exprimé leur profonde inquiétude face au contenu de la Constitution".
"Nous espérons que les Egyptiens déçus engageront un dialogue approfondi et que chaque camp refusera la violence", ajoute le porte-parole.
"L’avenir de l’Egypte dépend, non pas de la capacité d’un camp de l’emporter sur l’autre, mais de l’engagement de tous dans un processus ouvert pour discuter des différends, qu’ils portent sur la constitution ou sur les lois qui en découlent", ajoute Washington.
Le référendum s’est déroulé sous haute tension les 15 et 22 décembre, après des semaines d’une grave crise politique et de manifestations rivales qui ont parfois dégénéré en violences meurtrières.
Pour le camp présidentiel, l’adoption d’une nouvelle constitution permettra de doter le pays d’un cadre institutionnel stable après la période de transition tumultueuse qui a suivi la chute de Hosni Moubarak le 11 février 2011.
L’opposition affirme que le texte, rédigé par une commission dominée par les islamistes, porte atteinte à certaines libertés fondamentales, ne représente pas la diversité de l’Egypte et ouvre la voie à une islamisation plus poussée de la législation.

Maroc : avec l’hiver, les villageois du Moyen-Atlas luttent contre l’isolement

En ce matin glacial, Salem s’engage dans une longue marche sous la neige pour amener son fils à l’école : comme chaque année avec l’arrivée du froid, des villageois du Moyen-Atlas, région du Maroc aux hivers très rigoureux, se battent contre les éléments et l’isolement.
Si la côte atlantique marocaine, en particulier dans le Sud, est réputée pour sa douceur hivernale, l’intérieur du pays, constitué de massifs montagneux, subit de fréquentes intempéries (gel, neige) de novembre à avril.
Les habitants y sont souvent démunis. Vendredi dernier, un bébé, victime du froid et malade, est ainsi décédé à Anfgou (Haut-Atlas), faute de soins appropriés, selon plusieurs témoins.
A une centaine de kilomètres plus au nord, à l’approche du village berbère de Timahdite, dans le Moyen-Atlas, la piste qui mène à la tribu des Aït Kessou devient vite impraticable avec la boue et la neige fondue qui la recouvrent.
"Les pick-up et camions ne peuvent plus s’approcher. A dos de mulet, je parcours des dizaines de kilomètres pour m’approvisionner", explique à l’AFP Moha Ouâalli, un père de famille. "Les gens comme nous n’ont pas de vie ici", poursuit-il en regardant ses trois mulets -chargés de sacs de blé et de nourriture- arpenter la piste en direction de la forêt.
Tenant par la main son fils de huit ans, Salem Saïd tente pour sa part de marcher dans la neige. Parfois, il soulève son enfant pour presser le pas.
"Je dois l’emmener à l’école et c’est à trois kilomètres. Il ne peut pas y aller tout seul", souligne-t-il, réclamant une plus grande présence de l’Etat.
"Nous ne demandons pas la lune. Une simple route praticable pour nous désenclaver, c’est tout", explique M. Saïd avant de poursuivre son chemin vers la seule école de la région.
En l’absence de route praticable, les véhicules ne peuvent approvisionner les souks hebdomadaires des villages du Moyen et Haut-Atlas.
Les autorités locales évoquent à demi-mots le manque de moyens, un "frein" selon elles au désenclavement.
"Il y a un chasse-neige pour toute la région, c’est insuffisant", dit à l’AFP un élu local sous couvert de l’anonymat. "Il ne faut pas oublier que le budget communal est limité. Sans une stratégie globale de l’Etat pour l’infrastructure routière en milieu rural, le problème de l’enclavement se posera chaque année", poursuit cet élu joint par téléphone.
La région de Timahdite, avec celle d’Anfgou, est considérée comme la plus concernée par le problème. Les premières chutes de neige ont été particulièrement fortes cette année, soulignent les habitants, rendant les célèbres forêts de cèdres à peine visibles sous l’immense manteau blanc.
"La neige n’a pas que des effets négatifs. Elle permet le remplissage des puits et des barrages. Mais le manque d’infrastructures isole les habitants, surtout les plus démunis", souligne Lahcen Ouhalli, un militant local de l’Association marocaine des droits humains (AMDH, indépendante). "Ceux qui ont les moyens possèdent des tracteurs qu’ils utilisent pour l’approvisionnement. Ils sont moins isolés que les autres, qui n’ont que leurs mulets, leurs ânes ou leurs pieds", note-t-il.
"C’est grâce à cet âne que je peux me déplacer pour acheter de quoi vivre. Sinon, avec ce froid et cette neige, on ne peut rien faire", confirme Fadma Bouba, une mère de famille.
La première vague de froid de la saison, au début du mois, a été largement évoquée par la presse locale, qui a fait état de la mort de quatre enfants.
Cette information a toutefois été démentie par le ministère de l’Intérieur, selon lequel grâce à un important "dispositif" mis en place, "tous les douars isolés" ont été "désenclavés dans un délai très court".
Le ministre de la Santé Hossein El Ouardi, qui s’est rendu dans la région d’Anfgou la semaine dernière, a annoncé lundi le lancement d’une campagne d’aide médicale. Plus de 2.400 personnes doivent en bénéficier.

Israël : Citoyenneté en situation coloniale : le vote arabe à la Knesset sioniste (2) ( Fadwa Nassar )

En mai 1948, avant même la proclamation de « l’indépendance » de la colonie sioniste en Palestine, les bandes armées de la colonie sèment la terreur et la mort en Palestine : attentats meurtriers dans les villes, invasions de villages et bourgades, massacres collectifs, nettoyage ethnico-religieux dans les zones livrées par l’ONU à « l’Etat juif » selon le plan de partage voté en novembre 1947 : c’est la Nakba palestinienne dont les dirigeants actuels de l’Etat d’Israël craignent le rappel, puisqu’ils ont interdit sa commémoration dans les territoires occupés en 1948. Entre 1948 et 1952, les massacres et expulsions se poursuivent, notamment dans les zones « gagnées » par la guerre : la partie occidentale d’al-Qods et la région du Naqab principalement. La Nakba, c’est l’exil forcé de plus de la moitié du peuple palestinien, et de la majorité des Palestiniens vivant dans les territoires devenus l’Etat sioniste.

« Citoyens minoritaires » dans leur propre pays
En 1948, seuls 150.000 Palestiniens ont réussi à demeurer dans leur patrie occupée. Ils comptent à présent plus de 1.200.000 Palestiniens répartis dans le nord (Jalil), le sud (Naqab), les villes côtières (Haïfa et les monts du Karmel, Akka, Yafa) et la région du « Muthallath » (Triangle) avec les villes d’Umm al-Fahem et Kafr Qassem, et les villes « mixtes » de Lid et Ramlé. Les Palestiniens de 48 ne représentent que 17 à 18% de la population en « Israël », ce qui explique largement pourquoi l’Etat colonial n’a pas privé ces Palestiniens du droit de vote, contrairement à l’Afrique du Sud de l’apartheid, où la population noire africaine est restée majoritaire dans son pays. Après l’expulsion de la majorité des Palestiniens, devenus réfugiés, des territoires formant à présent l’entité sioniste, les Palestiniens de 48 sont devenus une minorité dans leur propre pays. Devenus « citoyens » malgré eux de cet Etat, ils ont utilisé tous les moyens possibles pour demeurer dans leur patrie, lutter contre leur expropriation, obtenir leurs droits humains, politiques et sociaux, non pas parce qu’ils ont foi dans cette entité, mais parce qu’ils se considèrent chez eux, dans leur patrie, témoins vivants de l’histoire de la Palestine.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la participation des Palestiniens de 48 aux élections de la Knesset, malgré l’avis de plus en plus partagé sur la nécessité de les boycotter. Après la Nakba en 1948, seul le parti communiste israélien, qui se proclame anti-sioniste mais qui a reconnu le plan de partage de l’ONU en 1947, se présente comme « défenseur des intérêts des masses arabes » dans l’Etat colonial fraîchement fondé. La reconnaissance par les partis communistes arabes du plan de partage et par conséquent, de l’existence de l’Etat sioniste, par allégeance au grand frère soviétique, entraînera leur mise à l’écart par les sociétés arabes pendant des décennies et causera les multiples scissions et crises internes vécues par ces partis. Le parti communiste « israélien » n’échappe pas à ces crises et scissions, jusqu’à devenir aujourd’hui composé en majorité de Palestiniens et considéré comme faisant partie de la mouvance nationale palestinienne dans les territoires occupés en 1948. De plus, c’est ce parti qui a accueilli tous les Palestiniens nationalistes dans les années 50 et 60, désireux de lutter « légalement » contre l’entité coloniale, lorsque les dirigeants sionistes ont banni toute expression palestinienne arabe nationale et expulsé plusieurs de ses porte-parole, comme le poète Mahmoud Darwish. Cependant, le poète et écrivain Tawfiq Ziyyad, maire et député de Nasra à l’époque de la Journée de la Terre le 30 mars 1976, fut l’une des principales figures du parti communiste, dans sa version nationale palestinienne.

Panorama des partis palestiniens participant à la Knesset sioniste
Jusqu’à la première intifada en 1987, le parti communiste fut le seul parti à représenter les « intérêts des masses arabes » à la Knesset, contre les partis sionistes, malgré la formation de partis électoraux de gauche, qui eurent du mal à se maintenir. Il fut représenté à la Knesset sioniste par trois ou quatre députés, pendant toutes ces années, obtenant entre 20% et 51% (en 1977 où il obtient 5 sièges) de l’électorat palestinien, et c’est en 1977 qu’il forme le « Front démocratique pour la paix et l’égalité » (Front). Il réclame, dans ses luttes et son programme électoral, l’égalité des droits pour tous les « citoyens » dans l’Etat d’Israël. Il réclame la formation d’un Etat palestinien sur les frontières de juin 1967 (Cisjordanie et bande de Gaza) aux côtés d’un Etat d’Israël débarrassé du sionisme. Mais s’il se bat pour le retour des réfugiés « internes » (les Palestiniens déplacés de leurs terres et propriétés mais qui sont demeurés dans l’Etat sioniste) à leurs villages et bourgs d’origine, le retour des réfugiés expulsés de Palestine en 1948 ne fait pas partie de son programme. Aux dernières élections en 2009, le Front a obtenu 3 sièges à la Knesset (deux palestiniens arabes et un israélien juif).

En 1988, en pleine Intifada, le « parti arabe démocratique » est fondé par Abdel Wahab Darawshé, député transfuge du parti travailliste sioniste, pour protester contre la répression sauvage de l’Intifada palestinienne. C’est le premier parti composé uniquement de Palestiniens à entrer dans l’arène politique, celle de la Knesset, et son programme politique ne diffère en rien de celui du parti communiste, mais les analystes le classent comme le parti représentant la nouvelle « bourgeoisie » palestinienne de l’intérieur !! Son représentant actuel est Talab Sane’, du Naqab. En 1996, le parti s’allie avec le mouvement islamique (branche sud) pour former la « liste arabe unifée » qui obtient, depuis, 4 sièges à la Knesset, représentant près de 10% de l’électorat palestinien.

Les accords d’Oslo signés en 1993 entre l’OLP et l’Etat de l’occupation va transformer le paysage politique palestinien dans l’Etat colonial. Du côté du mouvement nationaliste, le « Rassemblement national démocratique » se constitue en 1996 à partir de la fusion de plusieurs formations de gauche et nationalistes, dont « la Charte pour l’égalité » dirigée par dr. Azmi Bishara. Quant au mouvement Abna’ al-balad, il fait scission, quelques-uns de ses cadres (‘Awad Abdel Fattah) rejoignent le Rassemblement et les autres poursuivent le chemin tracé, celui du refus de participer aux élections de la Knesset. Le « Rassemblement » se présente comme un parti nationaliste et démocratique, et se bat pour une société palestinienne autonome à l’intérieur de l’Etat colonial. Il critique la position du parti communiste qui se contente de réclamer l’égalité de tous les citoyens, considérant que l’affirmation de l’identité nationale palestinienne permet de revendiquer des droits nationaux légitimes. Bien qu’il se soit formé en adversaire du « Front », le « Rassemblement » mènera sa première bataille électorale en alliance avec lui, propulsant dr. Azmi Bishara à la Knesset. Entre 1996 et 2012, les positions du Rassemblement évoluent, il réclame dorénavant « l’Etat de tous ses citoyens » avec l’espoir de pouvoir transformer la société coloniale, et le retour des réfugiés palestiniens à leur terre et leurs biens. Mais c’est par son dynamisme et par les débats idéologiques et politiques qu’il suscite, que le « Rassemblement » s’est distingué, depuis sa formation. Il a obtenu trois sièges lors des dernières élections de la Knesset. Aujourd’hui, l’une de ses candidates qui a déjà un siège à la Knesset, Hanine Zo’bi, risque de voir sa candidature refusée par la commission électorale de la Knesset sioniste.

Du côté du mouvement islamique, qui se développe depuis dans les années 70, les retombées des accords d’Oslo sont catastrophiques, puisqu’il fait scission en 1996, date prévue pour les élections de la knesset. La branche sud dirigée par un des fondateurs du mouvement, Abdallah Nimr Darwish, souhaite participer et même envoyer des candidats, alors que la branche nord, dirigée par sheikh Raed Salah et sheikh Kamal Khatib, refuse net toute participation à la vie politique sioniste. Si les élections de la knesset furent l’occasion de cette scission, des études approfondies font remonter les divergences politiques au sein du mouvement islamique au tout début, lorsque le dirigeant Abdallah Nimr Darwish, emprisonné pour avoir soutenu des actions « terroristes », se repent dès sa libération et commence à accepter l’idée de la formation d’un Etat palestinien aux côtés de l’Etat sioniste, dont il ne remet plus en cause la légitimité, tout en le voulant « non-sioniste ». En 1996, la branche sud du mouvement islamique s’allie au « parti arabe démocratique » pour former « la liste arabe unifiée », qui a obtenu 4 sièges à la Knesset, dont l’un au parti islamique.
Afin d’être membres de la Knesset sioniste, les candidats élus doivent prêter un serment d’allégeance envers l’Etat sioniste, promettant de ne pas remettre en cause la nature « juive et démocratique » de cet Etat.

La liste unique et le haut comité représentatif des masses arabes
Au cours et après les précédentes élections, qui ont assisté à une très forte baisse du nombre des votants arabes, plusieurs études ont souligné que les masses arabes souhaitaient une liste arabe unifiée de tous les partis, et ce pour plusieurs raisons : d’abord, une liste unifiée pouvait remporter plus de sièges et peser sur les décisions de la Knesset en faveur des Palestiniens, ensuite, les revendications présentées par les listes arabes concurrentes sont à peu près les mêmes : refus du sionisme et du racisme inhérent, défense des droits des Palestiniens, à la terre, au travail, à la santé et à l’éducation, défense des villages non-reconnus dans al-Naqab et contre les mesures de nettoyage ethnico-religieux, défense des sites religieux musulmans et chrétiens. Les sondages d’opinion avaient nettement montré qu’une liste unifiée de tous les partis arabes aurait permis de baisser le taux d’abstention qui a atteint les 47% en 2009.

Malgré ces études et ces sondages, les partis arabes n’ont pas réussi à former cette liste, pour raisons politiques, idéologiques ou personnelles, en vue des prochaines élections. Certaines personnalités refusent de s’éclipser, notamment celles qui ont pris l’habitude de siéger dans cette institution coloniale. Par ailleurs, il semble que le parti communiste refuse de faire alliance avec « la liste unifiée » qui comprend un membre du mouvement islamique, et vice-versa. Le Rassemblement, quant à lui, a clamé haut et fort son désir de former cette liste unique, disant qu’il n’y avait pour lui aucune ligne « rouge », ni celle représentée par le Front et son candidat israélien, ni celle représentée par le mouvement islamique. Mais telle n’était pas la position du Rassemblement lors des élections en 2009, où il avait mis plutôt l’accent sur la nécessité pour les partis de mettre en avant leurs revendications spécifiques.

Les mouvements et les personnalités qui refusent la participation à ces élections soutiennent depuis plusieurs années que l’existence du « haut comité représentatif des masses arabes » (al-Lujna al-Ulya) permet de faire l’impasse de la Knesset en le transformant en institution représentative et élue par les Palestiniens. Sans vouloir détailler l’histoire et la formation de ce haut comité, il suffit de savoir que depuis l’intifada al-Aqsa, son rôle s’est élargi, grâce à sa participation aux mouvements de protestation. Depuis plusieurs années déjà, des personnalités et des partis élèvent la voix pour que le haut comité soit réformé et qu’il puisse être directement élu par les masses arabes, au lieu d’avoir une partie de ses membres désignée par les partis arabes. Le parti communiste qui est largement représenté dans ce haut comité (puisqu’il rassemble également les maires arabes élus) refuse les réformes proposées, d’abord pour ne pas perdre sa place et ensuite, parce qu’il considère qu’il s’agit d’une mesure « séparatiste » envers l’Etat sioniste.

Pour le mouvement islamique (nord) et le mouvement Abna’ al-Balad, seul un haut comité réformé pourrait représenter la volonté populaire des Palestiniens de 48. En attendant qu’une telle réforme puisse avoir lieu, le haut comité n’est qu’un organe supplémentaire représentant les Palestiniens, sans véritable pouvoir, bien qu’il ait formé des commissions qui essaient, avec les associations civiles, de défendre les droits des Palestiniens dans l’éducation notamment, d’empêcher la destruction des maisons et des villages, de soutenir les prisonniers et de défendre les personnalités poursuivies.

Fadwa Nassar
26 décembre 2012

Palestine : le Hamas interdit de travailler avec les médias israéliens à Gaza

Le gouvernement du mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé mardi avoir interdit aux journalistes locaux de travailler avec les médias israéliens, les jugeant "hostiles".
Lors de sa réunion hebdomadaire, le gouvernement a décidé d’"interdire de travailler avec tous les médias et les journalistes sionistes", soulignant que les médias israéliens sont "hostiles".
Dans son communiqué, le gouvernement fait référence aux médias et chaînes de télévision israéliens opérant dans la bande de Gaza, via des sociétés de production palestiniennes employant des journalistes palestiniens.
C’est la première fois que le Hamas, qui dirige Gaza depuis 2006, publie une telle décision, selon le texte.
Israël et le Hamas ont conclu par l’intermédiaire de l’Egypte un cessez-le-feu entré en vigueur le 21 novembre, à l’issue d’une opération militaire israélienne de huit jours.
Les hostilités entre l’armée israélienne et les groupes palestiniens de Gaza, du 14 au 21 novembre, ont coûté la vie à 177 Palestiniens et six Israéliens, selon un bilan de l’AFP établi à partir de sources médicales.
Récemment, Human Rights Watch (HRW) a dénoncé l’armée israélienne pour avoir "violé les lois de la guerre" en visant des journalistes et des médias lors de son opération à Gaza.
Selon l’organisation, l’armé israélienne a mené quatre attaques de ce type, tuant deux cameramen palestiniens, blessant au moins 10 employés de médias et endommageant quatre immeubles de médias.
Israël a affirmé que certains bâtiments étaient utilisés par des militants palestiniens.

mardi 25 décembre 2012

Égypte : la nouvelle Constitution approuvée avec 63,8 % des voix

Le projet de Constitution défendu par les islamistes au pouvoir en Égypte a été approuvé par 63,8 % des votants, au terme d’un référendum qui s’est déroulé en pleine crise politique, a annoncé mardi la commission électorale. Le taux de participation a été de 32,9 %, a précisé Samir Abul Maati, le président de la commission, lors d’une conférence de presse.
Une fois la Constitution ratifiée, le Sénat dominé par les islamistes récupèrera le pouvoir législatif jusqu’à l’élection d’une nouvelle Assemblée (chambre des députés). L’ancienne, où les islamistes étaient aussi majoritaires, avait été dissoute en juin. Des élections législatives doivent se tenir dans les deux mois suivant l’adoption de la Constitution. Le président Morsi a, dans ce contexte, signé lundi un décret convoquant pour mercredi une réunion du Sénat, a rapporté l’agence de presse égyptienne Mena. Pour les islamistes, l’adoption du texte doterait le pays d’un cadre institutionnel stable après la transition tumultueuse qui a suivi la chute de Hosni Moubarak en février 2011. L’opposition laïque, de gauche et libérale dénonce de son côté un texte adopté par une commission dominée par les islamistes, qui ouvre selon elle la voie à des interprétations rigoristes de l’islam et offre peu de garanties pour certaines libertés.
Dimanche, le Front du salut national (FSN), la principale coalition de l’opposition, a vivement contesté les résultats préliminaires dus selon lui "à la fraude et aux irrégularités" et promis de faire appel du résultat. Ce référendum "n’est pas la fin du chemin", mais "n’est qu’une bataille" dans le combat contre le pouvoir du président Morsi, affirmé le FSN dans un communiqué. Le Prix Nobel de la paix, Mohamed ElBaradei, chef de file du FSN, a admis que le texte va être adopté, dans un entretien lundi avec la chaîne américaine PBS. "Le texte va passer. À mon avis, ce sera vraiment un triste jour pour l’Égypte parce que ce vote va institutionnaliser l’instabilité", a-t-il dit. La nouvelle Constitution devra être considérée comme un texte "intérimaire" jusqu’à la rédaction d’un nouveau projet sur la base d’un consensus, a-t-il ajouté.
Dimanche, la républicaine Ileana Ros-Lehtinen, présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, avait qualifié le vote de "défaite pour le peuple égyptien". "Nous ne pouvons célébrer le fait d’échanger un régime autoritaire contre une dictature islamiste", avait-elle dit dans un communiqué. Selon des analystes, l’adoption de la nouvelle loi fondamentale a peu de chances de conduire à un redressement de l’économie du pays en proie à de graves difficultés depuis la chute de Moubarak. Avec 83 millions d’habitants, l’Égypte est le plus peuplé du monde arabe, mais aussi l’un des plus pauvres, avec 40 % de sa population vivant avec deux dollars ou moins par jour.

Tunisie : deux ans après Mohamed Bouazizi, un jeune chômeur se suicide à Sidi Bouzid

Un jeune sans emploi de Sidi Bouzid, berceau de la révolution dans le centre-ouest de la Tunisie, s’est donné la mort par électrocution, ont indiqué mardi des témoins sur place. Protestant contre une situation sociale difficile, Wissem Hani, 17 ans, a eu un choc mortel en agrippant dimanche à un pylône électrique, selon les témoins, dont des voisins du jeune homme. Les suicides et les tentatives de se donner la mort se sont multipliés en Tunisie depuis l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, un vendeur ambulant de Sidi Bouzid dont le geste avait déclenché une révolte populaire, la première du Printemps arabe, et abouti à la chute de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011.
Près d’un quart de la population vit actuellement en-dessous du seuil de pauvreté, et le chômage touche 700 000 personnes, dont 170 000 titulaires de diplômes universitaires, notamment dans l’ouest du pays, selon des statistiques officielles post-révolution. Selon les standards internationaux, qui fixent le seuil de pauvreté à 2 dollars par jour et par habitant, 24,7 % des Tunisiens sont pauvres, d’après les statistiques du ministère des Affaires sociales.

Égypte : les résultats du référendum annoncés mardi soir

Les résultats officiels du référendum sur le projet de Constitution controversé en Égypte qui a recueilli environ deux tiers des voix selon les islamistes doivent être annoncés mardi soir, après des semaines de contestation qui ont parfois dégénéré en violences. Une conférence de presse de la commission électorale est prévue vers 18 heures pour l’annonce officielle des résultats du scrutin qui s’est tenu les 15 et 22 décembre. Les Frères musulmans, dont est issu le président Mohamed Morsi, et les médias d’État ont d’ores et déjà rapporté que 64 % des votants avaient approuvé la Constitution qu’ils défendent, sur les deux phases, avec un taux de participation avoisinant les 32 %.
Une fois la Constitution ratifiée, le Sénat dominé par les islamistes récupèrera le pouvoir législatif jusqu’à l’élection d’une nouvelle Assemblée (chambre des députés). L’ancienne, où les islamistes étaient aussi majoritaires, avait été dissoute en juin. Des élections législatives doivent se tenir dans les deux mois suivant l’adoption de la Constitution. Le président Morsi a, dans ce contexte, signé lundi un décret convoquant pour mercredi une réunion du Sénat, a rapporté l’agence de presse égyptienne Mena. Pour les islamistes, l’adoption du texte doterait le pays d’un cadre institutionnel stable après la transition tumultueuse qui a suivi la chute de Hosni Moubarak en février 2011. L’opposition laïque, de gauche et libérale dénonce de son côté un texte adopté par une commission dominée par les islamistes, qui ouvre selon elle la voie à des interprétations rigoristes de l’islam et offre peu de garanties pour certaines libertés.
Dimanche, le Front du salut national (FSN), la principale coalition de l’opposition, a vivement contesté les résultats préliminaires dus selon lui "à la fraude et aux irrégularités" et promis de faire appel du résultat. Ce référendum "n’est pas la fin du chemin", mais "n’est qu’une bataille" dans le combat contre le pouvoir du président Morsi, affirmé le FSN dans un communiqué. Le Prix Nobel de la paix, Mohamed ElBaradei, chef de file du FSN, a admis que le texte va être adopté, dans un entretien lundi avec la chaîne américaine PBS. "Le texte va passer. À mon avis, ce sera vraiment un triste jour pour l’Égypte parce que ce vote va institutionnaliser l’instabilité", a-t-il dit. La nouvelle Constitution devra être considérée comme un texte "intérimaire" jusqu’à la rédaction d’un nouveau projet sur la base d’un consensus, a-t-il ajouté.
Dimanche, la républicaine Ileana Ros-Lehtinen, présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, avait qualifié le vote de "défaite pour le peuple égyptien". "Nous ne pouvons célébrer le fait d’échanger un régime autoritaire contre une dictature islamiste", avait-elle dit dans un communiqué. Selon des analystes, l’adoption de la nouvelle loi fondamentale a peu de chances de conduire à un redressement de l’économie du pays en proie à de graves difficultés depuis la chute de Moubarak. Avec 83 millions d’habitants, l’Égypte est le plus peuplé du monde arabe, mais aussi l’un des plus pauvres, avec 40 % de sa population vivant avec deux dollars ou moins par jour.

Egypt : The life goes on

Cairo, Egypt, 23 dec 2012 : Shaban, a 13-year-old homeless boy who lives in a tent, makes a fire to keep warm in the Mokattam Hills.
(Photograph : Amr Abdallah Dalsh/Reuters)

Syrie : accord entre Russes et Américains sur la constitution d’un gouvernement de transition

L’émissaire international Lakhdar Brahimi s’entretient mardi à Damas avec l’opposition intérieure, tolérée par les autorités syriennes, mais les principaux groupes hostiles au régime rejettent tout règlement ne prévoyant pas le départ du président Bashar al-Assad.
En ce jour de Noël, le pape Benoît XVI a appelé, lors de son bénédiction "Urbi et Orbi" les belligérants syriens à faire "cesser l’effusion de sang", à "faciliter les secours" et à "chercher une solution politique au conflit" qui déchire le pays depuis plus de 21 mois et a fait plus de 44.000 morts.
A Manama, les dirigeants des monarchies du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) ont souhaité que la transition politique en Syrie soit accélérée, au terme de leur sommet annuel, et invité la communauté internationale à "agir rapidement pour mettre fin à ces massacres".
Selon un responsable de l’opposition syrienne tolérée, Hassan Abdel Azim qui dirige le Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe doit rester en Syrie jusqu’à dimanche "pour essayer de mettre en application un consensus international afin de résoudre la crise".
"Nous avons compris que M. Brahimi devrait avoir d’autres réunions avec les responsables syriens (...) et il y a grand espoir que cela aboutisse à des accords ou des avancées positives", a déclaré pour sa part à la presse Raja al-Nasser, secrétaire du bureau exécutif du CCCND
Ce comité regroupe des partis "nationalistes arabes", kurdes, socialistes et marxistes. Proche de la Russie, il refuse toute idée d’intervention militaire étrangère en Syrie et n’a pas rallié la Coalition de l’opposition.
"La seule issue est un gouvernement transitoire, disposant de tous les pouvoirs, qui conduira le pays à bon port (...) La solution politique est la seule issue et cela passe par la constitution d’un nouveau régime démocratique à la place du régime actuel", a ajouté M. al-Nasser.
Des informations publiées par Le Figaro lundi ont fait état d’un accord entre Russes et Américains sur la constitution d’un gouvernement de transition ayant tous les pouvoirs et le maintien de Bashar al-Assad jusqu’au terme de son mandat en 2014 avec l’impossibilité pour lui de se représenter pour un nouveau mandat. Elles ont suscité la colère des organisations qui combattent sur le terrain.
Les comités locaux de coordination (LCC), regroupant les militants animant la contestation du régime sur le terrain, ont affirmé mardi dans un communiqué, "qu’après avoir eu vent de certaines fuites concernant la solution proposée par Brahimi, ils rejettent toute initiative qui forceraient les Syriens de choisir entre un compromis injuste ou la poursuite des crimes par le régime".
Ils insistent sur le fait que "Assad et tous les responsables politiques, militaires et sécuritaires doivent quitter le pouvoir" et refusent toute éventuelle immunité qui serait accordée aux piliers de ce régime.
Les Frères musulmans, qui représentent une force prépondérante dans l’opposition, vont dans la même sens évoquant un "complot" contre le pays.
"Nous tenons pour responsables le Conseil de sécurité et toutes les organisations internationales pour les crimes contre l’humanité commis par Bashar al-Assad et ses gangs", ajoutent-ils dans un communiqué rejetant "tous les rapports internationaux présentant la révolution sous les couleurs du confessionnalisme".
M. Brahimi, a estimé lundi "toujours inquiétante" la crise en Syrie et a dit espérer que "toutes les parties se prononcent pour une solution à laquelle aspire l’ensemble du peuple syrien".
Les violences ont fait lundi 126 morts, dont 56 civils, 45 soldats et 25 rebelles, selon un décompte de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).