Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé, samedi, au
respect par les belligérants du droit international humanitaire, et
plus particulièrement des civils en Syrie. L’organisation internationale
a appelé "toutes les parties à respecter pleinement les règles et
principes du droit international humanitaire ou droit de la guerre",
dans un communiqué. "Nous demandons instamment à toutes les parties
combattantes d’honorer les obligations qui leur incombent au titre du
droit international humanitaire", a insisté Robert Mardini, chef des
opérations du CICR pour le Proche et le Moyen-Orient.
Le CICR a ainsi rappelé que "la conduite des hostilités est soumise à
des règles qui lui imposent des limites dans le but de protéger la
population civile et les personnes qui ne participent pas ou ne
participent plus au combat, notamment les détenus et les blessés". "Les
attaques ne peuvent viser que des objectifs militaires - jamais des
civils, ni des biens civils, tels qu’habitations, écoles ou lieux de
culte", a encore indiqué Robert Mardini.
L’organisation a également demandé que les services médicaux soient
protégés. Selon Robert Mardini, "les blessés et les malades doivent
pouvoir recevoir des soins sans délai. Les parties doivent prendre
toutes les mesures possibles pour leur fournir les soins médicaux dont
ils ont besoin ou pour faciliter leur évacuation." Juillet a été le mois
le plus sanglant depuis le début de la révolte en Syrie en mars 2011,
avec 4 239 personnes tuées dont une majorité de civils, a affirmé Rami
Abdel Rahman, chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme
(OSDH).
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"La bataille d’Alep n’a pas commencé, ce n’est qu’un hors-d’oeuvre"
La bataille d’Alep n’a pas commencé pour le moment et les bombardements
ne sont que des préparatifs, a affirmé samedi un important responsable
de la sécurité dans la région. "La bataille d’Alep n’a pas commencé, ce
qui se passe actuellement n’est qu’un hors-d’oeuvre", a-t-il affirmé.
"Le plat principal viendra plus tard", a-t-il ajouté. Il a précisé que
les renforts militaires continuaient à arriver et qu’il y avait au moins
20 000 militaires sur le terrain. "De l’autre côté aussi, ils envoient
des renforts", a-t-il précisé, faisant allusion à la rébellion.
Les insurgés ont ouvert le 20 juillet un nouveau front dans le conflit
syrien en prenant position dans Alep, la métropole du nord de la Syrie
et son poumon économique dont ils disent aujourd’hui tenir la moitié.
Selon le responsable, près de 300 rebelles sont sortis dans la nuit de
vendredi à samedi de Salaheddine, un quartier de l’ouest de la ville où
sont retranchés de nombreux insurgés, pour attaquer le siège de la
télévision d’État qui se trouve à proximité.
"La bataille a duré plusieurs heures, puis les hélicoptères sont entrés
en action et les rebelles ont été repoussés, laissant de nombreux
cadavres sur le terrain", a-t-il dit. La Syrie est en proie depuis mars
2011 à une révolte populaire qui s’est militarisée face à la répression
du régime. Les violences ont fait plus de 20 000 morts dans le pays,
selon une ONG syrienne.
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Quarante-huit pèlerins iraniens enlevés à Damas
Quarante-huit pèlerins iraniens ont été enlevés samedi à Damas par des
"groupes terroristes armés", a indiqué le consul iranien dans la
capitale syrienne à la télévision d’État iranienne. "Des groupes armés
terroristes ont enlevé 48 pèlerins iraniens qui se rendaient (en bus) à
l’aéroport", a indiqué Majid Kamju à la chaîne publique IRIB, qui a
rapporté l’information sur son site. "Il n’y a pas d’informations sur le
sort des pèlerins. L’ambassade et les responsables syriens tentent de
retrouver la trace des ravisseurs", a-t-il ajouté.
Des centaines de milliers d’Iraniens se rendent chaque année en Syrie
pour visiter le tombeau de Zaynab, la fille de l’imam Ali, un haut lieu
de pèlerinage chiite à Damas. L’Iran est un allié de poids du régime de
Bashar el-Assad, dont le pays est le théâtre depuis mars 2011 d’une
révolte qui s’est militarisée au fil des mois. Les autorités syriennes,
qui ne reconnaissent pas l’ampleur de la révolte, qualifient les
rebelles de "groupes terroristes".
Plusieurs dizaines de pèlerins et d’ingénieurs iraniens ont été enlevés
en décembre et janvier, et la majorité ont été relâchés plusieurs mois
après. La plupart des rebelles syriens sont sunnites, majoritaires dans
le pays, et dénoncent le soutien de l’Iran au régime de Bashar el-Assad,
qui appartient à la communauté alaouite, issue du chiisme.
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قطر : من يخلف أنان يحتاج لخطة جديدة بشأن سوريا
أكدت قطر اليوم، أن أي شخص يخلف كوفي أنان كوسيط دولي بشأن سوريا، لابد وأن
يتبع إستراتيجية جديدة، بسبب ما وصفته بإخفاق خطة سلام أنان المؤلفة من ست
نقاط.
وقال وزير خارجية قطر حمد بن جاسم آل ثاني "يجب أن يكون هناك تعديل واضح
لهذه الخطة لأن قضية النقاط الست انتهت ولم ينفذ منها أي شيء".
وأضاف "يجب أن يكون هناك إرادة دولية لعمل شيء إذا مجلس الأمن استمر في
طريقة التعطيل التي هي الآن فيه بسبب اختلاف الدول الكبرى والتي هي على
حساب الشعب السوري".
وأنحى بن جاسم باللائمة في إخفاق الخطة على "المماطلة في الجانب السوري"
وتزايد وتيرة القتل.
وأضاف لقناة "الجزيرة"، "نحن كدول عربية لن نقبل أن يكون هناك مندوب آخر يمثل العرب مع مجلس الأمن لأن الظروف تغيرت تماما".
وقال "نحن نرى أن أي مهمة لأي مندوب جديد إذا كانوا يريدون الدول العربية
أن تساهم يجب أن يغير مهمته وتكون مهمته لنقل سلمي للسلطة في سوريا".
(رويترز)
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سيدا : قرار الامم المتحدة حول سوريا يؤكد ان النظام فقد شرعيته
اعتبر رئيس المجلس الوطني السوري عبد الباسط سيدا ان القرار الذي اقرته
الجمعية العامة للامم المتحدة حول سوريا يؤكد ان النظام السوري "فقد
شرعيته".
وقال سيدا في مؤتمر صحافي في اربيل عاصمة اقليم كردستان العراق ان القرار
الذي يدين استخدام الحكومة السورية الاسلحة الثقيلة وينتقد عجز مجلس الامن
"يؤكد ان هذا النظام قد فقد شرعيته ولم يعد المجتمع الدولي يؤمن بشرعيته".
وراى سيدا الذي اجرى خلال الايام الماضية محادثات مع قيادات كردية سورية في
اربيل حضرها ايضا وزير خارجية تركيا احمد داود اوغلو ان "مجلس الامن ما
زال اسير الفيتو الروسي".
( ا ف ب)
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عون : حرب عالمية اذا سقط النظام السوري
توقع رئيس "تكتل التغيير والاصلاح" العماد ميشال عون عدم سقوط النظام
السوري، وقال في حوار متلفز أجرته معه قناة "الميادين"، انه "حتى لو حصلت
تسوية دولية للأزمة السورية، لن يسقط النظام السوري لا سيما وان سوريا سوف
تكون في منطقة النفوذ الروسي والصيني".
وردا على سؤال قال عون "اذا اقترب النظام السوري من السقوط سوف تندلع حرب عالمية لأن الصين وروسيا لن يدعا النظام السوري يسقط".
واشار عون الى أن المصلحة الأميركية تريد الأمن لإسرائيل وهذا يستوجب ضرب
سوريا، "اما مصالح الدول الخليجية واسرائيل في الأزمة السورية فهي إبتعاد
دمشق عن طهران"، ونقل عن الرئيس بشار الأسد قوله له في 9 شباط 2011 "وكنا
على العشاء انه سيقوم باصلاحات في النظام، وقد قلت له كلما عجلت بها كان
ذلك افضل".
وابدى عون خشيته "من التطرف الديني في لبنان خصوصا مع تطور الأحداث في سوريا".
وقال "توجد مجموعات وخلايا لتنظيم "القاعدة" في لبنان تحت مسميات مختلفة".
وعبر عن قلقه في أن تبدأ هذه الخلايا بضرب الإستقرار مثل حركات الشيخ احمد
الأسير وقطع التواصل بين اللبنانيين". ورأى أن "حرية المعتقد وحرية اختيار
طريقة الحياة كلها امور مطروحة في ظل وجود التطرف الإسلامي". وقال "أنا لا
أخشى من الجماعات المتطرفة علينا كمسيحيين فقط وانما على كل النسيج
الإسلامي ـ المسيحي في لبنان". واشار الى أنه "هناك سوء فهم كبير في لبنان
عندما يقولون ان العماد عون هو ضد السنّة وضد الشريعة الإسلامية".
وقال عون انه تلقى معلومات اشارت الى وجود مراكز للجيش السوري الحر في عكار
واشار الى أن الجيش والقوى الأمنية كما الحكومة تعلم بهذا الأمر".
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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