Ce film est projeté dans 26 salles en France.
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Synopsis
Namir part en Egypte, son pays d’origine, faire un film sur les apparitions miraculeuses de la Vierge au sein de la communauté copte chrétienne. Comme dit sa mère « Il y a des gens qui la voient, il y a des gens qui ne la voient pas. Il y a peut-être un message dans tout ça. » Très vite l’enquête lui sert de prétexte pour revoir sa famille, et pour impliquer tout le village dans une rocambolesque mise en scène.
Opinion de Mathilde Blottière. (Télérama)
« Cinéaste cherche témoins de l’apparition de la Vierge à Zeitoun en 1968. » Issu d’une famille copte chrétienne, Namir Abdel Messeeh retourne dans son pays d’origine, l’Egypte, pour y réaliser un documentaire sur les mystères de la foi. Mais dès le début de cette enquête, prétexte à un drôle d’exercice d’autofiction et d’autodérision, le réalisateur mécréant se plaît à mettre en scène son fiasco. Dans les rues du Caire, le loser nonchalant passe ses journées à courir après des témoins récalcitrants, tout en essayant de faire mentir son ouragan de mère, très sceptique sur ses talents de cinéaste, et de calmer son producteur, peu enclin à suivre ses intuitions géniales. Stimulé par l’échec, Namir Abdel Messeeh quitte Le Caire pour son village natal, où il décide d’organiser une reconstitution filmée d’une apparition de la Vierge... Souvent cocasse — voir la mère de Namir, juchée sur une charrette, un mégaphone en main, rabattant des figurants pour son fils —, cette mise en abyme offre aussi une réflexion, brouillonne et poétique, sur le cinéma comme art de l’apparition.
(Assawra,29 août 2012)
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