Trois journalistes syriens travaillant pour une chaîne publique ont
été capturés vendredi par les rebelles alors qu’ils accompagnaient
l’armée dans une opération près de Damas, selon l’Observatoire syrien
des droits de l’homme (OSDH).
"Trois journalistes syriens, travaillant pour une chaîne de télévision
officielle, ont été faits prisonniers par les rebelles alors qu’ils
accompagnaient l’armée dans une opération à al-Tal", au nord de Damas, a
indiqué cette organisation.
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Washington lance des sanctions contre une compagnie d’État pétrolière
Les États-Unis ont annoncé vendredi des sanctions contre la compagnie
pétrolière Sytrol, détenue par l’État syrien, pour avoir entretenu des
relations commerciales avec l’Iran, qui, aux yeux de Washington,
soutient le régime de Damas. "Les États-Unis restent profondément
inquiets des liens étroits partagés par les régimes syrien et iranien ;
(...) Ce genre de relations commerciales permet à l’Iran de continuer à
développer son programme nucléaire et fournit au gouvernement syrien des
ressources pour opprimer son propre peuple", a dénoncé un porte-parole
du département d’État, Patrick Ventrell, dans un communiqué.
L’administration américaine a lancé ses sanctions contre la Syrie par
l’intermédiaire d’une loi visant originellement le régime de Téhéran. En
avril dernier, la Syrie et l’Iran ont en effet entamé des échanges
commerciaux dans le secteur de l’énergie, via lesquels Damas a pu être
en mesure d’exporter 33 000 tonnes d’essence vers l’Iran. Les États-Unis
ont évalué que la valeur de la marchandise délivrée par Sytrol à la
République islamique en avril était de plus de 36 millions de dollars,
dépassant largement la limite pour déclencher des sanctions d’après
cette même loi. Celle-ci prévoit un seuil d’un million de dollars pour
des transactions individuelles et de 5 millions pour des transactions
multiples sur une période de 12 mois.
Pour Patrick Ventrell, les sanctions prises contre Sytrol envoient un
"message cinglant" : "Bien que ces sanctions soient le résultat direct
de la fourniture d’essence par la Syrie à l’Iran, les États-Unis
considèrent le soutien de l’Iran au régime (syrien) de Bashar el-Assad
comme totalement injustifiable." "L’Iran conseille, alimente, et assiste
activement les forces de sécurité syriennes et les milices soutenues
par le régime qui commettent de graves atteintes aux droits de l’homme
contre le peuple syrien", a insisté le porte-parole.
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Fillon estime que Hollande doit convaincre Poutine de lâcher Assad
François Fillon estime que le président François Hollande doit "se
rendre à Moscou" pour tenter de convaincre le président russe Vladimir
Poutine de lâcher le régime de Bashar al-Assad et trouver une solution à
la crise en Syrie, dans une interview à paraître samedi dans
Ouest-France.
"La solution est en Russie. François Hollande doit payer de sa personne
et se rendre à Moscou pour discuter, les yeux dans les yeux, avec
Poutine. Je sais que ce sera difficile. Mais c’est lui qui a la clé",
déclare l’ancien Premier ministre (UMP).
Selon François Fillon, "si la Russie accepte de lâcher Assad, il
s’effondrera dans la minute". "Si François Hollande prend cette
initiative, je le soutiendrai, qu’il réussisse ou qu’il échoue",
conclut-il.
L’UMP a critiqué ces derniers jours l’immobilisme supposé de François
Hollande sur le dossier syrien, relayant ainsi l’intervention en ce sens
mardi de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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