mercredi 30 janvier 2013

Liban : La Détention Administrative de Georges Ibrahim Abdallah ( Walid Atallah )

Il y a actuellement en Palestine occupée, des prisonniers dans les geôles sionistes qui ont entamé une grève de la faim depuis des mois. Leur situation sanitaire est des plus critique. Étant maintenus en détention administrative, leur revendication étant de faire abroger définitivement cette mesure par les autorités sionistes d’occupation.
Mais qu’est-ce que c’est que la détention administrative ?
C’est une mesure instaurée à l’époque de l’occupation de la Palestine par les britanniques (années 30). Afin de punir les résistants de l’époque, les Anglais ont créé cette mesure qui maintien en détention une personne sans aucun jugement. Même une personne qui a finit sa peine suite à un jugement peut être maintenue en détention suite à une décision des autorités d’occupation. Parmi les prisonniers palestiniens, beaucoup ont effectué et certains continuent d’effectuer des peines administratives.
Certains prisonniers sont restés des années en prison sans avoir été jugées, une peine de six mois étant renouvelée selon le bon vouloir des sionistes.
Aujourd’hui Georges Ibrahim Abdallah qui malgré une décision de justice, reste en prison sans aucun autre motif qu’il est un résistant qui n’a pas renoncé à ces engagements, sans remords ni excuses.
Eh bien il ne faut pas chercher d’autres motifs à son maintient en détention. Comme en Palestine, l’occupant veut avant tout casser la volonté des résistants par la détention et saper ainsi leur détermination.
La détention administrative, complètement arbitraire sert à cela. Aujourd’hui avec les pressions américano-israéliennes ainsi que les conseils des sionistes, la même choses est appliquée à Georges.
Les procédures actuelles à l’encontre de Georges sont complètements arbitraires et n’ont comme objectif que de saper sa détermination et celle de ses soutiens et de sa famille. Il y a même actuellement des tractations entre les gouvernements libanais et français pour que le premier n’organise aucun accueil officiel à Georges. Mais rien n’y fait, comme il le dit lui même, quelqu’un qui a bu toute l’eau de la mer pendant 29 ans ne peut se noyer dans un verre d’eau.
Aujourd’hui, la vague de soutien à Georges s’étend largement au niveau international et ces procédures n’entame pas sa détermination.
Nous devons continuer à soutenir Georges Ibrahim Abdallah jusqu’à sa libération et son retour dans son pays le Liban.

Walid Atallah
30 janvier 2013

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