Le président palestinien a tenu ses propos dans le cadre d'une conférence culturelle à Ramallah en Cisjordanie, siège de l'Autorité autonome.
Le projet de résolution palestinien demandant la conclusion de négociations de paix dans un délai d'un an et un retrait israélien des territoires occupés avant la fin de 2017 a déjà été rejeté, sans surprise, mardi dernier au Conseil de sécurité. Huit pays seulement, dont la France, la Russie et la Chine, s'étaient prononcés en faveur du texte, que les Etats-Unis et l'Australie avaient rejeté. Les cinq autres membres s'étaient abstenus.
Il aurait fallu neuf voix pour, au minimum, afin que la résolution soit adoptée - à condition qu'aucun membre permanent n'y oppose un veto.
La Jordanie demeure membre du Conseil de sécurité, tandis que d'autres pays ont été remplacés lors du passage à la nouvelle année.
Les Palestiniens espèrent que les nouveaux venus au Conseil de sécurité
seront plus enclins à soutenir leur projet de résolution, même s'il est
pour ainsi dire acquis que les Etats-Unis voteront "non" comme fin
décembre.
"Nous irons une nouvelle fois devant le Conseil de sécurité, pourquoi pas? Peut-être dans une semaine", a dit Mahmud Abbas."Nous envisageons avec nos alliés, et notamment la Jordanie, de soumettre de nouveau la résolution, puis une troisième fois, voire une quatrième".
Toute nouvelle tentative risque fort de se solder à nouveau par un échec étant donné que les Etats-Unis, qui ont jugé le texte partial et improductif, disposent d'un droit de veto au Conseil de sécurité.
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