samedi 17 mai 2014

Yémen : 7 membres présumés d’Al-Qaïda et un soldat tués dans des combats

Sept membres présumés d’Al-Qaïda et un soldat ont été tués samedi au Yémen dans différents affrontements dans le cadre de l’offensive pour tenter de déloger le réseau extrémiste de ses bastions dans le sud du pays, ont annoncé des responsables.
"Cinq membres d’Al-Qaïda" ont été tués dans des combats à l’est de la ville d’Ataq, chef-lieu de la province de Chabwa (sud), après l’attaque d’un convoi militaire, a expliqué un responsable de la sécurité.
Un soldat a été tué et cinq autres blessés dans les échanges de tirs, a-t-il ajouté.
Le ministère de la Défense avait auparavant annoncé sur son site internet d’information 26sep.net que l’armée avait tué "deux terroristes saoudiens, Ibrahim Hamad et Ahmed al-Harbi" à Azzan, également dans la province de Chabwa.
L’armée a pris le contrôle d’Azzan après le début de son offensive lancée le 29 avril, mais des affrontements l’opposent toujours à des activistes d’Al-Qaïda ayant trouvé refuge dans des maisons, ont déclaré des témoins.
Les provinces méridionales de Chabwa et d’Abyane, ainsi que la province centrale voisine de Baida, concentrent l’essentiel de l’offensive contre le réseau terroriste.
Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a promis jeudi de "nettoyer" les derniers bastions d’Al-Qaïda en élargissant l’offensive à d’autres provinces, comme celle de Marib, à l’est de Sanaa, où le réseau terroriste est bien implanté.
Un responsable militaire cité samedi par l’agence officielle Saba a déclaré que les membres d’Al-Qaïda étaient "toujours pourchassés" et a souligné que l’opération se poursuivrait "jusqu’à ce qu’ils soient éradiqués".
Il a appelé la population à la vigilance face aux activistes "fuyant" la province de Chabwa et la ville d’Al-Mahfad, dans la province d’Abyane, en direction des régions voisines.
La branche du réseau terroriste au Yémen, Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa), a profité de l’affaiblissement du pouvoir central au Yémen en 2011, à la faveur de l’insurrection populaire contre l’ancien président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer sa présence dans le pays.
L’armée a repris plusieurs villes importantes en 2012 mais peine à reprendre le contrôle des zones rurales, en dépit d’alliances passées avec des tribus locales.

(17-05-2014)

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