Présents à Rome, plusieurs dirigeants somaliens ont relevé l’importance que l’aide internationale parvienne dans les régions qui ont été reprises aux islamistes ces dernières semaines. Ils ont aussi assuré qu’une nouvelle assemblée constituante devrait être en place d’ici au 12 juillet.
« Nous devons continuer à insister pour que les principes d’égalité et de liberté religieuse soient inscrits dans la nouvelle constitution », a déclaré le ministre italien des affaires étrangères, Giulio Terzi, qui recevait le groupe international de contact sur la Somalie. « Les chrétiens et les fidèles d’autres religions doivent être libres de pratiquer », a-t-il dit, à la suite d’informations selon lesquelles un projet de constitution, qui doit être adopté d’ici au 20 août dans le cadre du processus favorisé par l’ONU, exclut les religions autres que l’islam.
Plus de gouvernement stable depuis 1991
La rencontre de Rome a réuni les responsables de 28 pays et représentants d’agences internationales, dont Augustine Mahiga, représentante spéciale des Nations unies pour la Somalie.Le président du Parlement somalien, Sharif Hassan Sheikh Aden, a averti : « La situation en Somalie a atteint un point critique. Si nous réalisons cette transition, nous espérons qu’un nouveau chapitre s’ouvrira pour le peuple somalien. »
Le premier ministre Abdiweli Mohamed Ali a souligné de son côté la nécessité d’une aide immédiate « pour les nouvelles régions reconquises ». « Ce n’est pas juste de les faire attendre jusqu’au 20 août », a-t-il argumenté. Il a ajouté qu’un groupe de chefs traditionnels devait sélectionner d’ici à vendredi des délégués pour une assemblée qui approuvera la nouvelle constitution.
La Somalie n’a pas connu de gouvernement central stable depuis la chute du président Siad Barre en 1991.
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