Le président tunisien, Moncef Marzouki, a déclaré mercredi, à la
tribune de l’Assemblée nationale française, que la Tunisie n’est pas
tombée dans "l’escarcelle de l’islamisme, mais dans "l’escarcelle de la
démocratie". "Mon devoir est d’apporter des réponses à des questions que
beaucoup d’amis se posent avec sincérité (...). La question qu’on me
pose souvent : est-ce que la Tunisie est tombée dans l’escarcelle de
l’islamisme ? La réponse est non, la Tunisie est tombée dans
l’escarcelle de la démocratie", a-t-il dit sous les applaudissements des
députés.
Auparavant, il avait rappelé "qu’une fraction de la France officielle
a soutenu, directement ou indirectement, la dictature qui nous a
opprimés", en faisant référence au régime de Ben Ali. Il s’est alors
attiré les applaudissements des députés de gauche, dont les bancs
étaient nettement plus garnis que ceux de la droite.
"Mais la partie essentielle de la France, celle des partis et des
syndicats, des organisations de la société civile, la France des médias,
des intellectuels et des simples citoyens, la France qui m’a donné
asile, ne nous a jamais fait défaut et nous a soutenus autant qu’elle le
pouvait", a ajouté M. Marzouki, qui fut réfugié pendant dix ans en
France, où il avait fait ses études.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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