L’attaque, le 11 septembre, contre le consulat américain de Benghazi
en Libye, au cours de laquelle l’ambassadeur des États-Unis et trois
autres Américains ont été tués, semble avoir été planifiée, estimaient
mercredi soir des responsables américains. Initialement mise sur le
compte d’hommes armés en colère contre un film anti-islam, l’attaque
résulterait d’une opération coordonnée plutôt que de débordements d’une
foule en colère, a affirmé mercredi à l’AFP un responsable américain.
"C’est l’hypothèse de travail en ce moment", a ajouté ce responsable
sous le couvert de l’anonymat. Selon cette source, les extrémistes se
sont servis de manifestants qui protestaient contre le film comme d’un
"prétexte" pour s’en prendre au consulat américain avec des armes de
petit calibre, mais aussi des lance-roquettes. "Il y a des détails
encore assez flous, mais clairement on a la signature d’al-Qaida", a
estimé de son côté Mike Rogers, président républicain de la commission
du renseignement au Congrès américain, sur la chaîne CNN. D’autres
responsables américains s’exprimant sous le couvert de l’anonymat ont
parlé d’une "attaque complexe" tout en refusant de se prononcer sur
l’identité de ses auteurs.
Mardi soir, des hommes armés ont attaqué notamment avec des roquettes le
consulat à Benghazi (est), considéré comme un fief des islamistes
radicaux, selon des sources de sécurité. Des bombes artisanales ont été
lancées et des affrontements ont opposé les forces de sécurité aux
hommes armés parmi lesquels des salafistes, ont indiqué des témoins. Le
consulat a été incendié après avoir été pillé et vandalisé, selon eux.
L’ambassadeur Chris Stevens, qui avait soutenu ardemment la révolte
contre le régime Kadhafi, et trois fonctionnaires du consulat ont péri.
Entre trois et six civils américains auraient été blessés, selon des
responsables américains. Des agents de sécurité libyens ont également
été tués, d’après un diplomate libyen à l’ONU. Les circonstances
précises de la mort de l’ambassadeur n’ont pas encore pu être
éclaircies, selon le département d’État.
Les autorités libyennes ont présenté leurs excuses aux États-Unis et
pointé du doigt à la fois les partisans du régime déchu de Muammar
Kadhafi et al-Qaida après cette attaque survenue mardi soir, jour du 11e
anniversaire des attentats du 11 Septembre aux États-Unis commis par le
réseau islamiste.
Le président américain Barack Obama a dénoncé une attaque "choquante"
tout en écartant une rupture des liens avec la Libye. Il a aussi ordonné
de revoir les mesures de sécurité autour de toutes les missions
diplomatiques américaines. Un responsable américain a précisé que le
personnel du consulat à Benghazi avait été évacué vers l’Allemagne et
que la présence diplomatique américaine à Tripoli avait été réduite. La
marine américaine a également envoyé deux navires vers les côtes
libyennes, "simplement par mesure préventive", selon un haut gradé
américain. De son côté, la secrétaire d’État Hillary Clinton a condamné
un "attentat choquant pour toutes les consciences" et accusé "un petit
groupe sauvage" de l’avoir mené.
L’attaque de Benghazi est la première de cette envergure contre une
ambassade occidentale en Libye depuis la chute du régime de Muammar
Kadhafi en octobre 2011. Elle illustre une fois de plus l’incapacité des
autorités à assurer la sécurité dans un pays où les milices armées font
la loi.
Malgré tout, l’Assemblée nationale libyenne a élu mercredi
soir le vice-Premier ministre du gouvernement sortant, Moustapha Abou
Chagour, chef du nouveau gouvernement de transition. Sa principale tâche
sera justement de mettre en place une armée et une police
professionnelles pour faire face à l’escalade de la violence.
Par ailleurs, les protestations contre le film Innocence of Muslims
("L’innocence des musulmans") ont commencé à faire tache d’huile avec
des rassemblements devant des représentations américaines à Casablanca,
Tunis et Khartoum. Une manifestation est prévue jeudi à Téhéran devant
l’ambassade de Suisse qui représente les intérêts américains.
Signé par un certain Sam Bacile - un pseudonyme -, qui décrit l’islam
comme un "cancer", le film se veut une description de la vie du prophète
Mahomet et évoque les thèmes de l’homosexualité et de la pédophilie.
"Son réalisateur est bouleversé par le meurtre" du diplomate et se cache
par peur d’être tué, selon un de ses collaborateurs, Steve Klein, qui a
dit à l’AFP lui avoir parlé au téléphone tout en ignorant où il se
trouve. Selon des médias américains, il s’agirait d’un promoteur
immobilier israélo-américain, mais son nom était introuvable sur
Internet avant les événements des derniers jours.
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Lancement d’une enquête en Libye après l’attaque anti-américaine
Les autorités libyennes ont annoncé jeudi avoir créé une commission
d’enquête sur l’attaque contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi,
dans l’est du pays, qui a coûté la vie à quatre Américain dont
l’ambassadeur, et dans laquelle Al-Qaïda serait impliqué.
Cette attaque survenue mardi, jour du 11e anniversaire des attentats du
11-Septembre, a suscité une vague de condamnations internationales, en
premier lieu des Etats-Unis, dont le président Barack Obama a demandé la
collaboration de Tripoli afin d’arrêter et traduire en justice les
auteurs de ces meurtres.
Près d’un an après la chute du régime de Muammar Kadhafi, elle a
illustré une fois de plus l’incapacité des autorités libyennes à assurer
la sécurité dans le pays, où les milices armées font la loi.
Le porte-parole de la Haute commission de sécurité du ministère de
l’Intérieur, Abdelmonem al-Horr, a indiqué à l’AFP qu’une "commission
indépendante" avait été créée pour enquêter sur l’attaque, précisant
qu’elle était présidée par un juge et regroupait des "experts" des
ministères de la Justice et de l’Intérieur.
Interrogé au sujet d’éventuelles arrestations menées dans le cadre de
cette affaire, M. al-Horr a répondu : "évidemment", sans toutefois
préciser le nombre d’interpellations ni l’identité des personnes en
question.
Selon le porte-parole, l’enquête est "très compliquée" dans la mesure où
la foule présente dans le périmètre du consulat n’était "pas homogène".
"Il y avait des extrémistes, de simples citoyens, des femmes, des
enfants, des criminels", a-t-il ajouté.
Initialement mise sur le compte de manifestants en colère contre une
vidéo polémique diffusée sur internet, intitulée "Innocence of Muslims"
("L’Innocence des musulmans") et dénigrant l’islam, l’attaque
résulterait plutôt d’une opération coordonnée, selon un responsable
américain.
Selon cette source, des extrémistes se sont servis de manifestants
protestant contre le film comme d’un "prétexte" pour s’en prendre au
consulat avec des armes de petit calibre mais aussi des lance-roquettes.
"Il y a des détails encore assez flous, mais clairement on a la
signature d’Al-Qaïda", a estimé de son côté Mike Rogers, président
républicain de la commission du renseignement au Congrès américain, sur
la chaîne CNN.
Le président Obama a appelé les dirigeants d’Egypte et de Libye pour
discuter de leur coopération dans le domaine de la sécurité après
l’attaque, a indiqué jeudi la Maison Blanche.
M. Obama, qui s’est entretenu avec le président du Congrès national
général libyen, Mohamed al-Megaryef, "lui a indiqué qu’il appréciait la
coopération du gouvernement et du peuple libyens avec les Etats-Unis,
après cette scandaleuse attaque", a déclaré la Maison Blanche dans un
communiqué séparé.
Le président américain "a fait clairement savoir" à son interlocuteur
"que nous devons travailler de concert et faire tout le nécessaire pour
identifier les auteurs de l’attaque et les traduire en justice",
a-t-elle ajouté.
M. Megaryef avait présenté mercredi ses excuses aux Etats-Unis et pointé
du doigt à la fois les partisans du régime déchu de Muammar Kadhafi et
Al-Qaïda après cette attaque à Benghazi, considéré comme un fief des
islamistes radicaux.
La marine américaine a envoyé par ailleurs deux navires vers les côtes
libyennes, "simplement par mesure préventive", selon un haut gradé
américain, après la décision de Washington d’envoyer une équipe d’une
cinquantaine de Marines spécialisés dans la lutte antiterroriste en
Libye.
Malgré tout, l’Assemblée nationale libyenne a élu mercredi soir le
vice-Premier ministre du gouvernement sortant, Moustapha Abou Chagour,
chef du nouveau gouvernement de transition. Sa principale tâche sera
justement de mettre en place une armée et une police professionnelles
pour faire face à l’escalade des violences.
La vidéo polémique a provoqué des heurts jeudi devant l’ambassade
américaine au Caire ainsi qu’au Yémen où des manifestants s’en sont pris
à l’ambassade à Sanaa, avant d’être évacués par les forces de l’ordre.
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Film anti-islam : accès restreint par YouTube en Libye et en Égypte
Le site de visionnage de vidéos YouTube a indiqué mercredi qu’il avait
restreint l’accès en Libye et en Égypte au film polémique et hostile à
l’islam qui a provoqué des violences antiaméricaines, tout en le
laissant disponible ailleurs.
"Étant donné la situation très difficile en Libye et en Égypte, nous
avons temporairement restreint l’accès (au film) dans ces deux pays.
Nous pensons aux familles des personnes tuées dans les attaques hier en
Libye", dit un communiqué de YouTube, qui est détenu par Google. "Nous
travaillons à créer une communauté que tout le monde apprécie et qui
permet à chacun d’exprimer une opinion différente", ajoute-t-il. "C’est
un défi, parce que ce qui est sans problème pour un pays peut être
offensant pour un autre. Cette vidéo, largement disponible sur Internet,
est dans notre ligne de conduite et restera donc sur YouTube" dans les
autres pays, ajoute le communiqué.
Le long métrage, intitulé "Innocence of Muslims" ("L’innocence des
musulmans"), s’apparente à une grossière attaque ironique et à faible
budget contre l’islam. La publicité faite autour du film a enflammé la
rue des pays arabo-musulmans. Des rassemblements se sont formés mercredi
devant des représentations américaines à Casablanca, Tunis et Khartoum.
Une manifestation est prévue jeudi à Téhéran devant l’ambassade de Suisse qui représente les intérêts américains.
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Des manifestants prennent d’assaut l’ambassade américaine à Sanaa
Plusieurs milliers de manifestants protestant contre un film sur l’islam
ont pris d’assaut jeudi matin l’ambassade des États-Unis à Sanaa, selon
le correspondant de l’AFP sur place. Les manifestants sont entrés dans
l’enceinte de l’ambassade et ont mis le feu à des véhicules
diplomatiques qui y étaient stationnés.
La police a tiré en l’air et a fait usage de canons à eau pour tenter de
disperser les manifestants. "Ô prophète, ô Mohammad", scandaient les
manifestants.
La vidéo polémique diffusée sur Internet, intitulée Innocence of Muslims
(L’innocence des musulmans) et dénigrant l’islam, a provoqué de vives
réactions dans plusieurs pays arabes.
En Libye, l’attaque, mardi soir, du consulat des États-Unis à Benghazi a
coûté la vie à quatre Américains, dont l’ambassadeur. En Égypte, des
heurts opposaient jeudi matin devant l’ambassade des États-Unis au Caire
des manifestants égyptiens à la police.
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"L’innocence des musulmans", un navet qui déclare la guerre à l’islam
Le film Innocence of Muslims ("L’innocence des musulmans"), qui a
provoqué de violentes manifestations en Égypte et en Libye, se veut une
description de la vie du prophète Mahomet, et évoque notamment les
thèmes de l’homosexualité et de la pédophilie. Des extraits de ce film à
petit budget, avec des costumes d’amateurs, un scénario confus et des
décors artificiels, ont été postés sur Internet ou diffusés sur des
chaînes de télévision privées.
Des acteurs parlant anglais avec l’accent américain y présentent les
musulmans comme immoraux et gratuitement violents, et tournent en
dérision le prophète Mahomet. Ce film a donné lieu mardi à une
manifestation rassemblant plusieurs milliers de personnes devant
l’ambassade des États-Unis au Caire, lors de laquelle des protestataires
ont remplacé le drapeau américain par un étendard islamique. Des appels
aux Coptes à manifester contre ce film mercredi soir devant l’ambassade
ont été lancés par des organisations de cette communauté chrétienne
d’Égypte.
Selon la presse égyptienne et des prédicateurs musulmans radicaux, des
Coptes vivant aux États-Unis seraient impliqués dans la réalisation de
ce film. Les Frères musulmans, première force politique d’Égypte dont
est issu le président Mohamed Morsi, ont appelé à des manifestations
vendredi. Un journaliste égyptien a de son côté déposé une plainte
contre les producteurs et demandé que les Coptes égyptiens qui auraient
contribué au film soient déchus de leur nationalité.
L’ambassadeur des États-Unis en Libye et trois fonctionnaires américains
ont été tués mardi soir dans l’attaque du consulat à Benghazi, dans
l’est libyen, par des hommes protestant contre ce film. Le film est
produit et réalisé par un promoteur immobilier israélo-américain de 54
ans originaire de Californie, Sam Bacile, qui décrit l’islam comme un
"cancer" et une religion de haine, selon le Wall Street Journal (WSJ).
Sam Bacile a précisé au quotidien économique américain qu’il l’avait
produit avec cinq millions de dollars levés auprès d’une centaine de
donateurs juifs, qu’il a refusé d’identifier. Il assure avoir travaillé
avec 60 acteurs et une équipe de 45 personnes pour réaliser en
Californie, en trois mois, ce film de deux heures. "Le film est
politique. Pas religieux", dit-il. Le long-métrage a été défendu par le
pasteur américain très controversé Terry Jones, qui s’est attiré de
nombreuses critiques par le passé, notamment pour avoir brûlé un
exemplaire du Coran et s’être résolument opposé à la construction d’une
mosquée près de Ground Zero à New York.
Le pasteur a précisé qu’il comptait montrer un extrait de 13 minutes du
film, mardi soir, dans son église de Gainesville, en Floride (sud-est).
"C’est une production américaine qui n’a pas pour objectif d’attaquer
les musulmans mais de montrer l’idéologie destructive de l’islam",
explique-t-il dans un communiqué publié par le WSJ.
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Les protestations contre un film anti-islam s’étendent à plusieurs pays musulmans
Les protestations contre un film dénigrant l’islam se sont étendues
jeudi à plusieurs pays musulmans, des manifestants en colère prenant
brièvement d’assaut l’ambassade américaine à Sanaa et d’autres se
heurtant à des policiers devant celle du Caire.
Des rassemblements contre ce film produit aux Etats-Unis ont aussi eu
lieu dans la ville irakienne de Najaf et à Téhéran, au surlendemain
d’une manifestation devant le consulat américain de Benghazi en Libye
durant laquelle des hommes armés ont attaqué le bâtiment tuant
l’ambassadeur.
Le long métrage "Innocence of Muslims" ("L’Innocence des musulmans"),
dont des extraits sont diffusés sur internet, a provoqué des réactions
de colère parfois violentes dans les pays arabes et musulmans.
Réalisé par un cinéaste qui se présente comme Américano-israélien, le
film s’apparente à une attaque grossière ironique et à faible budget
contre l’islam. Des acteurs parlant anglais avec l’accent américain y
présentent les musulmans comme immoraux et gratuitement violents.
Aux cris de "O prophète, O Mahomet", et "Khaybar Khaybar (nom d’une
bataille entre les premiers musulmans et les juifs) O juifs, l’armée de
Mahomet est de retour", des jeunes en colère ont pénétré dans l’enceinte
de l’ambassade des Etats-Unis à Sanaa et mis le feu à trois voitures.
La police, tirant en l’air et faisant usage de canons à eau, a réussi à
disperser rapidement les manifestants qui n’ont pas opposé une grande
résistance, selon un correspondant de l’AFP sur place. Deux manifestants
ont été blessés alors que de la fumée s’élevait du complexe de
l’ambassade.
Au Caire, des heurts se poursuivaient aux abords de l’ambassade des
Etats-Unis entre manifestants et la police qui a fait usage de gaz
lacrymogène. D’après le ministère de la Santé, 13 personnes ont été
blessées dans ces violences sporadiques qui ont commencé dans la nuit.
Le président égyptien, l’islamiste Mohamed Morsi, a condamné les
"atteintes" au prophète Mahomet tout en rejetant la violence, alors que
les manifestations avaient commencé mardi soir au Caire devant la
chancellerie.
"Il est de notre devoir de protéger nos hôtes et ceux qui viennent de
l’étranger (...), et j’appelle tout le monde à prendre cela en compte, à
ne pas contrevenir à la loi en Egypte et (...) à ne pas agresser les
ambassades", a lancé M. Morsi dans une allocution télévisée.
Les puissants Frères musulmans égyptiens, dont est issu M. Morsi, ont
appelé à des manifestations vendredi à travers pour protester contre ce
film, alors que l’on craint de nouvelles tensions entre musulmans et
chrétiens coptes.
En Iran, ennemi juré des Etats-Unis où le film a été qualifié
d’"ignoble" par les autorités, quelque 500 personnes ont manifesté à
l’appel d’une association étudiante islamique radicale près de
l’ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains
en Iran.
Plus de 200 policiers anti-émeute et pompiers ont empêché les
manifestants qui criaient "Mort à l’Amérique" et "Mort à Israël" de
s’approcher de la chancellerie dont le personnel a été évacué par
précaution, selon un photographe de l’AFP.
En Irak voisin, des centaines de sympathisants du leader chiite Moqtada
Sadr ont également manifesté dans la ville irakienne de Najaf, scandant
des slogans hostiles aux Etats-Unis et à Israël.
Sécurité renforcée à Kaboul et Islamabad
Dans un communiqué, le très influent Moqtada Sadr a demandé au
gouvernement d’interdire l’accès au territoire irakien à tout citoyen
américain et appelé le Parlement à voter une loi qui interdirait à
l’Irak d’entretenir des relations avec les pays dans lesquels "le
prophète et l’islam sont insultés".
De crainte d’émeutes à Kaboul, le président afghan Hamid Karzaï a
reporté une visite alors que plusieurs pays d’Asie, dont le Pakistan,
ont renforcé la sécurité autour des missions diplomatiques américaines.
L’Indonésie, pays musulman le plus peuplé de la planète, s’est jointe à
l’Afghanistan pour demander au site de partage de vidéos YouTube de
bloquer la diffusion du film polémique.
Les protestations contre le film "Innocence of Muslims" avaient déjà
provoqué mercredi des rassemblements devant des représentations
américaines à Casablanca, Tunis et Khartoum.
Le président américain Barack Obama a demandé de renforcer la protection
des ambassades des Etats-Unis à travers le monde après l’attaque en
Libye et les manifestations dans d’autres pays musulmans.
M. Obama a demandé à la Libye de collaborer avec Washington afin
d’arrêter et de traduire en justice les auteurs des meurtres de
l’ambassadeur américain et de trois autres Américains à Benghazi.
Selon un responsable américain, des extrémistes se sont servis d’une
manifestation contre le film devant le consulat de Benghazi, comme d’un
"prétexte" pour s’en prendre au consulat avec des armes de petit calibre
mais aussi des lance-roquettes.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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