"C'est un jour historique pour les Arabes", a lancé Ayman Odeh, numéro un de la liste commune formée par les partis arabes, devant son domicile à Haïfa.
C'est l'un des événements des élections législatives en Israël. À en croire les estimations à la sortie des urnes, la coalition de partis arabes est devenue pour la première fois dans l'histoire du pays la troisième force au Parlement avec 13 députés élus, mardi soir.
Les chaînes privées 2 et 10 créditaient cette liste, qui rassemble 4 partis présentant des candidats juifs et arabes, de 13 sièges, tandis que la Première chaîne (publique) leur en donnait 12 sur les 120 à la Knesset, le Parlement israélien, à la fermeture des bureaux de vote.
Les "Arabes de 48", descendants des Palestiniens restés sur leur terre à la création d'Israël en 1948 et qui représentent aujourd'hui 20% de la population, n'ont jamais atteint un tel score. Les quatre partis - communiste, islamiste et nationalistes arabes - comptaient onze députés dans le Parlement sortant.
Par ailleurs, le Likoud de Netanyahu était crédité de 28 sièges sur les 120 de la Knesset, soit un de plus que la liste Union sioniste de M. Herzog, dans le sondage à la sortie des urnes de la chaîne Channel 2.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire