Seize personnes ont été tuées et 37 blessées mardi en Irak dans des
violences ayant notamment visé les forces de sécurité, ont indiqué des
responsables médicaux et des services de sécurité.
L’attaque la plus meurtrière a été perpétrée dans le quartier chiite de
Sadr City, dans le nord de Bagdad, où une bombe a explosé dans un bus,
tuant au moins cinq personnes et en blessant 26 autres, a-t-on appris
auprès de ces sources.
A Tarmiyah, au nord de Bagdad, un kamikaze a fait exploser son camion
plein d’explosifs, tuant quatre personnes, dont deux policiers, et
blessés huit autres, ont indiqué un docteur et un policier.
Plus au nord, à Mossoul, quatre policiers ont été tués dans des affrontements.
Près de cette ville, le lieutenant-colonel Faris al-Rachidi, un officier
des renseignements de la police, a été tué et trois policiers blessés
dans une explosion, selon un médecin et un policier.
Des hommes armés ont par ailleurs tué deux membres d’une milice anti-Al-Qaïda près de Tikrit, au nord de la capitale.
Les violences interviennent au lendemain d’une autre journée meurtrière
lors de laquelle au moins 58 personnes ont été tuées et 187 blessées.
Les violences ont fait plus de 500 morts depuis le début du mois de mai,
selon un décompte de l’AFP, une vague de violences qui fait craindre un
nouveau conflit confessionnel comme dans les années 2006/2007.
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