La manifestation est intervenue trois jours après les élections
législatives dont les résultats provisoires sont contestées par l'USN.
Les militants de l'USN ont dressé de barricades de fortune sur les
artères principales de la capitale djiboutienne et attaqué les policiers
à coups de pierres, alors que ceux-ci ont fait usage de gaz
lacrymogène.
Selon l'opposition, une vingtaine de manifestants ont été blessés.
Toujours selon l'opposition, deux grandes figures du mouvement des
Frères Musulmans djiboutiens (MoDel) qui avait rejoint l'USN lors de ce
scrutin auraient été arrêtés par la police.
A la nuit tombée, le calme est revenu sur l'ensemble de la capitale
djiboutienne où les forces de l'ordre sont massivement déployées.
Dimanche, les observateurs internationaux ont appelé les acteurs
politiques à "respecter la volonté du peuple et à utiliser les voies
légales de recours pour toute contestation éventuelle".
Les obseravateurs ont déclaré qu'ils n'avaient pas observé de fraudes
et que les résultats annoncés traduisent ce qu'ils ont pu observer sur
le terrain.
Pour la première fois de l'histoire du plus petit pays de la Corne
d'Afrique, ce scrutin introduit une dose de 20% de proportionnelle et
permet à l'opposition de faire son entrée historique dans le Parlement.
Xinhua
Plusieurs personnes ont été blessées lundi après-midi à Djibouti, lors des accrochages entre la police et des partisans de la coalition de l'opposition djiboutienne, l'Union nationale pour le Salut (USN), qui participaient à une manifestaion interdite par les autorités.
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