Le régime syrien a annoncé lundi
la capture d’un quartier rebelle clé de Homs, troisième ville de Syrie
et un des symboles de la révolte, au terme d’une violente offensive d’un
mois, un nouveau succès militaire pour Bashar al-Assad.
Des militants ont affirmé de leur côté à l’AFP que le régime contrôlait "90%" du secteur.
Il s’agit du deuxième succès militaire pour le régime en moins de deux mois : le 5 juin, l’armée avait pris Qousseir, ville de la province de Homs tenue par les rebelles pendant un an et tombée à la suite de pilonnages quotidiens et grâce à l’appui vital du Hezbollah libanais.
La chute de Khaldiyé est un revers pour les rebelles qui tiennent le secteur depuis septembre 2011, soit près de deux ans.
"Les forces armées ont rétabli la sécurité et la stabilité dans tout le quartier de Khaldiyé", un des plus grands de Homs, a annoncé vers midi la télévision d’Etat qui avait montré la veille des images de destructions énormes dans le secteur.
"Effondrement de la ’citadelle’ des terroristes à Khaldiyé. On est de plus en plus victorieux", a-t-elle ajouté.
L’armée "a écrasé les derniers repaires des terroristes et démantelé des dizaines de charges explosives qu’ils avaient posées dans les maisons et les rues", indique de son côté l’agence officielle Sana.
La prise de Khaldiyé, un des haut-lieux de la rébellion, signifie que le régime n’aurait plus devant lui que quelques zones rebelles, notamment dans le Vieux Homs, avant la chute totale de la ville, surnommée "capitale de la révolution" par les militants.
"Nous allons poursuivre les terroristes dans tous les autres quartiers de Homs", a assuré un officier à la télévision.
Un contrôle total de Homs permettrait au régime de sécuriser la route allant de Damas vers le littoral et qui traverse Homs.
Comme Qousseir, Khaldiyé a été soumis à d’intenses bombardements quotidiens de l’artillerie et de la puissante armée de l’air du régime. L’armée a bénéficié aussi du soutien du Hezbollah, allié indéfectible du pouvoir dans sa guerre contre les rebelles.
Il s’agit également de la plus importante victoire militaire pour le régime à Homs depuis la prise en mars 2012 du quartier de Baba Amr, autre symbole de la rébellion tombé après une offensive qui a fait des centaines de morts.
Dans le cas de Khaldiyé, "les civils avaient fui il y a plus de deux semaines", a indiqué Abou Rami, un militant de la ville. "Khaldiyé est à 90% aux mains du régime. Khaldiyé est tombé mais pas Homs", a-t-il assuré.
"Le retrait des rebelles est dû au violent bombardement à l’artillerie et aux raids aériens", a-t-il ajouté.
"Le régime met la main sur un quartier fantôme, sur une terre brûlée, sur des décombres", commente de son côté Rami Abdel Rahman, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Dimanche, l’opposition avait minimisé les avancées de l’armée, dénonçant le "bombardement aveugle" du secteur et estimant que le régime "fait la promotion de victoires fictives".
La prise du secteur avait été précédée lundi matin "des combats les plus violents en un mois" dans le dernier carré où s’étaient retranchés les rebelles, selon l’OSDH.
L’armée était parvenue samedi à s’emparer de la mosquée historique Khaled Ben walid, dans le centre du quartier, après avoir détruit en début de semaine le mausolée de Khaled Ben Walid, un compagnon du prophète Mahomet.
Cette mosquée était un symbole de la révolte contre le régime et les manifestants avaient pour habitude de sortir en masse de ce Lieu saint pour défiler contre le pouvoir, avant que la révolte ne se transforme en une guerre civile.
Face aux succès de l’armée dans la région centrale de Homs, les rebelles avaient avancé au cours des récentes semaines dans le Nord, dans la province d’Alep, où ils ont pris notamment la ville de Khan al-Assal, mais aussi dans le sud, dans la province de Deraa, où les insurgés ont pris des localités et des barrages.
Le conflit a fait plus de 100 000 morts selon l’ONU, sans qu’aucune solution ne se profile à l’horizon.
Des militants ont affirmé de leur côté à l’AFP que le régime contrôlait "90%" du secteur.
Il s’agit du deuxième succès militaire pour le régime en moins de deux mois : le 5 juin, l’armée avait pris Qousseir, ville de la province de Homs tenue par les rebelles pendant un an et tombée à la suite de pilonnages quotidiens et grâce à l’appui vital du Hezbollah libanais.
La chute de Khaldiyé est un revers pour les rebelles qui tiennent le secteur depuis septembre 2011, soit près de deux ans.
"Les forces armées ont rétabli la sécurité et la stabilité dans tout le quartier de Khaldiyé", un des plus grands de Homs, a annoncé vers midi la télévision d’Etat qui avait montré la veille des images de destructions énormes dans le secteur.
"Effondrement de la ’citadelle’ des terroristes à Khaldiyé. On est de plus en plus victorieux", a-t-elle ajouté.
L’armée "a écrasé les derniers repaires des terroristes et démantelé des dizaines de charges explosives qu’ils avaient posées dans les maisons et les rues", indique de son côté l’agence officielle Sana.
La prise de Khaldiyé, un des haut-lieux de la rébellion, signifie que le régime n’aurait plus devant lui que quelques zones rebelles, notamment dans le Vieux Homs, avant la chute totale de la ville, surnommée "capitale de la révolution" par les militants.
"Nous allons poursuivre les terroristes dans tous les autres quartiers de Homs", a assuré un officier à la télévision.
Un contrôle total de Homs permettrait au régime de sécuriser la route allant de Damas vers le littoral et qui traverse Homs.
Comme Qousseir, Khaldiyé a été soumis à d’intenses bombardements quotidiens de l’artillerie et de la puissante armée de l’air du régime. L’armée a bénéficié aussi du soutien du Hezbollah, allié indéfectible du pouvoir dans sa guerre contre les rebelles.
Il s’agit également de la plus importante victoire militaire pour le régime à Homs depuis la prise en mars 2012 du quartier de Baba Amr, autre symbole de la rébellion tombé après une offensive qui a fait des centaines de morts.
Dans le cas de Khaldiyé, "les civils avaient fui il y a plus de deux semaines", a indiqué Abou Rami, un militant de la ville. "Khaldiyé est à 90% aux mains du régime. Khaldiyé est tombé mais pas Homs", a-t-il assuré.
"Le retrait des rebelles est dû au violent bombardement à l’artillerie et aux raids aériens", a-t-il ajouté.
"Le régime met la main sur un quartier fantôme, sur une terre brûlée, sur des décombres", commente de son côté Rami Abdel Rahman, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Dimanche, l’opposition avait minimisé les avancées de l’armée, dénonçant le "bombardement aveugle" du secteur et estimant que le régime "fait la promotion de victoires fictives".
La prise du secteur avait été précédée lundi matin "des combats les plus violents en un mois" dans le dernier carré où s’étaient retranchés les rebelles, selon l’OSDH.
L’armée était parvenue samedi à s’emparer de la mosquée historique Khaled Ben walid, dans le centre du quartier, après avoir détruit en début de semaine le mausolée de Khaled Ben Walid, un compagnon du prophète Mahomet.
Cette mosquée était un symbole de la révolte contre le régime et les manifestants avaient pour habitude de sortir en masse de ce Lieu saint pour défiler contre le pouvoir, avant que la révolte ne se transforme en une guerre civile.
Face aux succès de l’armée dans la région centrale de Homs, les rebelles avaient avancé au cours des récentes semaines dans le Nord, dans la province d’Alep, où ils ont pris notamment la ville de Khan al-Assal, mais aussi dans le sud, dans la province de Deraa, où les insurgés ont pris des localités et des barrages.
Le conflit a fait plus de 100 000 morts selon l’ONU, sans qu’aucune solution ne se profile à l’horizon.
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