Une enquête a été ouverte en Egypte contre le maréchal Hussein Tantawi,
qui dirigeait le Conseil suprême des forces armées (CSFA), et le
général Sami Enan, ex-chef d’état-major des forces armées, évincés par
le président Mohamed Morsi.
Le juge civil à l’origine de ces investigations veut déterminer leur
degré de responsabilité dans les décès de manifestants lorsque l’armée
assurait le pouvoir, entre la chute d’Hosni Moubarak, en février 2011,
et l’investiture de Mohamed Morsi à la présidence, le 30 juin dernier.
"Plus de 136 chefs d’accusation ont été déposés contre le maréchal
Hussein Tantawi et le chef d’état-major, le général Sami Enan", a-t-on
appris mardi de source judiciaire.
Le juge Tharwat Hammad enquête sur la base de plaintes déposées par des proches de victimes.
Les plaintes portent sur plusieurs épisodes parmi les plus sanglants qui
ont émaillé les 17 mois pendant lesquels l’Egypte a été gouvernée par
les militaires du CSFA, dont l’intervention de soldats contre une
manifestation de chrétiens coptes qui s’est soldée par la mort de 25
personnes en octobre 2011.
Le maréchal Tantawi et le général Enan ont été contraints à quitter
leurs fonctions en août. Le président Morsi, issu des frères musulmans,
les a évincés à la suite de la mort de 16 gardes-frontières égyptiens
lors d’affrontements dans le Sinaï avec des islamistes présumés. Ils ont
été nommés à des postes de conseiller.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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