mercredi 30 septembre 2015

Syrie : "Rien n'a changé"

Les principaux parrains des rebelles, notamment les États-Unis, la Turquie, l'Arabie saoudite ou le Qatar ont souvent affiché leurs désaccords sur le meilleur moyen d'appuyer l'opposition.
"Comme Syriens, nous avons cessé de prêter attention à leurs déclarations, qui ne pas découlent pas de ce qui se passe sur le terrain mais résultent de leur politique intérieure", note Ibrahim al-Idlibi. "Au début, je pensais que les Occidentaux étaient de réels alliés du peuple syrien mais notre opinion a vite changé à cause de leur incohérence", dit-il.
Sur le terrain, les rebelles assurent qu'ils continueront à combattre le régime, et à montrer que ce dernier n'est pas un allié dans le combat contre l'EI.
"Nous n'avons pas d'autres choix que de préparer une large opération militaire pour démontrer la faiblesse d'Assad et de ses alliés", explique le commandant Essam al-Rayes, porte-parole des rebelles du Front du sud.
"Pour nous, rien n'a changé et nous continuerons à agir sur le terrain ", affirme Ahmad Qura Ali, porte parole d'Ahrar al-Cham.
D'autres assurent qu'il n'y a pas d'autres choix que de combattre jusqu'au renversement d'Assad. "Avec des centaines de milliers de morts et tant de destructions, il est impossible de faire marche arrière. Ne réussir que la moitié de la révolution, c'est creuser sa propre tombe", assure Mamoun Abou Omar.

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