mercredi 30 septembre 2015

Syrie : La rébellion syrienne rejette toute ouverture de l'Occident vis-à-vis de Bashar

L'opposition et les rebelles syriens ont affirmé mardi sans ambiguïté qu'ils n'accepteront jamais d'accorder un rôle quelconque à Bashar al-Assad, rejetant ainsi les ouvertures de pays occidentaux vis-à-vis du chef de l'Etat syrien.
Négocier avec Bashar représenterait un sacrilège pour les 240.000 personnes mortes depuis le début de la guerre civile en 2011, avertissent des opposants.
"Ce serait un échec si le régime se maintenait et si Assad restait. Ce serait aussi une insulte pour les sacrifices consentis par le peuple syrien et plus encore un manque de respect pour ce que veut notre peuple", a affirmé à l'AFP Ahmad Qura Ali, porte-parole d'Ahrar al-Cham, puissant groupe d'insurgés.
Offusqué également, Ibrahim al-Idlibi, qui a participé aux manifestations contre le régime en mars 2011, assure que les Syriens "n'accepteront pas qu'Assad reste à son poste durant la période transitoire".
Pour lui, "il est impossible de considérer un tueur terroriste comme un protecteur ou quelqu'un qui peut apporter la sécurité".
Le départ de Bashar a représenté la principale demande de l'opposition depuis le début de la révolte, il y a plus de quatre ans.
Les opposants politiques et les rebelles se réfèrent au communiqué dit de Genève I de 2012 où les principales puissances appelaient à la constitution d'un gouvernement transitoire exerçant les pleins pouvoirs.
L'opposition et ses parrains internationaux ont longtemps affirmé qu'il n'y avait aucun rôle pour Bashar dans cette transition, mais récemment plusieurs pays occidentaux ont mis de l'eau dans leur vin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire