lundi 2 février 2015

Israël/Palestine : AL-Quds au cœur de la Palestine et de la nation; Soutien à la résistance maqdissie palestinienne

L’occupant sioniste ne peut plus prétendre contrôler la ville d’al-Quds, qui est en ébullition depuis le mois de juin 2014. Plus de six mois après l’assassinat de l’enfant Mahmoud Abu Khdayr, les Maqdissis sont toujours en révolte, dans la plupart des quartiers de la partie Est occupée en 1967, l’autre partie ayant subi un nettoyage ethnico-religieux en 1948. Les médias sionistes et dans le monde ne veulent plus montrer les scènes d’affrontements qui se déroulent quotidiennement, entre les jeunes qui n’ont plus rien à perdre et les forces de l’occupation, colons y compris, pour ne pas remettre en cause l’idée que l’occupant maîtrise « sa capitale ». La répression sioniste est féroce, notamment envers les enfants, de plus en plus jeunes, qui ont été sciemment entraînés dans la bataille par la police sioniste, qui les poursuit jusqu’aux portes des écoles. Les profanations quotidiennes de la mosquée al-Aqsa sont dénoncées, tous les jours, par les femmes Maqdissies qui y viennent pour prier, étudier et protéger la mosquée. La fermeture des locaux des associations soutenant al-Quds, dans la ville de Nasra (Nazareth) vise à empêcher les Palestiniens de 48 de maintenir une présence humanitaire et politique dans la ville et dans la mosquée. Même les députés arabes Palestiniens de la Knesset sioniste ont été empêchés de s’y rendre, s’ils ne demandent pas une autorisation préalable à l’occupant. Les sionistes considèrent à présent que seules les mosquées al-Qibali et le Dôme du Rocher sont des lieux musulmans et prétendent que toute la superficie appelée Esplanade des mosquées appartiendrait à la municipalité de l’occupant et pourrait faire l’objet des « visites touristiques » ou « visites pieuses » des colons. La présence de plus en plus massive des colons et des forces armées de l’occupation vise à entériner une telle conception.
Mettant à profit le silence arabe et musulman, les autorités sionistes accélèrent la purification ethnico-religieuse de la ville sainte d’al-Quds. Comme ils l’ont fait depuis la première colonie installée à la fin du XIXème siècle, les sionistes établissent des faits sur le terrain, sans se soucier des organisations internationales ou des réactions des pays amis et alliés. Ils poursuivent la colonisation, l’expulsion des Maqdissis, la profanation des lieux saints et la répression de tous ceux qui relèvent la tête et refusent leur ordre colonial. Les Maqdissis l’ont compris, jeunes et vieux, femmes et hommes. C’est pourquoi ils résistent et ils tiennent bon. Ils ont déjà, en l’espace de 6 mois, brisé le pseudo-calme colonial qui régnait sur la ville.

I - Al-Quds occupée : résistance palestinienne

Malgré le silence des médias, la révolte des Maqdissis se poursuit. Pas un jour ne passe sans qu’ils n’affrontent les occupants sionistes, dans tel ou tel quartier de la ville. A al-Tour, She’fat, Issawiya, Jabal Mukabber et ailleurs, les jeunes et moins jeunes prennent possession des quartiers et lancent toutes sortes de projectiles sur les soldats et colons, et leurs voitures et véhicules armés. Des dizaines de jeunes ont lancé des projectiles sur les voitures de la police à She’fat, peu après l’arrestation de deux jeunes, qui avaient lancé des pierres sur le tram, brisant ses vitres. Dans At-Tour, c’est après l’arrestation d’un enfant que les affrontements ont eu lieu entre les jeunes et la police de l’occupation. A Issawiya, le 19/1, les jeunes affrontent la police sioniste qui a installé des barrages et fouillé les véhicules à l’aide de chiens policiers. Le 20/1, les protestations de jeunes se sont poursuivis à Issawiya suite à l’arrestation de Ussama Dari.
Le 8/1, des jeunes affrontent les policiers sionistes dans le quartier Saadiya, à Bur al-Luqluq dans la vieille ville. Plusieurs jeunes sont blessés. Le 9/1, des jeunes lancent des pierres sur les voitures de la police sioniste dans at-Tour. Le soir même, des affrontements ont lieu dans la rue al-Wad dans la vieille ville. Le 10/1, les jeunes dans Selwan incndient une voiture appartenant à des colons. La police sioniste est intervenue et après des affrontements, elle a arrêté 7 jeunes et brutalisé leurs parents. A She’fat, le 27/1, une femme de la police sioniste a été blessée suite à des affrontements, où les jeunes ont lancé des pierres sur les véhicules de la police. L’enfant Mohammad Sa’id Uwayda, 10 ans, a été arrêté.
Les fidèles maqdissis s’opposent à des colons qui profanaient la mosquée al-Aqsa : avec l’aide des gardiens de la mosquée, les fidèles, hommes et femmes, sont parvenus à chasser les colons juifs qui entendaient faire des rites talmudiques à l’intérieur de la mosquée.
Les Maqdissis de Jabal Mukabber ont décidé de protester devant le tribunal au moment où la cour sioniste traitait un projet de démolitions de maisons de la municipalité, refusé par la population.
Des colons de Atarot ont été la cible des pierres et des coktails molotov lancés par des Maqdissis le 18.1, ainsi que des colons de « Beit Myuhis » près de Ayn Selwan. Le 8/1, un colon a été poignardé près de Bab al-Amoud.

II - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse

Le service des impôts sioniste, responsable de la collecte de l’impôt sur les propriétés (Arnouna) lance une campagne d’intimidation et de poursuite contre les commerçants et les habitants de la vieille ville d’al-Quds. Il a envahi le 13/1 un studio photographique et un restaurant et confisqué tout ce qui s’y trouvait. Il a également envahi une usine qui fabrique du matériel de construction à Selwan, et a réclamé la somme de 15.000 shekels. Ce service est l’un des appareils de l’entité coloniale visant à expulser les Maqdissis de leur ville en les soumettant à des impôts de plus en plus lourds. Dr. Hanna Issa, secrétaire général du conseil islamo-chrétien pour le soutien à al-Quds et les lieux saints a déclaré que l’impôt prélevé par l’occupation sioniste dénommé Arnouna dans la ville d’al-Quds n’est qu’un moyen pour expulser les Palestiniens de leur ville et capitale
L’occupant a détruit la maison de Alayan Rabay’a, dans le quartier Farouk à Jabal Mukabber dans al-Quds occupée, sous le prétexte que la construction n’a pas de permis. Le propriétaire a déclaré qu’il avait essayé pendant des années d’avoir un permis, des autorités de l’occupation, mais celles-ci n’ont pas répondu. Sa maison de 60 m2, neuve, n’a pas encore été entièrement payée.
Le tribunal de l’occupation a rejeté le recours réclamé par le maqdissi Ayed Casteero, contre les autorités de l’occupation qui projettent de démolir une partie de sa maison car cette partie empêcherait l’air et la lumière d’entrer dans l’appartement volé par un colon. Cela se passe dans le quartier historique d’al-Qarmi, dans la vieille ville. M. Casteero a déclaré que la décision est politique, les colons cherchent à s’emparer de sa maison depuis 1987, car elle donne sur la mosquée al-Aqsa.
L’institution al-Maqdissi a publié son rapport annuel concernant les démolitions de maisons dans la partie Est de la ville d’al-Quds occupée, au cours de l’année 2014 : depuis 2000 jusqu’à la fin de 2014, l’occupant a détruit 1342 bâtimments, de logements ou non, et mis à la rue 5760 personnes, dont 1506 femmes et 3031 enfants. Au cours de la seule année de 2014, 112 bâtiments ont été démolis par l’occupant, certains par les propriétaires eux-mêmes, sous la contrainte des sionistes. Ces démolitions ont eu pour conséquences l’expulsion de 341 personnes, dont 199 enfants. L’Institution al-Maqdissi ajoute que les conséquences sociales et psychologiques des démolitions sont importantes, puisque les occupants font également payer le prix des démolitions et les diverses amendes pour « constructions illégales », pour obliger les Maqdissis à abandonner volontairement leur ville.
L’entité sioniste décide d’enterrer les français juifs morts au cours de la fusillade aux environs de Paris, au début du mois de janvier, dans Jabal Zaytoun, à al-Quds. Alors que les morts musulmans sont déterrés des cimetières de la ville (Ma’manullah, cimetière historique musulman), l’épuration ethnico-religieuse touche même les morts.
Dans son importante étude sur la colonisation sioniste dans la ville d’al-Quds, parue dans la revue des Etudes Palestiniennes (n°101 arabe), Nazmi Jumaa écrit que depuis 1967, l’entité coloniale a construit 55.000 unités de logements dans les colonies situées dans la partie Est de la ville d’al-Quds. Il donne ensuite des détails à propos des colonies : 1 - « Giv’at Ha-Matos » construite sur les terres de Beit Safafa et la ville de Beit Jala à la limite sud-ouest de la partie Est de la ville. Il est prévu d’y construire des hôtels et d’autres bâtiments sur une superficie de 900 dunums (des propriétés appartenant aux réfugiés en majorité). La seconde phase de la colonisation prévoit de construire sur les terres d’al-Walaja près de 5000 unités locatives, ce qui coupera entièrement le lien entre al-Quds et Beit Jala. 2 - La colonie « Ramat Shlomo » a été implantée en 1990 à 5 kms des murs de la vieille ville d’al-Quds et comprend 20.000 colons. Dans la colonie « Ramot Alon » proche de celle-ci, du côté nord-ouest, l’occupant prévoit la construction de 200 unités de logement (novembre 2014). L’extension de la colonie se fait aux dépends des terres de Beit Hanina, ce qui risque d’étouffer Beit Hanina et She’fat, et de couper la ville d’al-Quds de plusieurs villages situés au nord-ouest de la ville (Beit Iqsa, Beer Nabala, Jayb, Qibya, Beit Annan, Beit Liqya, Biddu, Qatana et Beit Daqqu) qui seront entièrement encerclées par les colonies. 3 - La colonie « Har Homa » construite sur Jabal Abu Ghnaim en 1997 s’agrandit de plus en plus et comprend 30.000 colons. La colonie pille les terres de Beit Sahour et de Sour Baher. Il faut ajouter à cela les colonies implantées au cœur des quartiers palestiniens. 

III – Al-Quds occupée : répression

Le conseil aux affaires des prisonniers et libérés a publié ses récentes statistiques, faisant état de l’arrestation de plus de 1500 enfants Maqdissis depuis le mois de juin dernier. Les tribunaux militaires imposent des condamnations sur les enfants, en plus des sommes d’argent à payer, soit en « détention à domicile » soit en les expulsant de leurs quartiers. Si l’enfant ne respecte pas la condamnation, ce sont les parents qui sont arrêtés et emprisonnés. 37 enfants ont été expulsés et 253 placés en « détention à domicile ».
Les autorités de l’ocupation ont fermé les sièges de deux associations, « musulmanes pour al-Aqsa » et « al-Fajr », les accusant de soutenir les Palestiniens présents dans la mosquée al-Aqsa. Ces deux associations se situent dans al-Nasra (Nazareth) dans la partie de la Palestine occupée en 1948.
Les forces de l’occupation ont lancé une campagne d’arrestations le 8/1 suite à une opération contre un colon qui a été poignardé dans Bab al-Amoud. 7 jeunes ont été arrêtés. Le 9/1, deux jeunes ont été arrêtés à Ras al-Amoud, dans Selwan, alors qu’ils s’amusaient dans la neige. Le 10/1, 8 jeunes ont été arrêtés à Selwan, et le 11/1, le Shabak prétend avoir arrêté l’auteur du coup de poignard contre deux membres des gardes-frontière il y a deux semaines, il s’agirait de Moussa Mohammad Ajlouni, 20 ans.
La police sioniste a arrêté deux femmes maqdissies, Samiha Shahine et Nevine Masri à leur sortie de la mosquée al-Aqsa. Elles ont été emmenées au poste de police puis relâchées plusieurs heures après.
Le juge d’un tribunal sioniste dans al-Quds a décidé le 8/1 de libérer sheikh Umar Abu Sara (50 ans) de prison mais de l’éloigner pendant 60 jours de la mosquée al-Aqsa, avec paiement de 2000 shekels, et une détention à domicile de 6 jours, pour avoir fait un sermon jugé « incendiaire » contre les sionistes.
Deux Palestiniens ont été arrêtés, accusés d’avoir planifié l’explosion du centre commercial « Mamilla », centre commercial des sionistes installé sur le cimetière de Ma’manullah.
Le 14/1, les autorités de l’occupation ont lancé une campagne d’arrestations dans plusieurs quartiers de la ville d’al-Quds. 11 Maqdissis ont été arrêtés, la plupart étant des mineurs. Murad et Rami Bkayrat de Sour Baher ont été arrêtés dans leur maison, à Izariyyé, les forces de l’occupation ont agressé Fadi Abu Ziyad, avant de l’arrêter dans sa maison, qu’elles ont mises à sac. Les deux enfants Youssef (12 ans) et Alaa Salah (15 ans) ont été arrêtés à Selwan le 17/1, et les jeunes Ammar Abu Sbeih et Haytham Jamal, à Bab al-Amoud, au centre d’al-Quds. La maison des frères Issawi, Samer, Medhat et Shirine Issawi a été envahie le 15/1 à Issawiya, par l’occupant qui recherchait leur frère Ra’fat, pour l’arrêter. Trois jeunes ont été arrêtés le 19/1, à Sour Baher. La journaliste Jouman Abu Arfa a été arrêtée à la sortie de la mosquée al-Aqsa, et l’enfant Ahmad Ibrahim Abu Jumaa, âgé de 11 ans, a été arrêté lors de la sortie de l’école.
Ce ne sont que quelques exemples des arrestations pendant le mois de janvier 2015.
A At-Tour, un enfant de 10 ans a été blessé à la jambe par une balle en caoutchouc lancée par les soldats de l’occupation.
Les colons brisent les vitres des voitures appartenant aux Palestiniens à Beit Safafa, au sud d’al-Quds, le 14/1. Ils ont également envahi l’école à At-Tour et lancé des grenades lacrymogènes lors de la sortie des écoles pendant que les soldats situés en face tiraient en l’air, pour semer la peur et la terreur.

IV - Al-Quds occupée : les lieux saints

Une proposition de loi a été avancée par une organisation sioniste concernant l’enregistrement de la mosquée al-Aqsa dans le cadastre sioniste, pour achever sa judaïsation et la mainmise totale sur le lieu sacré des musulmans. Le mufti d’al-Quds, sheikh Muhammad Hussayn, a mis en garde contre de telles mesures, affirmant que la mosquée al-Aqsa est un lieu exclusivement musulman.
Les colons envahissent la mosquée al-Aqsa, prétendant qu’il s’agirait du « Mont du Temple ». Plusieurs fois par semaine, et en groupes plus ou moins nombreux, les colons protégés par la police sioniste poursuivent la profanation de la mosquée. Les gardiens de la mosquée ont récemment remarqué que ces colons pratiquaient des rites autour de colonnes de la mosquée, tel que ce serait écrit dans des livres juifs.
La police sioniste poursuit les Maqdissis, et notamment les femmes, en leur interdisant l’entrée de la mosquée pour 15 jours : 5 femmes et étudiantes ont été interdites d’entrer dans la mosquée. Il s’agit de Hiba al-Hussaini, 28 ans, Safa’ Siyaj, 26 ans, Jaman Abu Arfa, 23 ans, Baraa Natché, 17 ans et Insam al-Maghribi, 17 ans.
Les menaces de démolition pèsent de plus en plus sur la mosquée al-Aqsa : plusieurs drônes lancés par des colons sont envoyés au-dessus de la mosquée, les Palestiniens craignent que ces drônes ne soient explosés à l’intérieur du périmètre de la mosquée. Les gardiens de la mosquée sont parvenus récemment à empêcher deux de ces drônes de survoler la mosquée, l’un ayant une caméra qui visait la mosquée al-Marwani et l’autre en direction des cours internes. D’autre part, les sources sionistes font état de l’arrestation le 9/1 par le Shabak sioniste d’un Américain qui avait l’intention de faire exploser la mosquée al-Aqsa. Son ami, un soldat sioniste, a également été arrêté pour le même motif. L’américain dénommé Levix prétend avoir vu en rêve un taureau courant vers la mosquée et la faisant exploser. Les autorités de l’occupation ne souhaitent pas être débordées par des extrémistes, bien que les buts soient les mêmes.
Les creusements sous le prétexte de fouilles sous la mosquée al-Aqsa se sont poursuivis ce mois de janvier, et les autorités de l’occupation prétendent avoir trouvé « d’importants détails », sans pour autant expliquer ce dont il s’agirait. Mais les sources internes aux sionistes affirment que les creusements ont détruit d’importants vestiges musulmans, à cause de l’utilisation d’appareils lourds.
Le 14/1, des rabbins et des responsables du ministère sioniste des affaires étrangères ont profané la mosquée al-Aqsa, à partir de la porte al-Maghariba. Le 18/1, ce sont des groupes de colons extrémistes qui ont profané la mosquée, en compagnie de 35 membres des services sécuritaires sionistes. Le 20/1, 40 membres du ministère de Liberman ont également profané la mosquée en compagnie de policiers de l’occupation.

V – al-Quds occupée : Jabal al-Mukabber

Bourg de la ville d’al-Quds, situé au sud-est. Rattaché à la ville par la municipalité de l’occupation.
Nombreux sont les martyrs tombés pour protéger la ville et le Palestine contre l’invasion sioniste, originaires de Jabal al-Mukabber. Le journaliste palestinien Rassim Ubaydat, lui-même de ce quartier et ancien prisonnier, rappelle, dans un article, les noms de tous ces martyrs tombés dès la première intifada. Jamal Abu Matar, puis le martyr Abd Wirad Zaatara, lors du massacre de la mosquée al-Aqsa, les martyrs Hussayn et Mustafa Ubaydat, au cours de la grève de la faim dans les prisons de l’occupation, les martyrs Nidal Salhout et Mahmoud Halassa et Mamdouh Shuqayrat et Anas Uwaysat, aux barrages de l’occupation. Le martyr Alaa Abu Duhaym a mené une opération qualitative contre l’occupant, et les martyrs Ghassan et Uday Abu Jamal ont suscité la panique au sein de l’establishment sioniste lors de l’opération menée dans le village de Deir Yassine, épuré ethniquement après un terrible massacre. Avant eux, le martyr Qassem Maghribi assassiné en 2008, Le martyr Iyad Uwaysat assassiné à Sour Baher.
Après l’opération militaire menée par les deux martyrs Ghassan et Uday Abu Jamal, les forces de l’occupation visent tout ce qui bouge et ne bouge pas dans Jabal al-Mukabber. Des raids sont régulièrement menés pour arrêter sa population, les entrées du quartier ont été fermées par des blocs en béton, les amendes sont imposées sur toutes les constructions, même celles qui sont construites depuis des dizaines d’années, en prévision de la décision de l’occupant de les détruire. Récemment, les maisons de Khaled Youssed Halassa et Imad Abu Mayala ont été démolies, suscitant la colère et le soulèvement de la population. Les impôts se sont alourdis, touchant les boutiques, les voitures et même les piétons, au moment où les forces sionistes mènent des incursions, de jour et de nuit, dans le quartier et les maisons.
Six membres des familles des martyrs ont été expulsés de la ville, le dernier en date est le jeune Fares Ayman Uwaysat, éloigné pour 5 mois. Les voix des plus extrémistes des sionistes réclament que la population de Jabal al-Mukabber soit privée des droits sociaux et médicaux. Des milliers de dunums ont été confisqués, depuis l’occupation en 1967, du village devenu quartier, au profit de la colonie « Tzion Zahav », implantée en plein milieu de l’agglomération.

N°17 – Janvier 2015
"Baladi"

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