La ministre de la Justice, la centriste Tzipi Livni, a dit craindre que la loi proposée ne place la préservation du caractère juif d'Israël au-dessus des valeurs démocratiques et a bloqué la discussion du texte au sein du comité qu'elle préside.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait ouvert le conseil des ministres dimanche en promettant d'"avancer sur la loi de nationalité" proposée par son parti, le Likoud, et ses alliés d'extrême droite.
"Israël est un Etat juif et démocratique", a-t-il dit. "L'équilibre entre ces deux éléments est nécessaire, ce qui revient à équilibrer aussi notre système de justice qui reconnaît certainement le côté démocratique et devra maintenant reconnaître que nous sommes l'Etat national du peuple juif."
Le Premier ministre pensait que le projet serait ensuite approuvé par le comité ministériel mais c'était sans compter sur l'intervention de Tzipi Livni.
Finalement, il a décidé que la question serait débattue par le gouvernement dans son ensemble, à une date qui n'a pas été fixée.
Agacé par l'attitude de Livni, le ministre de l'Economie Naftali
Bennett, dirigeant du parti d'extrême droite Le Foyer juif, a annoncé
que son mouvement ne soutiendrait plus les projets de loi présentés par
les centristes.Le texte sur l'"Etat juif" est dénoncé par des députés de gauche et les Arabes de 1948 qui le jugent raciste et discriminatoire.
(16-11-2014)
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