samedi 23 avril 2016

Syrie : Puissant incendie dans un souk historique de Damas

Une dizaine d'échoppes d'un des souks historiques de Damas, une des villes les plus anciennes du Moyen-Orient, ont été réduites en cendres par un spectaculaire incendie samedi, ont appris des membres de la défense civile syrienne à l'Agence France-Presse. Le feu a touché le marché d'Asrouniyé, qui borde le célèbre souk Hamidiyé dans la vieille ville de Damas, inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Une importante colonne de fumée noire s'élevait de la vieille ville avant que l'incendie ne soit circonscrit. Des dizaines de boutiques et d'entrepôts ont été endommagés à des degrés divers dans le marché, a remarqué un journaliste de l'Agence France-Presse.
« Le feu s'est déclaré à 6 heures (3 heures GMT) dans un magasin avant de s'étendre », a affirmé un responsable de la défense civile sur place. L'incendie est dû à un court-circuit électrique, selon le chef de la défense civile à Damas, le général Jihad Mousa. « Notre gagne-pain est parti en fumée. Ce magasin nourrissait dix personnes qui travaillaient avec moi », se lamente un commerçant en prenant sa tête dans ses mains. Le propriétaire de l'échoppe d'où est parti le feu a été transporté à l'hôpital, car il souffre de sévères brûlures à la tête et aux mains après avoir essayé de sauver sa marchandise, a constaté le journaliste de l'Agence France-Presse.
Les pompiers tentaient de circonscrire les flammes dans les allées du souk et sur les toits. Les commerçants ont enlevé les débris de leur magasin pour les mettre dans les allées du souk. Mohamad Ashqar, un marchand de jouets, se désole car il venait de recevoir de la marchandise. « Je n'ai pas encore pu entrer dans mon magasin pour constate l'ampleur des dégâts », a-t-il dit à l'Agence France-Presse. Un cordon de sécurité a été installé autour du fameux souk Hamidiyé afin de permettre aux pompiers d'agir. La vieille ville de Damas a été épargnée par les destructions liées à la guerre qui fait rage en Syrie depuis 2011.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire