mardi 30 avril 2013

Liban : Georges Abdallah, procès politique d’un résistant

Il a depuis longtemps terminé sa peine de sûreté : pourtant sa huitième demande de libération vient d’être refusée. Il est anticapitaliste et c’est le capitalisme sous un masque de gauche qui multiplie les coups bas judiciaires pour empêcher sa libération et son retour au Liban qui, selon les affirmations du premier ministre libanais lors d’une visite en France, est prêt à l’accueillir.

POURQUOI ?

Parce qu’il s’agit des intérêts impérialistes français et étatsunien (actuellement associés discrètement au Mali contre « le terrorisme »). Des sénateurs étatsuniens se sont même permis d’envoyer une lettre au gouvernement français pour l’enjoindre de ne pas libérer le détenu !

Or, quand on examine sérieusement tous les éléments de ce qui est une véritable farce judiciaire au pays dit des Droits de l’homme, on peut constater que la séparation des pouvoirs a été sérieusement mise à mal et qu’il y a des alliances ou des complicités plutôt glauques. Rappelons que les États-Unis sont partie civile dans le procès et qu’ils parlent en leur nom et en celui de leurs amis sionistes.

Et finalement que conclure de l’examen des multiples péripéties des procès qui se sont déroulés sous divers gouvernements (« gauche » et droite confondues), sinon que le pouvoir juridique n’a été que l’instrument du pouvoir politique.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : le procès politique d’un résistant qui, tout long de ses 29 années de détention, a toujours refusé de se renier et toujours revendiqué ses engagements anti-impérialiste, anticapitaliste et pro-palestinien.

C’est un prisonnier d’exception qui est derrière les barreaux en France. Il est l’exemple et le symbole d’une résistance qui nous honore.

IL S’APPELLE… GEORGES IBRAHIM ABDALLAH !

(30-04-2013 - Collectif pour la libération de Georges Abdallah)

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