Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a demandé mercredi
aux parties en conflit en Syrie un accès humanitaire, immédiat et total,
notamment dans les zones assiégées.
Ban Ki-moon, qui s’exprimait lors du discours d’ouverture de la
conférence de paix dite de Genève II, a estimé que les difficultés à
résoudre par les parties en présence étaient importantes "mais pas
insurmontables".
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a estimé lui aussi que les
négociations de Genève seraient "difficiles et compliquées" et réaffirmé
que le président syrien Bashar al Assad ne pouvait en aucune façon
faire partie d’un gouvernement de transition.
"Nous ne voyons qu’une seule option, négocier un gouvernement de
transition né d’un consentement mutuel", a déclaré John Kerry. "Cela
veut dire que Bashar al Assad ne participera pas à ce gouvernement de
transition. Il n’est absolument pas possible qu’un homme qui a mené une
réponse brutale contre son propre peuple puisse retrouver une légitimité
à gouverner."
Son homologue russe Sergueï Lavrov a pour sa part estimé que la tâche
principale de Genève II était de "mettre fin à un conflit tragique" et
d’empêcher qu’il ne fasse tâche d’huile dans la région.
Le ministre russe a appelé les "acteurs extérieurs" à ne pas se mêler
des affaires internes de la Syrie. Il a estimé que l’opposition
politique intérieure syrienne devait faire partie du dialogue national
syrien et que l’Iran, qui n’est pas représentée à Genève II, devait
faire partie du dialogue international.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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