dimanche 22 janvier 2012

Libye: le vice-président du CNT annonce sa démission à la chaîne Al-Jazeera

Le vice-président du Conseil national de transition (CNT), Abdelhafidh Ghoga, a annoncé dimanche sur la chaîne qatarie AL-JAZEERA qu’il démissionnait "dans l’intérêt de la nation", après des appels à son départ.
"J’ai choisi de démissionner dans l’intérêt de la nation", a déclaré Ghoga à la chaîne par téléphone.


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Report de l’adoption de la loi électorale à la semaine prochaine
L’adoption de la loi qui régira l’élection d’une assemblée constituante en juin en Libye a été reportée à la semaine prochaine et le quota de 10% prévu pour les femmes devrait être abandonné, a indiqué dimanche à l’AFP un membre du Conseil national de transition (CNT).

"La loi électorale devait être annoncée aujourd’hui mais certains articles doivent être réexaminés. La loi va être adoptée le 28 janvier", a affirmé Abderrazak al-Aradi.

Le vice-président du Conseil national de transition (CNT), Abdelhafidh Ghoga, a par ailleurs annoncé dimanche sur la chaîne qatarie Al-Jazira qu’il démissionnait "dans l’intérêt de la nation", après des appels à son départ.

"J’ai choisi de démissionner (...) dans l’intérêt de la nation", a déclaré Ghoga à la chaîne par téléphone.

Des membres du CNT contactés par l’AFP ont indiqué ne pas être au courant de la démission de Ghoga, précisant toutefois que ce dernier n’avait pas participé aux réunions du CNT samedi et dimanche.

M. Ghoga a expliqué qu’il n’y avait plus le même consensus autour du CNT et qu’il ne voulait pas que le conflit autour de sa personne ait un "impact négatif" sur le Conseil.
"L’important c’est de préserver le CNT", a-t-il ajouté.

"Nous ne savons pas vraiment ce qui se passe", a-t-il dit, en faisant état d’"attaques contre les personnes (...), de campagnes contre certains" membres du CNT.

M. Ghoga, qui est aussi le porte-parole du CNT, est régulièrement accusé par des manifestants qui réclament sa démission d’être un "opportuniste" et d’avoir fait partie du régime de Muammar Kadhafi.

Il avait été pris à parti et agressé jeudi à l’Université de Ghar Younès, à Benghazi, où il était allé pour une cérémonie en l’honneur des martyrs de la révolution qui a renversé Kadhafi.

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