C’est la première fois que le président Abbas, chef de l’Autorité palestinienne qui administre les zones autonomes de Cisjordanie, est publiquement cité comme partie prenante du processus par le Hamas, de facto au pouvoir à Gaza. A Ramallah, Yasser Abed Rabbo, le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par Mahmoud Abbas, a entériné les demandes du Hamas au nom du programme national palestinien pour aboutir à un Etat souverain.
"Les demandes de la Résistance sont aussi nos demandes", a dit Yasser Abed Rabbo dans une interview à la télévision palestinienne. "Si Gaza est brisée, tous les Palestiniens seront brisés", a-t-il ajouté.
Un précédent cessez-le-feu rejeté
Un haut responsable palestinien à Gaza a rappelé samedi les conditions nécessaires à un cessez-le-feu :
L’Égypte a présenté cette semaine une initiative de cessez-le-feu, acceptée par Israël mais rejetée par le Hamas, exigeant une levée du blocus de Gaza, l’ouverture de la frontière avec l’Égypte et la libération de dizaines de détenus. Le Hamas a affirmé ne pas avoir été mis au courant de cette proposition et l’avoir apprise par les médias, ce qui l’a rendu furieux. Le mouvement islamiste veut impliquer ses alliés turc et qatariote dans toute initiative de trêve.
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