mercredi 24 août 2016

Libye: Les Etats-Unis déploient des hélicoptères d'attaque contre Daesh


Les Etats-Unis ont utilisé des hélicoptères d'attaque contre le groupe Daesh qui se prétend Etat islamique (EI) à Syrte, ancien fief des jihadistes en Libye visé par une offensive des forces gouvernementales depuis mi-mai, a indiqué mardi un responsable militaire.
Des avions américains prêtent assistance depuis début août aux troupes loyales au gouvernement d'union nationale (GNA) pour reprendre le contrôle de cette ville côtière située à 450 km à l'est de Tripoli. Ils ont mené des dizaines de frappes sur des positions et du matériel de Daesh.
Selon le capitaine de corvette Anthony Falvo, porte-parole du commandement des forces américaines en Afrique, des hélicoptères AH-1W SuperCobra des Marines ont rejoint les opérations ces derniers jours.
"Les Cobras apportent de nouvelles capacités pour les bombardements de précision", a-t-il indiqué à l'AFP. "Cela nous donne un peu plus de flexibilité".
Ces hélicoptères SuperCobras sont stationnés sur l'USS Wasp, un navire d'assaut amphibie qui croise en Méditerranée. Des avions Harrier, à décollage vertical, partent également de ce bâtiment pour mener des frappes sur Syrte.
Les Etats-Unis avaient effectué 77 frappes aériennes sur la ville, selon un bilan arrêté à lundi.
Le gouvernement libyen d'union nationale a lancé le 12 mai une offensive pour reprendre Syrte à Daesh, qui s'en était emparé en juin 2015. Ses troupes sont entrées dans la ville le 9 juin et sont appuyées par les Etats-Unis depuis le 1er août.
Plus de 350 combattants pro-GNA ont été tués et près de 2000 blessés dans ces combats, selon des sources médicales. Le bilan humain côté Daesh n'est pas connu.
Le Pentagone a estimé que la mobilisation des Etats-Unis dans les opérations à Syrte pourrait durer "des semaines, pas des mois".
"Nous sommes ici à la demande du GNA", a relevé M. Falvo. "Nous continuerons à aider tant que c'est nécessaire. S'ils nous disaient demain qu'ils n'ont plus besoin de notre aide, nous arrêterions notre aide à ce moment-là".

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