L’Etat islamique a dû abandonner des positions situées au nord de
Homs, dans le centre de la Syrie, sous la pression du Front al Nosra,
rapporte dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Le mouvement, qui a pris en juin une bonne part de l’ouest et du nord
et de l’Irak, gagnait également du terrain depuis plusieurs mois en
Syrie.
Selon l’OSDH, qui cite des habitants du secteur, les djihadistes ont
abandonné au Front al Nosra, aile locale d’Al Qaïda, un poste de
commandement situé au nord de Homs sur ordre de leur chef, Abou Bakr al
Baghdadi.
D’autres mouvements rebelles syriens, en particulier ceux qui sont
soutenus par les puissances occidentales, combattent l’Etat islamique,
mais ses hommes prennent régulièrement l’ascendant.
En juillet, l’armée syrienne avait repris un gisement gazier situé à
l’est de Homs dont le groupe s’était emparé un peu plus tôt, au terme
d’une offensive qui a coûté la vie à 270 militaires et membres du
personnel, toujours d’après l’OSDH.
Dans le nord-est de la Syrie, l’Etat islamique s’est partiellement
emparé dimanche de la base aérienne de Tabka, 40 km à l’est de son fief
de Rakka, après plusieurs jours de combats. Il s’agit d’une des
dernières positions des forces gouvernementales dans la région.
L’aviation de Bashar avait auparavant bombardé le secteur, selon l’OSDH.
L’organisation proche de l’opposition qui dresse un bilan quotidien
de la guerre civile fait état d’une centaine de morts et de 300 blessés
parmi les djihadistes depuis mardi, jour du lancement de l’offensive
contre la base. L’armée aurait quant à elle perdu 25 hommes.
(24-08-2014)
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