Le président syrien Bashar
al-Assad, confronté à une rébellion depuis deux ans, a averti qu’une
chute de son régime aurait un "effet domino" au Moyen-Orient et
déstabiliserait cette région "pendant de longues années", dans une
interview à des médias turcs diffusée vendredi.
"Tout le monde sait que s’il y a partition en Syrie, ou si les forces terroristes prennent le contrôle du pays, il y aura contagion directement dans les pays voisins", a-t-il dit dans cette interview à la chaîne Ulusal et au journal Aydinlik, diffusée intégralement sur la page Facebook de la présidence.
"Puis il y aura un effet domino dans des pays peut-être loin du Moyen-Orient, à l’ouest, à l’est, au nord, dans le sud. Cela voudra dire une instabilité pendant de longues années, voire des décennies", a-t-il prévenu.
L’interview a été menée mardi et des extraits ont été diffusés sur plusieurs jours sur la page Facebook de la présidence syrienne.
Dans de premiers extraits publiés cette semaine, Assad a accusé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui soutient la rébellion syrienne, d’avoir menti au sujet du conflit en Syrie qui a fait, selon l’ONU, plus de 70 000 morts depuis deux ans.
Il a également affirmé que la Ligue arabe "manquait de légitimité", en réaction à la décision de l’organisation panarabe d’accorder le siège de la Syrie à l’opposition.
"La vraie légitimité n’est pas accordée par des organisations ou des responsables à l’étranger ou par d’autres pays... la légitimité est celle que vous confère le peuple", a dit Assad, qui refuse de quitter le pouvoir et assimile les rebelles qui veulent la chute de son régime, à des "terroristes".
(Samedi, 6 avril 2013)
"Tout le monde sait que s’il y a partition en Syrie, ou si les forces terroristes prennent le contrôle du pays, il y aura contagion directement dans les pays voisins", a-t-il dit dans cette interview à la chaîne Ulusal et au journal Aydinlik, diffusée intégralement sur la page Facebook de la présidence.
"Puis il y aura un effet domino dans des pays peut-être loin du Moyen-Orient, à l’ouest, à l’est, au nord, dans le sud. Cela voudra dire une instabilité pendant de longues années, voire des décennies", a-t-il prévenu.
L’interview a été menée mardi et des extraits ont été diffusés sur plusieurs jours sur la page Facebook de la présidence syrienne.
Dans de premiers extraits publiés cette semaine, Assad a accusé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui soutient la rébellion syrienne, d’avoir menti au sujet du conflit en Syrie qui a fait, selon l’ONU, plus de 70 000 morts depuis deux ans.
Il a également affirmé que la Ligue arabe "manquait de légitimité", en réaction à la décision de l’organisation panarabe d’accorder le siège de la Syrie à l’opposition.
"La vraie légitimité n’est pas accordée par des organisations ou des responsables à l’étranger ou par d’autres pays... la légitimité est celle que vous confère le peuple", a dit Assad, qui refuse de quitter le pouvoir et assimile les rebelles qui veulent la chute de son régime, à des "terroristes".
(Samedi, 6 avril 2013)
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