Le calme était revenu lundi matin
aux alentours de la cathédrale copte du Caire, devant laquelle des
violences confessionnelles ont fait deux morts et 89 blessés après des
funérailles dimanche, a annoncé un responsable des services de sécurité.
La police s’est massivement déployée autour de la cathédrale Saint-Marc, dans laquelle des Coptes étaient toujours rassemblés. Des groupes de civils allaient et venaient derrière les policiers, a-t-il ajouté.
Des violences sporadiques, à coups de jets de pierres et de tirs de chevrotine, se sont poursuivies toute la nuit entre des civils, apparemment des habitants du quartier d’Abbassiya, et des Coptes postés sur le toit de bâtiments situés dans l’enceinte de la cathédrale.
Dimanche dans la journée, la police avait tiré des grenades sur le lieu de culte tandis que des groupes de civils échangeaient des projectiles, ont rapporté des journalistes de l’AFP.
Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim, s’est rendu sur place dans la nuit et le président islamiste Mohamed Morsi a condamné les violences, affirmant à Tawadros II, le patriarche des Coptes orthodoxes d’Egypte, qu’il considérait "toute attaque contre l’église comme une attaque personnelle".
Deux personnes ont été tuées —un Copte de 30 ans et un homme qui n’a pas été identifié— et 89 autres blessées dans ces violences, a annoncé un responsable du ministère de la Santé, Khaled al-Khatib.
Les affrontements se sont produits après les funérailles de quatre Coptes, pendant lesquelles des slogans contre le président Morsi et son mouvement, les Frères musulmans, ont été lancés.
Les quatre chrétiens ainsi qu’un musulman avaient été tués dans des violences vendredi soir à Al-Khoussous, une région déshéritée du gouvernorat de Qalioubiya, au nord du Caire, après qu’un quinquagénaire musulman se fût opposé à des enfants qui dessinaient une croix gammée sur un institut religieux.
Les Coptes, qui représentent de 6 à 10% des 84 millions d’Egyptiens, sont la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient. Des affrontements surviennent régulièrement entre Coptes et musulmans en Egypte. Depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011, ces heurts ont tué une cinquantaine de chrétiens et plusieurs musulmans.
(Lundi, 8 avril 2013)
La police s’est massivement déployée autour de la cathédrale Saint-Marc, dans laquelle des Coptes étaient toujours rassemblés. Des groupes de civils allaient et venaient derrière les policiers, a-t-il ajouté.
Des violences sporadiques, à coups de jets de pierres et de tirs de chevrotine, se sont poursuivies toute la nuit entre des civils, apparemment des habitants du quartier d’Abbassiya, et des Coptes postés sur le toit de bâtiments situés dans l’enceinte de la cathédrale.
Dimanche dans la journée, la police avait tiré des grenades sur le lieu de culte tandis que des groupes de civils échangeaient des projectiles, ont rapporté des journalistes de l’AFP.
Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim, s’est rendu sur place dans la nuit et le président islamiste Mohamed Morsi a condamné les violences, affirmant à Tawadros II, le patriarche des Coptes orthodoxes d’Egypte, qu’il considérait "toute attaque contre l’église comme une attaque personnelle".
Deux personnes ont été tuées —un Copte de 30 ans et un homme qui n’a pas été identifié— et 89 autres blessées dans ces violences, a annoncé un responsable du ministère de la Santé, Khaled al-Khatib.
Les affrontements se sont produits après les funérailles de quatre Coptes, pendant lesquelles des slogans contre le président Morsi et son mouvement, les Frères musulmans, ont été lancés.
Les quatre chrétiens ainsi qu’un musulman avaient été tués dans des violences vendredi soir à Al-Khoussous, une région déshéritée du gouvernorat de Qalioubiya, au nord du Caire, après qu’un quinquagénaire musulman se fût opposé à des enfants qui dessinaient une croix gammée sur un institut religieux.
Les Coptes, qui représentent de 6 à 10% des 84 millions d’Egyptiens, sont la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient. Des affrontements surviennent régulièrement entre Coptes et musulmans en Egypte. Depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011, ces heurts ont tué une cinquantaine de chrétiens et plusieurs musulmans.
(Lundi, 8 avril 2013)
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