Le Hamas, au pouvoir dans la
bande de Gaza, a appelé vendredi l’ONU à reprendre la distribution de
nourriture à des milliers de Palestiniens, après une suspension de
l’aide en réaction à une attaque de manifestants contre un centre de
l’organisation. "Il s’agit d’une décision injustifiée de l’UNRWA",
l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, a estimé Sami
Abu Zuhri, porte-parole du mouvement islamiste.
"Les réfugiés palestiniens ont le droit de manifester pacifiquement", a-t-il estimé, ajoutant : "Nous appelons l’UNRWA à revoir sa position et à ne pas réagir avec excès aux protestations des habitants." Jeudi, des dizaines de personnes ont pénétré de force dans un bureau de l’UNRWA, réclamant le rétablissement d’une allocation mensuelle versée en liquide aux familles pauvres, qui avait pris fin lundi en raison de coupes dans le budget de l’UNRWA. Des membres des services de sécurité de l’ONU sont parvenus à les évacuer, a indiqué un employé de l’organisation.
"Nous comprenons parfaitement les conséquences que peut avoir la décision de suspendre cette allocation sur certains bénéficiaires", a indiqué l’ONU dans un communiqué jeudi soir. "Des manifestations la semaine dernière ont déjà forcé l’UNRWA à fermer plusieurs de ses centres", ajoute le texte. "La situation s’étant aggravée avec les actions de jeudi, tous les centres d’aide et de distribution seront par conséquent fermés jusqu’à ce que des garanties soient fournies par les groupes concernés pour que les opérations de l’UNRWA se poursuivent sans entraves", indique l’ONU.
"Nous nous retrouvons dans une situation vraiment regrettable, dans la mesure où la distribution de nourriture concerne actuellement 25 000 réfugiés chaque jour. Mais nous ne pouvons tolérer ces menaces constantes sur nos employés", ajoute l’UNRWA. Sami Abu Zuhri a assuré que le personnel de l’UNRWA ne courait aucun danger, des forces de sécurité du Hamas ayant été déployées pour assurer leur sécurité et le bon déroulement de leurs opérations. "Nous empêchons l’entrée de manifestants au siège de l’UNRWA à Gaza", a-t-il souligné.
(Vendredi, 5 avril 2013)
"Les réfugiés palestiniens ont le droit de manifester pacifiquement", a-t-il estimé, ajoutant : "Nous appelons l’UNRWA à revoir sa position et à ne pas réagir avec excès aux protestations des habitants." Jeudi, des dizaines de personnes ont pénétré de force dans un bureau de l’UNRWA, réclamant le rétablissement d’une allocation mensuelle versée en liquide aux familles pauvres, qui avait pris fin lundi en raison de coupes dans le budget de l’UNRWA. Des membres des services de sécurité de l’ONU sont parvenus à les évacuer, a indiqué un employé de l’organisation.
"Nous comprenons parfaitement les conséquences que peut avoir la décision de suspendre cette allocation sur certains bénéficiaires", a indiqué l’ONU dans un communiqué jeudi soir. "Des manifestations la semaine dernière ont déjà forcé l’UNRWA à fermer plusieurs de ses centres", ajoute le texte. "La situation s’étant aggravée avec les actions de jeudi, tous les centres d’aide et de distribution seront par conséquent fermés jusqu’à ce que des garanties soient fournies par les groupes concernés pour que les opérations de l’UNRWA se poursuivent sans entraves", indique l’ONU.
"Nous nous retrouvons dans une situation vraiment regrettable, dans la mesure où la distribution de nourriture concerne actuellement 25 000 réfugiés chaque jour. Mais nous ne pouvons tolérer ces menaces constantes sur nos employés", ajoute l’UNRWA. Sami Abu Zuhri a assuré que le personnel de l’UNRWA ne courait aucun danger, des forces de sécurité du Hamas ayant été déployées pour assurer leur sécurité et le bon déroulement de leurs opérations. "Nous empêchons l’entrée de manifestants au siège de l’UNRWA à Gaza", a-t-il souligné.
(Vendredi, 5 avril 2013)
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