lundi 15 juin 2015

Algérie : La visite-éclair de Hollande à Bouteflika

Le président français François Hollande est arrivé lundi en début d'après-midi à Alger, où il a salué « le combat commun » mené par les deux pays contre la menace djihadiste. François Hollande doit rester quelques heures à Alger à l'invitation de son homologue Abdelaziz Bouteflika, qu'il rencontrera en fin de journée après un entretien avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Dans une déclaration devant la presse, il a souligné « le combat commun » mené « contre cet ennemi terrible implacable auquel nous avons porté des coups et encore récemment, ces dernières heures ».
Il faisait probablement référence à la mort annoncée par la Libye du chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar, cerveau de la meurtrière prise d'otages d'In Amenas en Algérie en 2013, dans un raid américain. Les États-Unis n'ont pas confirmé son décès. Après avoir salué le rôle d'Alger « pour la paix au Mali », François Hollande a exprimé sa « gratitude » au gouvernement algérien « qui a tout fait pour trouver les coupables et les restes d'Herve Gourdel », le ressortissant français décapité après avoir été enlevé en septembre par le groupe Jund al-khilafa (les soldats du Califat) qui a fait allégeance au groupe État islamique.
Parlant de la relation bilatérale, François Hollande a déclaré être revenu à Alger « parce que ces derniers mois nous avons beaucoup oeuvré, le président Bouteflika et moi-même, pour rapprocher encore nos deux pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris: ne rien oublier de l'histoire et en même temps nous tourner vers l'avenir ». « Nous avons une relation entre la France et l'Algérie exceptionnelle qui est celle d'une amitié exigeante mais d'une amitié réelle et fraternelle », a-t-il insisté.
« La France est le premier partenaire économique de l'Algérie, entend le rester et même entend encore développer sa présence » après « l'installation de très importantes entreprises comme Renault, Sanofi, Alstom et bientôt Peugeot ». Cette visite à Alger est la deuxième, après celle de décembre 2012, de François Hollande en tant que chef de l'État.

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