Israël a aussi détruit le domicile de Mohammed Jaabis dans le même
quartier. Les deux hommes étaient accusés de deux attentats distincts
remontant à 2014. Ghassan Abou Jamal et son cousin avaient notamment tué
à l'arme à feu et au hachoir quatre fidèles juifs et un policier dans
une synagogue de Jérusalem-Ouest le 18 novembre. Ils avaient été abattus
par les forces de l'ordre, tout comme Mohamed Jaabis.
Dans le cadre de la répression, le Premier ministre a aussi donné toute
latitude d'action à la police et à l'armée face à la vague de violences
qui parcourt la Cisjordanie et Jérusalem-Est et réveille le spectre
d'une nouvelle intifada.
A Bethléem, en Cisjordanie, une centaine de jeunes masqués et arborant
le keffieh palestinien ont attaqué les soldats israéliens à coups de
pierres, après les funérailles de l'un des leurs, Abdel Rahmane
Abdallah, 13 ans, tué la veille par des tirs israéliens. Les Israéliens
ont répliqué par un barrage de gaz lacrymogènes et de projectiles en
caoutchouc.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté mardi Israël à
enquêter sur les violences à Jérusalem. Il a aussi critiqué les
démolitions de maison et demandé une enquête "rapide et transparente"
sur la mort du garçon palestinien.
Des affrontements se sont également produits à Qalandia et près
d'Hébron, en Cisjordanie, ainsi que dans le quartier de Chouafat, à
Jérusalem-Est. Cinquante-quatre Palestiniens ont été hospitalisés mardi,
selon le ministère palestinien de la Santé.
Des violences ont même eu lieu à Jaffa dans le district de Tel-Aviv, en
Israël, où des "manifestants, certains masqués, ont jeté des pierres sur
la police et attaqué et blessé deux officiers", selon Luba Samri.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire