La province d'Alep est quasi-entièrement aux mains du Front Al-Nosra, la
branche syrienne d'Al-Qaïda, et ses alliés islamistes, ou des
jihadistes du groupe Etat islamique (EI). Le régime y contrôle une route
lui permettant d'approvisionner les quartiers de la ville d'Alep sous
son emprise.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), le régime a
pris cinq villages dans ce secteur depuis le début de l'offensive.
Al-Watan, quotidien proche du pouvoir, assure quant à lui que l'armée
s'est emparée de 16 villages et sept collines soit 100 km2 carrés.
Selon le journal, l'opération "va modifier la carte du conflit dans
cette région, en coupant les lignes de renforts des hommes armés
(rebelles) entre le sud de la province d'Alep et l'est de celle d'Idleb
et en prenant la route internationale d'Alep à Hama", plus au sud.
Depuis mars 2011, le conflit déclenché par la répression de
manifestations réclamant des réformes, a causé la mort de plus de
250.000 personnes et poussé à la fuite quatre millions de Syriens qui se
sont réfugiés dans les pays voisins. Environ sept millions de personnes
sont en outre déplacées dans leur pays.
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