Netanyahu a de son côté affirmé que c'était "le droit d'Israël de
défendre ses citoyens". "Nous n'utilisons pas de force excessive",
s'est-il défendu.
"Dans cette période difficile, il faut dire: trop, c'est trop", avait
déclaré M. Ban avant sa visite impromptue, dans un message adressé à la
jeunesse palestinienne et à la population israélienne.
La visite de M. Ban relève d'un effort diplomatique récent face aux
violences qui secouent Jérusalem, Israël et les Territoires palestiniens
et font craindre une nouvelle intifada.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui doit lui aussi rencontrer Netanyahu cette semaine puis M. Abbas, a indiqué mardi qu'il allait
attirer l'attention des dirigeants israéliens et palestiniens sur les
"fondamentaux" de l'administration de l'esplanade des Mosquées,
véritable poudrière au coeur de Jérusalem, pour essayer de restaurer le
calme dans la ville.
Les Palestiniens accusent notamment les Israéliens de vouloir opérer une
partition de l'esplanade des Mosquées, un site très sensible également
révéré par les juifs.
Par ailleurs, un groupe de pays arabes a soumis à l'Unesco un texte
présentant le Mur des Lamentations à Jérusalem, révéré par les juifs,
comme une "partie intégrante" de l'esplanade des Mosquées, suscitant la
colère d'Israël.
La communauté internationale cherche à grand-peine les moyens de contenir la nouvelle explosion des tensions.
Côté palestinien c'est une jeunesse exaspérée par l'occupation et la
colonisation, désabusée par ses propres dirigeants, encouragée par les
réseaux sociaux et aiguillonnée par les imprécations religieuses qui est
en première ligne.
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