La vague d'attaques à l'arme blanche et à l'arme à feu sème l'anxiété et parfois la panique chez les Israéliens.
Des lieux publics habituellement fréquentés sont restés largement
déserts dimanche à Jérusalem et les forces de sécurité ont été déployées
en masse.
A Jérusalem-Est, la partie palestinienne occupée et annexée par Israël
de la Ville sainte, la police israélienne a entamé dimanche la mise en
place d'un mur présenté comme temporaire et censé protéger un quartier
de colonisation d'attaques lancées depuis un quartier palestinien
voisin, selon un photographe de l'AFP.
Le mur, qui doit atteindre 300 mètres de long selon une porte-parole
municipale, porte des inscriptions en hébreu indiquant "barrière de
police temporaire et mobile".
A Tel-Aviv, la municipalité a interdit l'accès des écoles aux employés
chargés de l'entretien et du nettoyage pendant les heures où les élèves
sont présents, par crainte des attentats. La mesure concerne "aussi bien
les (employés) juifs que les arabes", a dit un porte-parole. Les Arabes
israéliens (17,5% de la population), citoyens israéliens largement
solidaires des Palestiniens, représentent une bonne part du personnel
non-enseignant.
En Cisjordanie occupée, des étudiants juifs d'une école talmudique qui
s'étaient rendus, sans autorisation ni escorte, au tombeau de Joseph à
Naplouse ont été sauvés par les policiers palestiniens d'un lynchage par
une foule en colère, selon la police israélienne.
Ce tombeau, révéré par les juifs et situé en en plein territoire
palestinien, avait été incendié vendredi par des dizaines de
Palestiniens. Ces jeunes juifs entendaient le restaurer. Mais vu le
contexte, la venue sans autorisation était "totalement irresponsable" et
"l'incident aurait pu se terminer tragiquement", a indiqué la police
israélienne.
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