vendredi 13 janvier 2017

Israël/Palestine : La France réunit dimanche les représentants de dizaines de pays pour tenter de ranimer l'effort de paix entre Israéliens et Palestiniens.

Le conflit remonte à 1947 quand les Nations unies ont proposé la création de deux États, l'un juif et l'autre arabe, sur le territoire. Israël a été proclamé l'année suivante.
En 1967, Israël a saisi par les armes la Cisjordanie et Jérusalem-Est, alors sous contrôle de la Jordanie. Il a depuis annexé Jérusalem-Est, site de lieux saints révérés par les chrétiens, les juifs et les musulmans. Son armée continue à occuper la Cisjordanie.
Le conflit a donné lieu à de multiples tentatives de paix. La solution de référence de la communauté internationale est la création d'un État palestinien qui coexisterait en paix avec Israël.
Le règlement du conflit se heurte à des querelles qui paraissent de plus en plus insolubles pour certaines : la sécurité d'Israël, le tracé des frontières, le statut de Jérusalem, le droit aux retours des réfugiés palestiniens ayant fui ou été chassés de leurs terres.
Après des années de lutte armée, deux soulèvements populaires palestiniens (intifadas), plusieurs guerres dans la Bande de Gaza gouvernée par le mouvement islamiste Hamas qui refuse de reconnaître Israël, les Territoires palestiniens, Jérusalem et Israël sont en proie depuis l'automne 2015 à un nouvel accès meurtrier de violences.
Une large part de la communauté internationale s'inquiète du fait que la solution à deux États ne soit plus qu'un souvenir. La conférence de Paris vise à la ranimer.

Les Palestiniens disent que des années de négociations bilatérales avec Israël n'ont servi à rien. Ils ont choisi d'internationaliser leur cause.
Pour reparler au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président palestinien Mahmud Abbas exige un arrêt de la colonisation dans les territoires palestiniens, parmi d'autres conditions.
Ce dernier refuse toute condition préalable. Mais il réclame que les Palestiniens reconnaissent Israël comme un État juif. Les Palestiniens refusent de crainte de sacrifier le droit au retour des réfugiés.
Pour les deux, des facteurs intérieurs rendent toute concession ardue. Netanyahu est à la tête d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël. Certains membres sont ouvertement opposés à un État palestinien et défendent ardemment la colonisation.
M. Abbas n'a lui aucun contrôle sur la Bande de Gaza. Il est également largement déconsidéré auprès des Palestiniens.

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