Mais "il est trop tôt pour parler de cessez-le-feu au regard des crimes et des massacres commis par les Israéliens contre notre peuple", a aussitôt ajouté M. al-Masri. Pour le Hamas, c’est Israël qui "a commencé avec les violences et doit donc y mettre un terme".
Al-Masri a détaillé les conditions nécessaires à une trêve :
"Personne ne peut prédire quand la violence stoppera", a averti le député du Hamas, "les négociations sur un cessez-le-feu nécessitent de réels efforts et nous n’en avons pas vus". Interrogé sur les menaces israéliennes de doubler les bombardements aériens d’une opération au sol, Al-Masri a mis Israël au défi.
"Les résistants (palestiniens) en rêvent, que l’ennemi décide d’une invasion terrestre ! Gaza sera leur cimetière si Dieu le veut", a-t-il promis. Un autre haut responsable du mouvement Hamas, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a indiqué qu’aucun "effort de médiation" réel de la communauté internationale n’était en cours. Il a qualifié les contacts en cours avec différents gouvernement étrangers de "sondages d’opinion".
Israël a de son côté exclu d’arrêter ses opérations tant que le Hamas, qui contrôle Gaza, continuerait de lancer ses roquettes contre son territoire. La communauté internationale n’a cessé d’appeler les protagonistes du conflit à trouver un terrain d’entente en vue d’une trêve, mais les deux camps semblent déterminés pour le moment à poursuivre les hostilités.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire