Les principaux parrains des rebelles, notamment les États-Unis, la
Turquie, l'Arabie saoudite ou le Qatar ont souvent affiché leurs
désaccords sur le meilleur moyen d'appuyer l'opposition.
"Comme Syriens, nous avons cessé de prêter attention à leurs
déclarations, qui ne pas découlent pas de ce qui se passe sur le terrain
mais résultent de leur politique intérieure", note Ibrahim al-Idlibi.
"Au début, je pensais que les Occidentaux étaient de réels alliés du
peuple syrien mais notre opinion a vite changé à cause de leur
incohérence", dit-il.
Sur le terrain, les rebelles assurent qu'ils continueront à combattre le
régime, et à montrer que ce dernier n'est pas un allié dans le combat
contre l'EI.
"Nous n'avons pas d'autres choix que de préparer une large opération
militaire pour démontrer la faiblesse d'Assad et de ses alliés",
explique le commandant Essam al-Rayes, porte-parole des rebelles du
Front du sud.
"Pour nous, rien n'a changé et nous continuerons à agir sur le terrain ", affirme Ahmad Qura Ali, porte parole d'Ahrar al-Cham.
D'autres assurent qu'il n'y a pas d'autres choix que de combattre
jusqu'au renversement d'Assad. "Avec des centaines de milliers de morts
et tant de destructions, il est impossible de faire marche arrière. Ne
réussir que la moitié de la révolution, c'est creuser sa propre tombe",
assure Mamoun Abou Omar.
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