A la manoeuvre dans le dossier syrien, Vladimir Poutine s'est imposé en
quelques semaines comme un acteur incontournable face à Barack Obama.
Washington a été pris de court par le coup de poker de Moscou qui a
solidement renforcé en septembre sa présence militaire dans le
nord-ouest de la Syrie, bastion du régime, en déployant de l'équipement
militaire et en construisant une base dans l'aéroport de Lattaquié. La
Russie a également intensifié ses livraisons d'armes à l'armée régulière
syrienne.
Lundi à l'ONU, l'homme fort du Kremlin avait appelé à la formation d'une
"large coalition antiterroriste" contre l'EI, incluant Damas et
Téhéran.
Barack Obama, qui mène sans grand succès depuis un an une vaste campagne
contre le groupe jihadiste, ainsi que le président français François
Hollande rejettent toutefois cette idée et insistent sur la nécessité
d'un "nouveau dirigeant" à Damas.
Malgré les différends, Vladimir Poutine a néanmoins reconnu un dialogue
"constructif et étonnamment ouvert" avec Barack Obama lors de la
première rencontre officielle lundi entre les deux hommes depuis deux
ans.
A la tribune de l'ONU, le président américain avait déjà ouvert la porte
à une coopération "avec tous les pays, y compris la Russie et l'Iran"
pour tenter de trouver une issue à la guerre qui a détruit la Syrie et
fait plus de 240 000 morts en quatre ans et demi.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire