Dans "la perle du désert syrien", les quartiers résidentiels
ressemblaient à une ville fantôme, la quasi-totalité des habitants ayant
fui les bombardements.
Le site antique vieux de plus de 2000 ans porte les stigmates des
ravages de Daesh, qui a détruit deux de ses plus beaux temples, son Arc
de triomphe et des tours funéraires.
Les temples de Bêl et de Baalshamin ne sont plus qu'un amas de pierres, selon un correspondant de l'AFP sur place.
"Je suis très perplexe sur la capacité de rebâtir le site de Palmyre,
même avec l'aide internationale", a déclaré Annie Sartre-Fauriat, membre
du groupe d'experts de l'Unesco pour le patrimoine syrien.
En 20 jours de combats à Palmyre, Daesh a perdu 400 membres, soit le
bilan le plus lourd "dans une seule bataille depuis l'émergence" du
groupe dans le conflit en 2013, selon l'Observatoire syrien des droits
de l'Homme. D'après l'Observatoire, 188 membres des forces prorégime y
ont péri.
Déclenchée en 2011, la révolte en Syrie contre le régime de Bashar
al-Assad s'est muée en une guerre dévastatrice aux multiples
intervenants, qui a fait plus de 270.000 morts et chassé la moitié de la
population de ses foyers.
En Irak, Daesh est aussi la cible d'une vaste offensive de l'armée qui
cherche à reprendre son fief de Mossoul (nord), avec le soutien de la
coalition internationale dirigée par les Etats-Unis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire