Pour Thomas Pierret, spécialiste de la Syrie, "l'EI est évidemment plus
faible que par le passé", mais "se battra avec beaucoup plus de
détermination pour garder Raqa, sa capitale de fait, et Deir Ezzor, la
plus grande ville qu'il contrôle en Syrie et sa porte vers l'Irak".
Bashar al-Assad a salué "l'efficacité de la stratégie de l'armée et de
ses alliés" et sa satisfaction a été partagée par la Russie et l'Iran,
qui a qualifié la prise de Palmyre d'"admirable".
"Le gouvernement et les forces armées (iraniens) vont poursuivre leur
soutien total" à la Syrie, a affirmé Ali Shamkhani, secrétaire du
Conseil suprême de la sécurité nationale en Iran.
Membre de la Coalition nationale syrienne (CNS), la principale formation
de l'opposition syrienne en exil, Hadi al-Bahra a lui estimé que si le
régime syrien était réellement sérieux dans sa volonté de combattre Daesh, il aurait empêché les terroristes de s'emparer de Palmyre il y a 10
mois.
"Depuis le départ, la stratégie du régime est de permettre à la menace
que représente Daesh de croître afin de
pouvoir dire à l'Occident que ce sera lui ou Daesh", a-t-il dit.
A Washington, le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a reçu
son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, et déclaré que leurs deux pays
allaient "faire davantage pression" sur Daesh.
Mais Ankara et Washington sont divisés sur le dossier syrien, notamment
en ce qui concerne notamment les Kurdes, et un responsable américain a
fait savoir qu'il n'y aurait pas de rencontre bilatérale entre les
présidents Barack Obama et Recep Tayyip Erdogan lors d'un sommet sur la
sécurité nucléaire en fin de semaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire