Ce tribunal d’initiative citoyenne, a déjà consacré cinq sessions, entre 2010 et 2013, qui ont souligné les complicités d’Etats, d’instances internationales et de grandes entreprises avec les activités criminelles de l’Etat d’Israël occupant les territoires palestiniens.
Le jury, composé de personnalités connues pour leur intégrité et leur valeur morale, a souligné les manquements graves au droit international et au droit humanitaire commis par Israël à l’encontre du peuple palestinien. Il a reconnu notamment le crime d’apartheid comme applicable à la politique israélienne d’occupation de la Palestine.
Les récents bombardements et incursions meurtrières à Gaza – plus de 2100 morts dont une majorité de civils – n’ont pas frappé que des combattants armés mais bien l’ensemble de la population emprisonnée dans les limites du territoire de Gaza et incapable de fuir pour échapper aux bombes.
Le Tribunal Russell sur la Palestine a donc décidé d’analyser l’opération « bordure protectrice » à la lumière du droit international concernant les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et s’il a été commis des crimes relevant du crime de génocide. Le TRP se penchera sur les complicités éventuelles et les responsabilités qui en découlent pour les Etats tiers et les institutions internationales. Il conclura ses travaux en recommandant aux citoyens, associations et parlementaires des pistes d'actions pour faire respecter les droits fondamentaux des Palestiniens.
Cela se passera à l’Albert Hall (Chaussée de Wavre 651, 1040 Etterbeek) le 24 septembre (accueil dès 8 h 30). Le jury présentera ses conclusions au public le 25 septembre lors d’une conférence de presse à l’IPC qui sera suivie l’après-midi d’une audition au Parlement européen et par l'envoi d'un message du TRP à l'ouverture de la 69ème assemblée générale des Nations Unies.
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