L’économie de l’Égypte, désertée par les touristes depuis la révolte de
2011 qui renversa Hosni Moubarak, est en pleine crise et l’année de
présidence Morsi a achevé de ruiner une économie exsangue, lui attirant
les foudres de larges parties de la population, alors que son parti,
bras politique des Frères musulmans, avait remporté haut la main tous
les scrutins organisés après la chute de Moubarak.
Depuis la destitution de Mohamed Morsi, seul chef d’État jamais élu
démocratiquement en Égypte, les nouvelles autorités affirment mener une
"guerre contre le terrorisme", soldats et policiers réprimant durement
les partisans de Mohamed Morsi dans une implacable campagne qui a fait,
selon Amnesty International, au moins 1 400 morts.
En outre, sa confrérie des Frères musulmans a été déclarée "terroriste"
et des milliers de ses membres et la quasi-totalité de ses dirigeants
sont désormais poursuivis dans une pléthore de procès.
Abdel Fattah al-Sissi a toutefois tenu à préciser lors de son allocution
retransmise à la télévision que "tous les Égyptiens qui n’ont pas été
condamnés par la loi (...) seront des partenaires actifs à l’avenir".
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