Hassan Osman était le directeur de radio Shabelle. Il a été abattu le 27 janvier en fin d'après-midi à Mogadiscio dans le quartier de Wadajir alors qu'il rentrait chez lui. Un drame qui rappelle à quel point la Somalie est un pays dangereux pour les journalistes.
Cela s’est passé en fin d’après-midi dans le quartier de Wadigir. Le directeur de la radio Shabelle allait rentrer chez lui quand deux ou trois hommes non identifiés lui ont tiré dessus. Hassan Omar Abdi surnommé « Fantastic », était un journaliste expérimenté et des informations contradictoires circulent sur sa mort.
Certaines sources avancent que ces assassins l'auraient suivi en entrant chez lui. D’autres pensent qu’une enquête sur la corruption sur le port de Mogadiscio lui aurait valu des menaces. Ce qui est certain, c’est que la Somalie est un des pays les plus dangereux au monde pour la profession de journaliste.L’année dernière, quatre journalistes ont été tués, et sept blessés. Alors que Mogadiscio est désormais quasiment sous le contrôle total des forces de l’Union africaine et des troupes du gouvernement de transition, l’insécurité continue de régner. Dans un rapport publié il y a dix jours, l'Union nationale des journalistes somaliens, une organisation partenaire de Reporters sans frontières, faisait état d’une année 2011 pire que 2010.
Les assassins sont rarement inquiétés selon l’organisation. Les institutions, les milices et des individus haut placés sont souvent impliqués. L’impunité règne en maître, reste à savoir si ce crime restera longtemps impuni.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire