Le régime syrien a insisté jeudi sur le fait que personne ne pouvait
empêcher le président Bashar al-Assad d’être candidat à l’élection
présidentielle de 2014.
"Je demande à l’opposition : pourquoi un citoyen n’a pas le droit d’être
candidat. Qui peut l’en empêcher ? Tout citoyen syrien a le droit de
l’être", a déclaré à l’AFP le vice ministre des Affaires étrangères,
Fayçal Moqdad, après que la Russie a accusé Assad de faire monter la
tension en Syrie par des déclarations sur son éventuelle candidature.
"Nous voulons qu’à la fin (des discussions), les urnes décident qui
dirigera le pays, et le président Assad jouit d’un très grande majorité,
contrairement au président (français) François Hollande qui n’a que 15%
d’opinions favorables dans son pays", a-t-il souligné.
"Selon moi, le président Assad devrait être candidat, mais c’est lui qui
décidera le moment venu", a poursuivi M. Moqdad dans un entretien
exclusif avec l’AFP.
"Personne n’a la droit d’interférer et de dire s’il doit être candidat
ou pas. C’est une décision qui doit être prise par le le président
lui-même avec le soutien du peuple syrien", a-t-il encore dit.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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