"Les réserves de vivres et d’autres biens de première nécessité
s’épuisent dangereusement, en particulier dans les zones assiégées
(...). Et pourtant, malgré l’extrême urgence de la situation, il demeure
extrêmement difficile de porter secours aux Syriens", a-t-il ajouté.
"Souvent, les blessés sont privés des soins dont ils auraient besoin",
a-t-il expliqué, ajoutant que les autorités empêchait tout accès aux
zones rebelles assiégées par le régime.
Or un raid aérien de l’armée sur le poste frontière avec la Turquie de
Bab al-Hawa, qui n’a pas fait de victimes, a poussé Ankara à fermer le
passage, vital pour l’assistance humanitaire, a annoncé l’OSDH dimanche.
Ailleurs dans le pays, une voiture piégée a explosé près d’une école à Um al-Amad, dans la province de Homs, tuant six élèves et deux
employés, selon l’agence officielle Sana.
L’OSDH, qui s’appuie sur un vaste réseau de militants et de sources
médicales, a fait état d’au moins 20 morts, dont sept enfants.
Le Comité de coordination pour le changement national et démocratique
(CCCND), un parti d’opposition toléré, a lui annoncé la remise en
liberté de l’un de ses dirigeants brièvement arrêté à Tartous (ouest).
Les militants d’opposition ont dénoncé ces derniers temps une série
d’arrestations, en pleines négociations sur la composition des
délégations pour la conférence de paix sur la Syrie, prévue le 22
janvier en Suisse pour trouver une solution politique au conflit qui a
fait plus de 126 000 morts selon l’OSDH.
A Londres, la dépouille d’Abbas Khan, un médecin britannique de 32 ans
décédé en prison après plus d’un an de détention, a été rapatriée
dimanche.
Le gouvernement britannique, qui a accusé les autorités syriennes d’être
responsable de sa mort, a estimé qu’elles "devait fournir des
explications" sur cette mort "ignoble et consternante". Damas affirme
que le chirurgien s’est pendu.
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