Riad Hijab a rappelé que le HCN était venu en Suisse « avec l'assurance
de nombreux pays que le processus humanitaire allait débuter ». « Mais
le contraire est arrivé. » « Le monde entier voit qui a fait capoter les
négociations, qui bombarde les civils et fait mourir de faim la
population », a-t-il lancé. De son côté, Damas a rejeté l'échec du
processus sur l'opposition. « Depuis son arrivée, la délégation de
l'opposition a refusé de prendre part à des discussions sérieuses avec
l'émissaire de l'ONU », a déclaré l'ambassadeur syrien à l'ONU Bachar
al-Jaafari, qui dirigeait la délégation du régime. Lui aussi a également
laissé entendre que la reprise des discussions le 25 février n'était
pas acquise.
Les pourparlers de Genève, arrachés sous la pression internationale,
étaient censés amener le régime de Damas et l'opposition à discuter,
même indirectement, pour enclencher un processus politique et mettre un
terme à une guerre qui a fait plus de 260 000 morts et des millions de
réfugiés en cinq ans. Pour la conférence des pays donateurs, le
gouvernement britannique a promis 1,2 milliard de livres (1,74 milliard
de dollars) supplémentaires d'ici à 2020 pour aider les victimes du
conflit en Syrie.
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