« Au père du martyr Muhannad Halabi, Muhannad a devancé Baha’ en
direction du ciel, et je t’ai devancé vers le dénuement. Dans le ciel,
la tranquillité et la protection des anges, et dans le dénuement, une
tente gardée par le vent ; entre le ciel et le dénuement, nous sommes
forts, toi et moi, tout comme Muhannad et Baha’ ; sois satisfait, la
pierre n’est pas plus chère que l’âme. C’est ce qu’ont recommandé les
martyrs » (Lettre du père du martyr Baha’ Alayan dont la maison a été
démolie, au père du martyr Muhannad Halabi, juste après la démolition de
sa maison).
L’Intifada al-Quds entame son quatrième mois, contrairement aux
prévisions de tous ceux qui souhaitent en finir avec un état
d’instabilité permanent. Malgré la férocité de l’occupant sioniste, qui
exécute les Palestiniens à bout portant, qu’ils soient militants et
résistants ou non, malgré les démolitions des maisons des martyrs et la
volonté coloniale d’en détruire le maximum, malgré le chantage à la
remise des corps des martyrs, malgré les arrestations par centaines, et
notamment des enfants, même âgés de 8 ans, l’intifada al-Quds se
poursuit. Car comme l’a déclaré Sheikh Khodr Adnane concernant les
démolitions des maisons des martyrs, cette barbarie sioniste ne peut que
rendre les Palestiniens plus déterminés à lutter jusqu’à la libération
de leur pays.
L’Intifada al-Quds avance orpheline, dans un monde arabe et musulman
pris dans ses batailles et ses querelles, insouciant et inintéressé par
la lutte vaillamment menée contre la principale menace dans la région,
l’entité coloniale sioniste. Une lutte qui prend diverses formes, la
principale étant depuis quelques mois les opérations individuelles
lancées par des résistants qui attaquent au couteau ou lancent les
voitures sur les colons, civils ou soldats. L’opération menée par le
martyr Nash’at Melhem, du bourg de Ar’ara, dans le Triangle, région
occupée en 48 par les sionistes, a profondément choqué l’institution
sioniste : en plein Tel Aviv, le jeune Nash’at a tiré sur des colons
militaires et en a tué trois. Il a fallu à l’entité coloniale mobiliser
toute une armada, aux côtés des volontaires, pour arriver à trouver le
lieu où s’était caché le résistant pendant une semaine, et pour le tuer.
Pendant une semaine, l’entité coloniale a vécu dans la panique, en
situation d’alerte maximum, ayant craint une opération semblable dans
al-Quds même, qui serait menée par les Brigades al-Qassam (mouvement
Hamas). Après avoir exécuté le martyr Nash’at, les sionistes prétendent
qu’ils maîtrisent leur sécurité !
Les opérations consistant à poignarder les sionistes ont obligé
l’institution coloniale à revêtir ses soldats de protections au cou et à
armer les colons qui ne l’étaient pas encore. Toutes les mesures de
l’occupant témoignent que la lutte palestinienne est parvenue à toucher
la sécurité individuelle des occupants, ce qui les plonge, du sommet
jusqu’au bas de l’échelle, dans un désarroi total et une instabilité
généralisée. Ceci montre également le génie des résistants, qui
ripostent à la barbarie permanente de l’occupant de la manière la plus
appropriée à l’extension géographique de la présence des colons, à
l’infiltration des appareils sécuritaires sionistes dans la société
palestinienne, à l’effritement des territoires palestiniens, au
désarmement des cellules de la résistance par les appareils sécuritaires
de l’Autorité palestinienne et à la popularité de la résistance dans la
société palestinienne. Certains analystes palestiniens et arabes
remettent en cause la popularité de la résistance, se basant sur la
comparaison entre l’Intifada al-Quds et l’Intifada des pierres, en 1987,
mais c’est sans prendre en compte les circonstances de chacune des
révoltes ni l’environnement arabe et international. Car la popularité de
la résistance palestinienne ne se mesure pas avec les multiples
sondages qui expriment cependant que près de la moitié des Palestiniens
approuvent les opérations menées par les résistants, elle se mesure
plutôt avec les foules qui participent aux funérailles des martyrs, avec
les paroles des parents des martyrs, avec les campagnes de
reconstruction des maisons des martyrs, démolies par l’occupant, avec
les multiples et incessantes confrontations, aux points d’affrontement
dans la bande de Gaza, dans les bourgs d’al-Quds et là où les sionistes
sont rassemblés.
L’Intifada al-Quds est la suite logique de toutes les révoltes
palestiniennes antérieures contre l’occupation et la spoliation. Elle
n’est pas un état exceptionnel, dû au désespoir, comme certains
l’expliquent, ni à la montée des « extrémismes ». Elle est juste la
réponse ordinaire à une occupation coloniale.
Martyrs palestiniens tombés depuis fin décembre :
130 – Anan Abu Habse (Qalandia, 16 ans), 23/12 ; 131 – Issa Assaf
(Qalandia, 21 ans), 23/12 ; 132 – Iyad Idaysat (25 ans, Khalil), 24/12 ;
133 – Mohammad Zahran (Selfit, 23 ans), 24/12 ; 134 – Wissam Abu
Ghwayle (Camp de Qalandia, 20 ans), 24/12 ; 135 – Bilal Zayed (Camp de
Qalandia, 23 ans), 24/12 ; 136 - Mahdiya Hammad (Ramallah, 38 ans),
25/12 ; 137 – Mus’ab Ghazali (al-Quds, 26 ans), 26/12 ; 138 – Maher Jabi
(Nablus, 56 ans), 26/12 ; 139 - Muhammad Sabaana (Jénine, 17 ans),
27/12 ; 140 – Noureddine Sabaana (Jénine, 23 ans), 27/12 ; 141 - Hani
Wahdan (Bande de Gaza, 22 ans), 25/12 ; 142 – Youssef Abu Sbikha
al-Buhayri (Gaza, 48 ans), 28/12 ; 143 – Shadi Ghbaysh (camp Jalazoun,
Ramallah 38 ans), 31/12. 144 – Hassan Bozor (Jénine, 22 ans), 31/12. 145
– Ahmad Kawazbe (Saïr, al-Khalil, 17 ans), 1/1/2016 ; 146 – Muhannad
Kawazbe (Sa’ir, 20 ans), 1/1 ; 147 – Ahmad Kawazbe (Sa’ir, 21 ans), 1/1 ;
148 – Ala’ Kawazbe (Sa’ir, 17 ans), 1/1 ; 149 – Khalil Shalalda (Sa’ir,
16 ans), frère du martyr Mahmoud Shalalde, 1/1 ; 150 – Nash’at Melhem
(Arara, 29 ans ) 8/1 ; 151 – Mohammad Abu Mariam (23 ans, Jénine) 9/1 ;
152 - Sa’id Abu Wafa (38 ans, Jénine) 9/1 ;
Al-Quds : un mois de terreur sioniste, un mois de résistance palestinienne héroïque
Tout au long du mois de décembre 2015 et les premières semaines de la
nouvelle année, les affrontements se sont poursuivis, dans plusieurs
quartiers et bourgs de la ville, entre Palestiniens et sionistes. Autour
de la mosquée al-Aqsa, profanée quotidiennement par les colons protégés
par les officiels, les policiers de l’entité coloniale font la garde
pour empêcher d’entrer les fidèles que les sionistes ont jugé
inacceptables. Les démolitions des maisons et autres bâtiments, dans la
ville et autour, se poursuivent sans relâche, les sionistes ayant décidé
d’activer leur projet de judaïsation de la ville d’al-Quds. Pas un jour
ne passe sans que les sionistes n’arrêtent des Maqdissis, des enfants
âgés de moins de dix ans parfois, qu’ils accusent de lancer des pierres
contre les colons. Le pourcentage des mineurs arrêtés s’élève de plus en
plus, les sionistes croyant pouvoir se venger sur les plus fragiles au
lieu d’affronter les Palestiniens de leur âge. Les rafles nocturnes ne
se comptent plus, dans les quartiers et les camps, et les prisons
deviennent trop étroites pour les milliers de Palestiniens arrêtés au
cours de ces derniers mois. Certains sionistes prônent une politique de
distinction entre « terroristes » et « civils », mais la terreur exercée
par l’institution reste générale, les ultras de la politique et des
institutions sécuritaires décident et sèment la terreur. Mais toute
cette terreur exercée par l’occupant n’a pas empêché les familles des
martyrs et leurs amis de protester et de réclamer les corps de leurs
enfants, toujours confisqués par l’occupant, qui pose des conditions,
refusées par les familles : les enterrer de nuit, et dans des villages
situés hors de la zone close par le mur colonial.
Résistance : Les Maqdissis résistent, soit en lançant des
cocktails molotov et des pierres sur les colons et les sécuritaires,
déployés dans toute la ville, soit en menant des opérations. Le 3
décembre, 54 Palestiniens ont été blessés par balles ou tirs de gaz,
lors d’affrontements à Abu Diss et le quartier Musrara, après
l’exécution du martyr Mazen Uraybe, qui a tiré des coups de feu près de
Hazma. Un soldat sioniste a été gravement blessé par un coup de poignard
dans al-Quds, le même jour. Le Palestinien Umar Iskafi mène une
opération de résistance et touche 3 colons dans la ville d’al-Quds. Il
est aussitôt exécuté. Le 9 décembre, les forces de l’occupation
envahissent le bourg de Anata, situé au nord-est d’al-Quds et arrêtent
plusieurs jeunes et confisquent de nombreux couteaux de cuisine au cours
de leur incursion. Le 14 décembre, 9 sionistes sont blessés par une
double opération de la résistance, près de la station de bus dans la
ville. Deux Palestiniens du camp de Qalandia sont exécutés après qu’ils
aient réussi à mener une opération d’écrasement près du camp, et 3
soldats sionistes ont été touchés par des tirs alors qu’ils
participaient à une invasion du camp.
A Anata, deux soldats sionistes sont touchés, lors d’une invasion du
bourg. Des affrontements armés entre les résistants et les sionistes ont
lieu à l’entrée du camp de Qalandia, blessant deux jeunes Palestiniens.
Une patrouille de l’armée sioniste a été touchée alors qu’elle essayait
d’envahir le camp de Qalandia, le 23 décembre. Le jour suivant, des
affrontements ont eu lieu entre les habitants du camp et les sionistes
qui ont blessé plusieurs Palestiniens. Le résistant Mus’ab Ghazali, 26
ans, a été exécuté alors qu’il tentait de poignarder des soldats
sionistes à Selwan. Des jeunes lancent des bouteilles incendiaires sur
la colonie Beit Orot, implantée sur les terres d’al-Tur, à l’est
d’al-Quds. Le 27 décembre, un soldat sioniste est blessé par un coup de
poignard lancé par un Palestinien, qui est aussitôt arrêté. Début
janvier, des affrontements ont eu lieu à Issawiya, et plusieurs
Palestiniens ont été blessés, et à Qatana, au nord-ouest d’al-Quds, les
jeunes Palestiniens se sont opposés aux forces de l’occupation lors des
obsèques du martyr Ahmad Taha.
Des milliers de Maqdissis participent aux funérailles de la martyre
Hadeel Awad (14 ans) dans le camp de Qalandia, après la remise de son
corps par les sionistes, un mois après son martyre. Début janvier, une
large campagne de solidarité avec la famille du martyr Muhannad Halabi,
dont la maison a été démolie, est organisée pour la reconstruire. Les
Maqdissis de Jabal Mukabbir se sont également mobilisés, ainsi que ceux
du camp de She’fat, pour reconstruire les maisons des familles Akkari
(She’fat), Alayan et Abu Jamal. Dans Jabal al-Mukabbir, une tente de
solidarité avec les familles des martyrs avait été installée, mais les
sionistes l’ont détruite.
Répression : Le nombre des Maqdissis arrêtés au cours de
l’Intifada al-Quds a dramatiquement augmenté, et particulièrement les
enfants, âgés entre 7 et 14 ans. Ali et Mu’awiya Alqam, âgés
respectivement de 11 et 13 ans, l’enfant Ahmad Manasra (14 ans), les
enfants Majd Ubayd (8 ans) et Mohammad Badr (12 ans) sont quelques-uns
des enfants maqdissis arrêtés, accusés de lancer des pierres sur les
sionistes. Après leur détention en prison, certains de ces enfants sont
placés en détention à domicile, c’est-à-dire empêchés de se rendre à
l’école et de rencontrer d’autres enfants du quartier ou de la ville, et
d’autres éloignés de leur domicile, hors de la ville d’al-Quds.
Profanation des lieux saints : La profanation de la mosquée al-Aqsa est
devenue quotidienne, et le nombre des profanateurs juifs varie, entre
une et plusieurs dizaines. La police sioniste protège les profanateurs.
Par ces profanations, les sionistes essaient de normaliser la présence
des juifs dans la mosquée, après avoir réussi à arrêter les quelques
protestations arabo-musulmanes. Quant au régime jordanien, ses maigres
protestations ont été balayées. Les maqdissis demeurent seuls pour la
défense de la mosquée. Le centre Qpress a signalé que 1160 colons ont
profané la mosquée al-Aqsa a cours du mois de novembre dernier. De son
côté, l’occupant empêche les travaux de rénovation et de réfection dans
la mosquée al-Aqsa, par le département des Awqaf. Ces travaux
nécessaires concernent l’électricité, la ventilation, le dallage et
autres.
L’occupant sioniste a également lancé un plan d’attaque contre la
présence chrétienne dans la ville d’al-Quds. Outre les déclarations
fascistes de quelques ultras, les sionistes ont saccagé un cimetière
chrétien. Une organisation sioniste a affirmé que la « présence
chrétienne dans la ville n’est pas souhaitée ». Elle a appelé à
incendier les églises car pour son responsable, le rabbin Gobestein, «
le christianisme est une forme d’idolâtrie, qu’il faut combattre ».
Un nouveau projet colonial vise la place al-Buraq, dans la mosquée
al-Aqsa. Le comité de planification de la municipalité de l’ennemi a
approuvé le plan de construction de « Bayt al-Jawhar », à quelques
mètres à l’ouest de la mosquée al-Aqsa.
La répression se poursuit contre les « murabitat », les gardiennes de la
mosquée al-Aqsa : Zeinat Jallad, 64 ans, a été arrêtée, détenue et
l’ordre de son expulsion de la ville a été prononcé pour 15 jours, en
plus d’un paiement en argent. L’occupant a remis deux ordres d’expulsion
et d’interdiction de voyager à l’enseignante maqdissie Khadija Khweiss,
pendant 6 mois, une des gardiennes de la mosquée al-Aqsa, où elle
dispensait des cours. Elle avait déjà été éloignée de la mosquée al-Aqsa
pendant 250 jours. Une nouvelle mesure de l’occupant vise les gardiens
de la mosquée : il s’agit de supprimer les allocations et la couverture
sociale auxquelles ils ont droit, en tant que maqdissis. Selon des
chercheurs, cette mesure n’est qu’un pas vers l’expulsion, et la
judaïsation démographique de la ville.
Les sionistes prétendent vouloir interdire les appels « Allah Akbar »
dans la mosquée al-Aqsa. La riposte aux déclarations sionistes ont été
rapides et catégoriques : la tentative de criminaliser des pratiques
rituelles dans la mosquée al-Aqsa est une agression sur la liberté de
culte » a déclaré le président du conseil des Awqaf, sheikh Abdel Azim
Salhab.
Purification ethnico-religieuse : L’expulsion des Palestiniens
d’al-Quds se poursuit. Plusieurs ordres d’expulsion de la ville ont été
promulgués au cours de ces mois, soit pour empêcher les Maqdissis de se
rendre à la mosquée al-Aqsa, victime des profanations juives, soit pour
empêcher l’extension de l’Intifada dans la ville. Mohammad Razem a été
éloigné de sa ville natale 4 fois au cours de ces dernières années, le
dernier ordre d’expulsion a été promulgué le 13 décembre. Après son
arrestation et sa détention dans la prison de Moskobiyya, les sionistes
l’ont obligé à quitter sa ville, lui donnant juste une demi-heure pour
quitter la ville, sinon il est de nouveau arrêté. Abada Najib est le
plus jeune expulsé de sa ville. Vivant dans la vieille ville avec ses
parents, depuis son enfance, Abada -18 ans – a été expulsé pour «
atteinte à la sécurité de l’Etat ». 7 Maqdissis ont été expulsés de leur
ville en 2015, et des dizaines de Palestiniens de 48 ont été empêchés
de se rendre dans al-Quds et à la mosquée al-Aqsa, et parmi eux, sheikh
Raed Salah, président du mouvement islamique – branche nord, qui a été
interdit.
Cependant, les deux Maqdissis Hijazi Abu Sbeih et Samer Abu Aysha ont
refusé l’ordre d’expulsion et se sont réfugiés dans le jardin du local
du CICR dans al-Quds. Pendant plusieurs jours, des centaines de
Palestiniens ont animé la tente de la solidarité, avant que les
sionistes n’envahissent le jardin et arrêtent les deux militants. Ils
sont toujours en prison. Les sionistes veulent les faire payer leur
résistance, mais ils ont lancé la campagne « nous ne quittons pas et
nous ne payons pas ».
Les démolitions des bâtiments appartenant aux Palestiniens se
poursuivent : début décembre, l’occupant a ordonné la démolition de
plusieurs bâtiments et magasins dans Selwan. Plusieurs familles de
Selwan assistent à l’écroulement des murs de leurs maisons, suite aux
creusements faits par l’occupant, qui prétend découvrir dans les
profondeurs de la ville des vestiges d’une histoire juive mythique. Les
bulldozers de l’occupant ont démoli la maison de la famille Diab dans
sheikh Jarrah, sous le prétexte d’avoir été construit sans autorisation.
Le comité de planification de la ville occupée a approuvé le plan de
construction de 891 logements coloniaux dans la ville. 4 familles de la
vieille ville ont reçu des ordres d’expulsion de leurs maisons, sous
prétexte qu’elles vivent dans des maisons ayant appartenu à des Juifs
avant 1948. Une famille de Sour Baher a reçu un ordre de démolition de
sa maison, qui aurait été construit sans autorisation de l’occupant.
Les forces de l’occupation ont démoli les baraques installées par les
familles dans le lieu Abu Nawwar, à l’est d’al-Quds. Ayant été secourues
par le Croissant Rouge Palestinien, qui leur a remis des tentes, les
sionistes ont démoli les tentes et expulsé les familles, composées de 25
personnes. Les familles refusent de quitter le lieu et résistent à
l’expulsion.
N°5 – Janvier 2016
"Baladi"
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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