Une journaliste de l'AFP, qui s'est rendue aux abords de la capitale
Damas, a constaté une quiétude inhabituelle et n'a vu aucune colonne de
fumée s?élever de fiefs rebelles comme Jobar et la Ghouta orientale,
contrairement aux jours précédents.
Une source militaire syrienne a indiqué qu'un "petit nombre de
terroristes à Douma et Jobar (des secteurs à l'est de Damas) ont tiré
des obus contre des quartiers résidentiels de la capitale", sans
qualifier toutefois l'incident de violation de la trêve et sans faire
état de victimes.
Dans la ville d'Alep, qui depuis juillet 2012 est un champ de bataille
entre régime et insurgés, deux personnes ont été tuées et quatre
blessées dans le quartier kurde de Cheikh Maqsoud, par des obus tirés
par le Front al-Nosra, selon l'OSDH.
Mais ces incidents sont extrêmement mineurs par rapport au déluge de feu
qui marquait le quotidien des habitants dans l'ensemble du pays avant
l'entrée en vigueur de la trêve.
"J'espère que la trêve durera (...) pour goûter à nouveau, même
partiellement, à ce que nous avons vécu avant la guerre", confie à l'AFP
Abou Nadim, 40 ans, père de 4 enfants, dans le quartier rebelle de
Boustan al-Qasr, à Alep.
"Aujourd'hui je suis plus optimiste. Mes amis et moi sommes contents.
C'est la première fois que je me réveille sans le son de l'artillerie",
dit Ammar al-Rai, un étudiant en médecine habitant la capitale.
Il confie qu'un de ses amis, exilé en Allemagne l'a appelé et lui a dit: "Alors la guerre est finie? Je peux rentrer?".
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