Dans ce conflit très complexe déclenché par la répression de
manifestations populaires pro-réformes, plus de 260 000 personnes ont
péri depuis mars 2011 et plus de la moitié de la population a été
chassée de chez elle. Après l'intervention militaire de la Russie fin
septembre 2015 pour venir en aide au régime du dictateur syrien, ce dernier a marqué
de nombreux points en reprenant aux rebelles des localités dans
plusieurs provinces. Avant une conférence internationale jeudi à Munich
consacrée au conflit syrien, les États-Unis et l'Arabie saoudite, tous
deux hostiles au régime de Bashar et à l'intervention russe, ont appelé à un
cessez-le-feu et à un accès humanitaire en Syrie.
La Russie a quant à elle critiqué le patron de l'ONU Ban Ki-moon,
jugeant qu'il avait fait preuve de partialité en l'accusant d'avoir sapé
les pourparlers entre régime et opposition la semaine dernière à Genève
en raison de l'intensification de ses bombardements. Enfin, les
enquêteurs de l'ONU sur la Syrie ont accusé le régime d'"extermination"
de détenus, assurant que ces "morts massives" de prisonniers étaient le
résultat d'une "politique d'État" assimilée à un "crime contre
l'humanité".
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